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Soutenance de thèse de Hafida Hammadi

Thématique : Intelligence

C’est avec plaisir que nous annonçons la soutenance de thèse de Hafida Hammadi

« Pratiques et usages numériques au collège : Vers une transition numérique » sous la direction de Christian BOURRET.

Le mercredi 19 novembre 2025 à 14h en salle 120

à l’Institut Francilien d’Ingénierie des Services (IFIS)

Val d’Europe 6-8 cours du Danube 77700 Serris • FRANCE

Membres du jury
 
Mme CARAYOL Valérie, Professeure émérite, Université Bordeaux Montaigne
M. MASSELOT Cyril, Maître de conférences, Université de Bourgogne Franche Comté
Mme FABRY Nathalie, Professeure des universités, Université Gustave Eiffel
M. ZACKLAD Manuel, Professeur du CNAM, CNAM de PARIS
Mme VIGOUROUX – ZUGASTI Eloria, Maître de conférences, Université Grenoble Alpes

 

Un moment convivial sera organisé à l’issue de la soutenance.
Pour des raisons logistiques, si vous souhaitez assister à la soutenance, je vous remercie de bien voiuloir vous inscrire via ce lien :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfvWVx586UdtHDEtaseUoFm-wWFNYP1DANU5SwbLjI2EZacKQ/viewform?usp=preview

Mises en ligne patrimoniales

Thématiques : Tracesmbre principal

Vendredi 28 novembre 2025 – de 8h45 à 17h45
Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber, Salle de séminaire 2

Programme du séminaire du projet de recherche « MILPAT : Mises en ligne patrimoniales » (ANR 2025–2028)

8h45 – Accueil des participant·es

9h00 – 9h15 : Présentation du projet MIL-PAT
Nicolas Adell, Professeur des universités en anthropologie, UMR LISST, Université Toulouse – Jean Jaurès,
Sylviane Bonvin-Pochstein, Chargée des collections d’anthropologie culturelle, Muséum de Toulouse, Toulouse Métropole,
Marta Severo, Professeure en Sciences de l’Information et de la Communication, DICEN-IDF, Université Paris Nanterre.

9h15 – 9h45 : « Les enquêtes participatives au musée »
Joëlle Le Marec, Professeure en muséologie, sciences de l’information et de la communication, UMR PALOC, Muséum national d’Histoire naturelle

9h45 – 10h15 : « Le service des musées de France : la recherche de provenance, nouvelles perspectives »
Catherine Chevillot, Conservatrice générale, Préfiguration de la mission Provenance, DGPA – Service des musées de France, Ministère de la Culture

10h15 – 10h45 : Discussion

10h45 – 11h00Pause

11h00 – 11h30 : « Du partage de données à la mise en ligne de nouveaux savoirs : contre-enquêtes sur les héritages de la mission Dakar-Djibouti [1931–1933] »
Gaëlle Beaujean, Responsable de collections, Unité patrimoniale Afrique, Musée du quai Branly – Jacques Chirac

11h30 – 12h00 : « En ligne et en biais ? Comment diffuser numériquement les collections d’un musée de société au regard de la provenance, de l’éthique et du droit ? »
Charles Riondet (présentiel), Chargé de projets numériques et open data, MUCEM
Sarah Dietz (distanciel), Chargée de la gestion informatisée des collections, MUCEM
Julie Durin (distanciel), Chargée de la gestion informatisée des collections et des inventaires, Département des collections et des ressources documentaires, MUCEM

12h00 – 12h30 : Discussion

12h30 – Buffet

Atelier du projet de recherche
« MILPAT : Mises en ligne patrimoniales » (ANR 2025–2028)

Vendredi 28 novembre 2025 – de 14h00 à 17h30
Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber, Salle de séminaire 2
(RER A ou Transilien L – arrêt Nanterre Université)

14h00 : Point d’actualités sur le projet (Nicolas Adell)

14h15 – 15h00 : Les retours de missions – Archives et indexation (modération : Sylviane Bonvin-Pochstein)

14h15 : « Les recherches en archives et l’indexation des fonds – point d’étape » par Lisa Cocrelle, Anouk Delaître et Julia Vila

14h45 : Discussion

15h00 – 16h45 : Les retours des enquêtes – Collections et terrains (modération : Marta Severo)

15h00 : « La préparation des terrains » par Sylviane Bonvin-Pochstein

15h15 : « Terrain d’enquête à Madagascar » par Olivia Legrip

15h30 : « Terrain d’enquête en Kanaky-Nouvelle-Calédonie » par Hélène Guiot et Ann Gourmelen

15h45 : Discussion

16h15 – 16h30 : Pause

16h30 – 17h15 : Le traitement et l’éditorialisation des données (modération : Nicolas Adell)

16h30 : « L’encodage des données via l’outil collaboratif Taguette » par Magali Dufau

16h45 : « Editorialiser et rendre accessible les collections patrimoniales » par Marta Severo et Antonin Segault

17h00 : Discussion

17h15 – 17h45 : Discussion générale, prochaines étapes et jalons du programme 

Point sur la méthodologie de travail

Événements, journées, ateliers, séminaires en préparation ou en projection

Réflexions autour des livrables

Soutenance de Thèse de Roch Delannay

Thématique : Traces

Le 5 Novembre 2025 à 14h à l’Université Paris Nanterre, Roch Delannay soutiendra sa thèse « Environnements d’écriture numérique et production du sens » .

Réalisée en cotutelle en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris Nanterre, et en Littérature, option humanités numériques à l’Université de Montréal.

Le jury sera constitué de:

Bruno Bachimont, Professeur des universités, Université de technologie
de Compiègne, Rapporteur

Samuel Szoniecky, Maître de conférences HDR, Université Paris 8,
Rapporteur

Susan Kovacs, Professeure des universités, Université de Lyon
(ENSSIB), Examinatrice

Camille Prime-Claverie, Maîtresse de conférences, Université Paris
Nanterre, Examinatrice

Emmanuel Château-Dutier, Professeur agrégé, Université de Montréal,
Co-directeur

Marta Severo, Professeure des universités, Université Paris Nanterre,
Co-directrice

Marcello Vitali-Rosati, Professeur titulaire, Université de Montréal,
Co-directeur

Soutenance de thèse de Johanna Camp

Thématique : Coopération

Le 15 septembre à 14h00 Johanna Camp soutiendra sa thèse intitulée « Territorialisation des transactions coopératives dans la transition hybride de l’Artisanat » devant le jury composé de :

  • Mme Yanita ANDONOVA, Professeur, Université Sorbonne Examinatrice
  • M.Christian, BOURRET, Professeur, Université Gustave Eiffel Examinateur
  • M. Olivier, GALIBERT, Professeur, Université de Bourgogne Rapporteur
  • M. Cyril MASSELOT,Professeur, Université Bourgogne Europe Examinateur
  • M. Luc, MASSOU, Professeur, Université de Lorraine Rapporteur

 

  • M. Manuel ZACKLAD, Professeur, CNAM, Directeur de thèse
  • Mme Béa ARRUABARRENA, Maîtresse de Conférence, Co-directrice de thèse

 

JE Hypercapitalisme, post-mondialisation et l’IA : entre diagnostic et perspectives critiques

Hypercapitalisme, post-mondialisation et l’IA : entre diagnostic et perspectives critiques

Journée d’études, 2 juillet 2025 (10h00 – 18h30)

CNAM, accès 2 rue Conté, 30. -20.25

https://univ-eiffel.zoom.us/j/87121293354

Meeting ID: 871 2129 3354

Passcode: W20TWAWk

Sous la direction de

Franck Cormerais (MICA, Université Bordeaux-Montaigne / IRI),

Armen Khatchatourov (DICEN-IdF, Université Gustave Eiffel),

Augustin Sersiron (Institut Catholique de Paris).

Journée co-organisée par DICEN-IdF, MICA, ICP, la Revue Etudes Digitales

avec le soutien de : LITEM de l’Université Paris Saclay, LASCO IdeaLab de l’IMT et IRI/Centre Pompidou

Argumentaire : Au mode de régulation néolibéral du capitalisme, qui reposait sur la financiarisation et la mondialisation (deux sources de profit désormais en voie d’épuisement), semble succéder un nouveau régime d’accumulation : l’hypercapitalisme issu des plateformes numériques et promettant de relancer l’accumulation par les IA. Il s’agira dans un premier temps de poser un diagnostic sur ce qui nous apparaît comme un véritable changement d’époque, avant d’en tirer les conséquences normatives lors d’une prochaine journée d’étude.

Les marchés financiers libéralisés, premier pilier du néolibéralisme, ont fini par s’effondrer dans la crise des subprimes, mais ont été sauvés par l’intervention massive des banques centrales (QE) sans retour à une règlementation stricte analogue à celle qui avait été mise en place après 1929. Dans un contexte d’endettement généralisé de moins en moins soutenable, et tandis que s’opère une monopolisation croissante de l’actionnariat mondial par les gestionnaires d’actifs géants à participations croisées (BlackRock, Vanguard, State Street), les profits tirés de l’économie réelle s’essoufflent, mais la financiarisation se prolonge par l’emploi de l’IA (Aladdin), l’automatisation de la gestion d’actifs (trackers), l’essor des crypto-actifs spéculatifs (Bitcoin) ou les rachats d’actions (buybacks).

La deuxième source majeure de profit en régime néolibéral, la mondialisation, a elle aussi subi de plein fouet la crise de 2008, premier d’une série de chocs successifs (crise de la zone euro, crise migratoire de 2015, Brexit, élection de Trump, pandémie, guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, réélection de Trump…). Le commerce mondial est désormais menacé par le retour du protectionnisme américain comme réponse à la désindustrialisation paroxystique des dernières décennies, tandis que son cadre institutionnel historique est contourné par la montée en puissance et l’institutionnalisation des BRICS+ qui remettent en cause l’hégémonie du dollar et la suprématie technologique des Etats-Unis (guerre des puces).

Dans ce contexte, l’accumulation capitalistique s’articule désormais avec celle du développement des technologies numériques. Après le développement du marché de l’informatique personnel au début de l’ère néolibérale (depuis l’Apple II en 1977), le capitalisme de plateformes post-2007 (iPhone) fondé sur l’exploitation des données numériques a abouti à l’IA générative (ChatGPT fin 2022), ouvrant la voie à un nouveau stade de l’automation tant dans les services (agents IA) que dans l’industrie ou la sphère domestique (robots humanoïdes, véhicules autonomes, drones). Le nouveau régime d’accumulation promu outre-Atlantique devra-il reposer sur un modèle industriel double : les relocalisations (les giga-factories, etc.) et le développement dérégulé de l’IA ? Cela conduira-t-il à des formes inattendues et hétérogènes de réinvention du rapport au travail, à l’innovation industrielle? A quoi peut nous servir un tel diagnostic et quels horizons pourrait-il ouvrir ?

Comité scientifique : Maryse Carmes (DICEN-IdF, CNAM), Pierre-Antoine Chardel (LASCO IdeaLab de l’IMT & LAP, CNRS-EHESS), Kalynka Cruz (Université Fédérale du Para à Belem, Brasil), Jean-Luc Moriceau (LITEM, Université Paris Saclay / IMT-BS), Vincent Puig (IRI – Centre Pompidou).

Programme de la journée :

10h-13h00 :

Franck Cormerais (MICA, Université Bordeaux Montaigne), Hypercapitalisme, données et accumulation générale

Augustin Sersiron (Institut Catholique de Paris), Hypercapitalisme, finance punk et configuration post-libérale

Benjamin Bürbaumer, (Sciences Po Bordeaux), Le symptôme Trump : quand le capitalisme mine la mondialisation

14h30- 17h30 :

Armen Khatchatourov (DICEN-IdF, Univ. G. Eiffel) : « Néo-, post-, hyper- : quelle terminologie pour quelle gouvernementalité à l’heure de l’IA ? »

Antonella Corsani (Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne), L’Intelligence Artificielle : Catalyseur de transformations pour l’emploi, le travail et la production de connaissances

David Pucheu (MICA, Université Bordeaux Montaigne), Enclaves algocratiques et capitalisme transnational : les hétérotopies numériques du post-globalisme

17H30 : Table ronde et discussion

Résumés

Cormerais Franck, Hypercapitalisme algorithmique, data et processus général d’accumulation

Nous aborderons une transformation du capitalisme actuel à partir de l’IA comprise comme la forme avancée de la technologie et comme une étape nouvelle de la grammatisation. Nous nous centrerons ensuite sur la question de la relation entre l’accumulation des données, autour de l’avènement d’une General Memory (Mémorisation Générale), et la formation de nouvelles « plus-values ». Nous décrirons enfin les milieux de concrétisation d’une telle opération en lien avec des formes actuelles d’appropriation et de monopolisation.

Augustin Sersiron, Hypercapitalisme, finance punk et configuration post-libérale

Un pilier majeur du régime d’accumulation néolibéral a été la financiarisation, permise par la libéralisation des marchés, l’instauration des taux de change flottants, la libre circulation des capitaux, une réorientation de la création monétaire des banques vers l’achat de titres financiers, l’innovation en matière de produits dérivés, et un endettement croissant des acteurs publics et privés, rendu soutenable par des baisses régulières des taux. Le casino financier mondial qui s’effondre en 2008 est sauvé par les politiques non conventionnelles des banques centrales qui déversent des milliards sur les marchés sans resserrement règlementaire à la mesure de ce qui avait été fait après la crise de 1929 : depuis lors, la puissance publique porte à bout de bras une finance toujours ultra-libéralisée et hypertrophiée, qui, dans un repli nihiliste, s’enferre de plus en plus sur la pure spéculation mimétique (cryptoactifs, trackers) en se désinvestissant de l’économie réelle (stocks buybacks) dont elle n’espère plus rien.

Benjamin Bürbaumer, Le symptôme Trump : quand le capitalisme mine la mondialisation

En réponse à leur crise de suraccumulation des années 1970s, les Etats-Unis ont impulsé la formation de la mondialisation. C’est de l’intérieur de cette nouvelle organisation économique qu’est né le plus grand défi à la supervision américaine du marché mondial : la Chine. Cette dernière vise à remplacer la mondialisation par un ordre mondial sino-centré. La prise en compte de cet enjeu fondamental est la clé de compréhension au phénomène Trump : l’actuel président américain est avant tout le symptôme de cette bataille, qu’il alimente toutefois en retour, au point de provoquer une escalade sans précédent dans la rivalité sino-américaine.

Armen Khatchatourov , Néo-, post-, hyper- : quelle terminologie pour quelle gouvernementalité à l’heure de l’IA

Cette communication posera la question de passage d’un mode de gouvernementalité à un autre. Nous partons du constat sur la proximité entre le néolibéralisme et les technologies de l’IA, qui nous semble aujourd’hui évidente. Néanmoins, l’exigence de thématiser le point de rupture (ou au contraire de perpétuation) persiste. L’IA est-elle le point culminant de néolibéralisme (entendu dans sons sens strict)  ? Ou bien, l’IA est-elle le début d’une nouvelle forme dont nous essayons de comprendre les prémisses ?

Dans les deux cas, l’élaboration d’un appareil heuristique et terminologique nous semble un préalable nécessaire à cette enquête.

Antonella Corsani, L’Intelligence Artificielle : Catalyseur de transformations pour l’emploi, le travail et la production de connaissances.

L’analyse sociologique et économique de l’impact de l’intelligence artificielle est à ses premiers pas. On peut avancer une première hypothèse sans prendre trop de risques : l’intelligence artificielle s’impose aujourd’hui comme catalyseur de mutations profondes dans l’emploi, le travail et la production de connaissances. Après avoir problématisé l’approche catastrophiste de la fin du travail-emploi, l’intervention se concentrera sur les hypothèses de l’impact possible de l’IA sur le travail et sur le processus de production de connaissances. Différents scénarios seront alors envisagés entre un monde dystopique de désolation humaine et de tarissement des capacités d’invention et l’émergence de collectifs capables de s’auto-organiser et de mutualiser leurs savoirs, transformant ainsi la production de connaissances en un processus ouvert et partagé.

David Pucheu, Enclaves algocratiques et capitalisme transnational : les hétérotopies numériques du post-globalisme

À la croisée du techno-capitalisme et des utopies libertariennes, des projets comme ceux du Seasteading Institute, de la charter city de Próspera (Honduras) ou encore des Etats-Réseaux récemment proposés par le crypto-entrepreneur Balaji Srinivasan incarnent l’émergence de formes inédites d’organisation sociale et économique. Ces nouvelles hétérotopies du capitalisme numérique articulées autour des technologies de la blockchain, des cryptomonnaies et de formes déterritorialisées de gouvernance algorithmique, visent à soustraire les activités humaines aux régulations traditionnelles des États-nations. Fondées sur des principes d’auto-organisation et de compétition intégrale, elles visent à instaurer des micro-régimes juridiques autonomes qui prétendent inaugurer une nouvelle ère de souveraineté individuelle et de libre association contractuelle.

En rupture avec la logique de mondialisation néolibérale des années 2000, fondée sur l’intégration des marchés par les institutions internationales, ces enclaves entendent substituer au droit international une infrastructure transnationale distribuée, adossée aux réseaux numériques et aux marchés de l’attention, du capital et de la donnée. En analysant les discours et dispositifs de ces expérimentations (villes privées, zones économiques spéciales algocratiques, écosystèmes du Web3) cette communication interrogera la nature du changement d’époque en cours : vers quel type de rationalité économique, de subjectivité politique et d’imaginaire technique ces enclaves transnationales nous dirigent-elles ? Et en quoi participent-elles d’une redéfinition du capitalisme à l’ère de l’IA et de la post-mondialisation ?

AG Dicen 2025 – Bilan et Perspectives

Thématique : Coopération

25 Juin – amphithéâtre Jean-Baptiste Say, accès 1 – CNAM (292 rue Saint Martin)

L’assemblée générale du laboratoire Dicen est un temps fort de la vie collective de notre unité. Elle permet de faire le bilan des activités de l’année écoulée, de discuter les perspectives à venir autour des thèmes de recherche, et de renforcer les dynamiques transversales qui font la richesse du laboratoire. C’est aussi un moment privilégié pour découvrir les recherches portées par les nouveaux membres de Dicen.

9h Accueil café

9h30 Ouverture et bilan de l’activité du laboratoire, Direction de Dicen

9h50 Courte présentation de nouveaux membres

 

10h Atelier de travail des thèmes – Bilan et perspectives

11h20 Pause

11h40 Restitution des thèmes (10 minutes par thème)

 

13h Pause déjeuner 

 

14h Les nouvelles recherches de Dicen

Céline Morin, Université Paris Nanterre

La guérilla sémiotique des nouveaux anti-IVG : récupération des codes et inversions des signes

Stephan-Eloïse Gras, CNAM

Quel régime de connaissance pour les modèles de langage ? Une approche communicationnelle des artefacts d’intelligence artificielle

 

15h15 Pause

 

15h30 Thomas Grignon, CNAM

Enjeux pour les SIC d’une analyse de la genèse des « prétentions communicationnelles

 

Zhao Huang, Université Gustave Eiffel

Ventriloquie et numérisation de la diplomatie animalière Rôles du panda, du koala et du kangourou dans la diplomatie numérique entre la Chine et l’Australie

 

17h Cloture de l’AG

 

22 mai 2025 – Séminaire IFIS: Technologie et environnement en crise : approches croisées et analyses critiques

Thématique : Intelligence

 

Nous avons le plaisir d’accueillir actuellement au sein du laboratoire DICEN-IDF Madame Céline Yunya Song, chercheuse à l’Université des sciences et technologies de Hong Kong. Spécialiste en communication numérique, ses travaux portent notamment sur l’intelligence artificielle, les réseaux sociaux et leurs implications sociétales.

Dans le cadre de sa visite, nous l’invitons ce jeudi 22 mai à 14h à l’Institut Francilien d’Ingénierie des Services (IFIS) de l’Université Gustave Eiffel, où elle animera un séminaire intitulé :

« Technologie et environnement en crise : approches croisées et analyses critiques »

Cette présentation s’attachera à analyser la manière dont les perceptions collectives du changement climatique sont influencées par la montée en puissance de l’IA générative. Céline Yunya Song proposera une lecture croisée des récits médiatiques, des structures de gouvernance et des dynamiques socio-technologiques à l’œuvre dans ce champ.

Le séminaire se tiendra en format hybride dans la salle 120 à l’IFIS de l’Université Gustave Eiffel (6-8, Cours du Danube, bât. Erasme 77700 Serris, itinéraire ici). Pour s’inscrire au séminaire en Zoom, veuillez contacter Zhao Alexandre Huang par courriel.

 

 

Vous trouverez enfin ci-dessous le résumé de ce séminaire et la biographie de Céline Yunya Song.

Technologie et environnement en crise : approches croisées et analyses critiques

Résumé :

Cette présentation s’attache à explorer deux enjeux mondiaux majeurs situés au croisement de la technologie, des médias et des dynamiques sociétales : les inquiétudes croissantes suscitées par l’intelligence artificielle et les défis liés à l’adaptation au changement climatique. Adoptant une perspective interculturelle, elle interroge les modalités par lesquelles les récits médiatiques, les dispositifs de gouvernance et les dynamiques sociotechniques façonnent les représentations collectives. Cette analyse met en lumière la nécessité de recourir à des cadres théoriques intégrés ainsi qu’à des méthodes numériques avancées, afin d’élaborer des stratégies d’action attentives aux spécificités culturelles.

Céline Yunya Song

La Professeure Céline Yunya Song est une chercheuse de renommée internationale, dont les travaux couvrent la communication internationale, les médias numériques, la cyberpsychologie et l’analyse des médias sociaux. Formée en Chine, en France et aux États-Unis, elle adopte une approche interdisciplinaire et interculturelle dans l’étude des pratiques communicationnelles à l’ère du numérique. Lauréate à deux reprises de la bourse Fulbright, elle a obtenu d’importants financements de recherche à l’échelle internationale et mène des collaborations sur quatre continents. Elle occupe actuellement la fonction de présidente du comité des prix de l’International Chinese Communication Association. Par ailleurs, elle est rédactrice en chef de la revue Communication & Society (TSSCI), et rédactrice associée pour les revues Computers in Human Behavior (SSCI) et Mass Communication and Society (SSCI). Elle a également exercé des fonctions de direction dans plusieurs institutions, notamment en tant que vice-doyenne de l’École de communication et directrice du laboratoire de recherche AI and Media à la Hong Kong Baptist University. Elle a également été professeure invitée associée à l’Université Cornell.

Journée d’études « Mise en données du fait historique » avec l’Institut Historique Allemand

Thématiques : Datambre principalsponsable de la thématique

Conférence Keynote donnée par Ann Blair (univ. Harvard), « The Role of People in Managing Information, Past and Present » le 21.05.2025à 18h00 à l’Institut Historique Allemand


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Dans le cadre de la journée d’étude coorganisée par le Dicen-IdF en partenariat avec l’IHA «Mise en données du fait historique. Enjeux, méthodes et modélisations» (programme).

Organisation :
Gérald Kembellec (CNAM), Pauline Spychala (IHA)

Dans Tant de choses à savoir (2020), Ann Blair a montré les racines profondes de la gestion de l’information dans les méthodes de lecture et d’écriture des textes à l’époque pré-moderne. Elle s’est concentrée ce qu’elle a appelé les 4S: sélectionner, trier, résumer, stocker, qui, selon elle, sont caractéristiques de nombreux projets encyclopédiques. Dans ce livre, elle établissait des parallèles avec le contexte médiatique dans lequel était écrit l’original anglais (Too Much To Know, 2010), soit dans les années 1999–2009. Compte tenu de l’évolution du paysage numérique depuis lors, elle compte revisiter les 4S afin de réfléchir aux transformations de ces différentes opérations par les outils et techniques numériques et à quel point l’intervention humaine dans ces opérations reste cruciale.

Commentaire: Pr. Cédric du Mouza (CNAM) et  Dr. Sébastien Poublanc (CNRS/FRAMESPA)

Pour une participation sur place, aucune inscription n’est nécessaire.
Pour participer en ligne, merci de vous inscrire ici: Zoom.

Événement en anglais et en français

En coopération avec l’Institut Historique Allemand

Crédit image: Gilbert de Cousin, Effigies Des. Erasmi Roterodami literatorum principis, Bâle 1553, p. 8–9; Bibliothèque universitaire de Bâle, UBH AN VI 4a (CC-BY-SA 4.0, https://doi.org/10.3931/e-rara-1794)


Cette conférence a lieu dans le cadre de la journée d’étude «Mise en données du fait historique. Enjeux, méthodes et modélisations» à l’IHA. La journée d’étude n’est pas ouverte au public, à l’exception de la conférence de clôture dont l’entrée est libre.

Institut historique allemand
Hôtel Duret-de-Chevry
8 rue du Parc-Royal
75003 Paris

Critical Perspectives on Heritage: Digital Practices and Historical Memory

Thématique : Traces

26 mai 2025, 15h30-17h30
Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber, Salle 1, rez-de-chaussée

15h30 Introduction, Marta Severo, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre

15h45 Céline Yunya Song, The Hong Kong University of Science and Technology
Beyond Preservation: Computational Approaches to Cultural Heritage
This talk explores how computational methods can transform the ways we engage with cultural heritage in the digital era. Moving beyond preservation, it highlights how tools such as video analytics, machine learning, and immersive storytelling can surface hidden narratives, mediate between grassroots and institutional representations, and foster inclusive cultural participation. Drawing on comparative case studies—including Douyin short videos and cross-cultural VR experiences—the presentation demonstrates how heritage can be understood as a dynamic, negotiable process shaped by both social structures and technological design.

16h30 Sabina Rosenbergová, University of Groningen
Transformation of Female Religious Spaces and Objects into Modern Museum Contexts
In the wake of European secularization, numerous female religious institutions were dissolved, their spaces repurposed as museums and their sacred objects reclassified as cultural heritage. This process not only displaced the material culture of women’s religious life but also contributed to the erasure of their histories from public memory. Based on my MSCA Postdoctoral Fellowship, this talk elaborates on how such transformations shaped the construction of heritage and the selective remembrance of women in modern museum contexts. Focusing on the Essen Cathedral Treasury, it explores how historical frameworks of classification and display obscure the original meanings of objects once embedded in women’s devotional and communal lives. Re-examining these collections becomes a first step toward reshaping inherited narratives, offering new possibilities for more inclusive and equitable forms of cultural remembrance.

17h15 Cloture

Céline Yunya Song
Prof. Céline Yunya Song is an award-winning scholar whose research spans global communication, digital media, cyber-psychology, and social media analytics. Educated across China, France, and the U.S., she brings a truly interdisciplinary and intercultural perspective to the study of communication in the digital age. A two-time Fulbright awardee, she has secured major research grants internationally and has collaborated across four continents. Prof. Song is currently the Award Chair of the International Chinese Communication Association. She is also the Editor of Communication & Society (TSSCI) and serves as Associate Editor for Computers in Human Behavior (SSCI) and Mass Communication and Society (SSCI). She has held leadership roles at several institutions, including Associate Dean of the School of Communication and Director of the AI and Media Research Lab at Hong Kong Baptist University. She was also a Visiting Associate Professor at Cornell University.

Sabina Rosenbergová
Sabina is an Assistant Professor of Cultural Heritage at the University of Groningen, serving the multi-disciplinary faculty of Campus Fryslan. She is a laureate of the prestigious MSCA Postdoctoral Fellowship. Her project “Transformation of Female Religious Spaces and Objects into Modern Museum Contexts” combines art history, museum, and heritage studies with a gender lens to investigate how historical spaces and artifacts are transformed when integrated into modern cultural institutions. The Center for Religion and Heritage, within the Faculty of Religion, Culture, and Society hosts her research at the University of Groningen. She earned her Ph.D. in Art History from Sapienza University of Rome and Masaryk University in Brno in 2023, with a thesis offering a reappraisal of 10th-century art and culture in Rome. Sabina has a strong international research background, having contributed to projects across Italy, Czechia, France, and the USA. She was a researcher on the MSCA Horizon Project “Conques in the Global World,” a Pre-doc Fellow at the Max Planck Institute for Art History – Bibliotheca Hertziana in Rome, and a visiting scholar at CUNY in New York.