Archives de l’auteur : Marta Severo

ANR MIL-PAT – Mises en ligne patrimoniales

Projet de recherche Dicen-IdF issu de l’appel à projets de recherche générique ANR 2024

Durée : 2025-2028

Partenaires : Dicen-Idf (Université Paris Nanterre), LISST (CNRS), Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse

Budget global : € 600K

Porteur du projet : Nicolas Adell

Contacts : Marta Severo

Membres de Dicen-Idf participant au projet : V. Laurent, J. Ferrari-Giovanangeli, C. Scopsi, L. Barbe, M. Severo, A. Segault.

Résumé
Dans le champ du patrimoine culturel, MIL-PAT cherche à révéler les enjeux, comportements et décisions politiques, juridiques et éthiques qui sont contenues dans des actions aussi matérielles et techniques que des processus de numérisation, d’indexation, d’éditorialisation et de mise en circulation virtuelle d’objets de collections ethnographiques.
Fort des connaissances acquises sur les aspects directement (géo)politiques et éthiques de ces questions, MIL-PAT propose d’interroger, à partir du cas du Muséum de Toulouse et selon un principe de co-construction du savoir, les ressorts techniques et matériels de ces problèmes en amont des procédures de restitution qui n’en révèlent qu’un aspect. Car les phénomènes de restitution recouvrent des questions plus générales d’accessibilité, de partage, de lisibilité et de maintenance. Ce sont de telles questions que le projet entend prendre en charge.
Il s’appuiera sur le traitement de trois collections ethnographiques du Muséum de Toulouse – Madagascar, Nouvelle-Calédonie, Brésil – pour en reconstruire l’écosystème en rassemblant archives et documents, mais aussi en enquêtant avec les collectifs d’ayants-droits sur le terrain. Recherche fondamentale fondée sur une hypothèse forte (l’éthico-politique s’immisce aussi au niveau technico-matériel, non comme un guide mais comme un rouage), MIL-PAT ambitionne également d’agir en aidant à la réappropriation culturelle par l’accessibilité la plus juste. La démarche vise à être exportable et reproductible pour lancer mieux et davantage les ponts entre sociétés d’origine et établissements de conservation actuels, au bénéfice de tous les publics.
Pour ce faire, le projet réunit des chercheur.e.s en anthropologie, en sciences de l’information, en histoire et en droit, ainsi que des professionnel.le.s de la conservation des patrimoines sensibles, chargé.e.s de collections ethnographiques et responsables de bases de données.

Reconfigurations du numérique pour la transition écologique : métiers et compétences

Thématique : Traces

Projet de recherche Dicen-IdF issu de l’appel à projets de recherche APR TEES : Transitions Ecologiques, Economiques et Sociales – Edition 4 de l’ADEME

Durée : 2025-2028

Partenaires : Dicen-Idf (Université Paris Nanterre), FR CIST, SicLab (Université Cote d’Azur), IRIT/CNRS (Université Toulouse 3)

Budget : € 200K

Contacts : Marta Severo

Membres de Dicen-Idf participant au projet : V. Laurent, J. Ferrari-Giovanangeli, E. Mouratidou, M. Severo, A. Segault, D. Compagno, T. Grignon, S.-E. Gras.

Résumé
Le concept de « numérique responsable » est devenu un pilier du domaine entrepreneurial et façonne un ensemble de politiques publiques. Il englobe l’utilisation du numérique pour accélérer la transition écologique ainsi que la réduction des impacts environnementaux et sociaux associés au numérique. Le projet RENUM s’inscrit dans cette dynamique en menant une enquête sur les usages, la circulation et la performativité des expressions telles que « numérique responsable », « sobriété numérique », « GreenIT » et « IT for Green ». Son but est de comprendre la manière dont les mondes professionnels du numérique, comprenant les départements informatiques des entreprises, des collectivités et des institutions, les professionnels de la RSE, les programmes de formation de l’enseignement supérieur et de la formation continue et les organisations professionnelles, se réorganisent pour relever les défis de la transition écologique dans le cadre de la définition des politiques numériques.

Plus précisément, ce projet vise à atteindre trois objectifs : (i) Cartographier le paysage professionnel du numérique responsable et de la sobriété numérique en identifiant les métiers émergents et l’évolution des professions existantes. (ii) Dresser une cartographie des formations liées à ce secteur et des compétences autour desquelles il se structure, en ne se limitant pas aux cursus en informatique, mais en adoptant un point de vue pluridisciplinaire et interdisciplinaire. (iii) Favoriser une réflexion collaborative et critique sur les métiers et les compétences et la production de recommandations co-construites entre les différents acteurs du secteur professionnel avec une perspective qui définit des scénarios à l’horizon de 2030 et de 2050, afin de mieux accompagner la transition numérique tout en respectant les principes de la transition écologique.

Le projet RENUM s’appuie sur les résultats d’une recherche exploratoire déjà conduite sur le territoire de Paris Ouest la Défense et sur un réseau académique et professionnel qui permettra d’élargir l’analyse à niveau national. Par ailleurs, son consortium, associant des chercheurs en sciences de l’information et de la communication, en sociologie, en aménagement, en géographie et en informatique, travaillera à la production d’un cadre de recherche interdisciplinaire en SHS propice à la construction d’une posture critique autour du numérique responsable et de la sobriété numérique.

Le mouvement Wikimédia : des projets, des communautés et des communs

Thématique : Traces

Journée d’étude co-organisée par le laboratoire Dicen-Idf,
avec le soutien de l’association Wikimédia France

Vendredi 14 mars 2025, CNAM, Paris
Amphithéâtre Gaston Planté

9h30  – 10h : Ouverture de la journée. Antonin Segault et Marta Severo (Laboratoire Dicen-Idf, Université Paris Nanterre)

10h – 11h : Conférence introductive : Technodiversalité : les défis du projet Abstract Wikipédia. Nathalie Casemajor (Centre Urbanisation Culture Société, Institut national de la recherche scientifique)

11h – 11h30 : Pause café

11h30 – 12h : Explorer la diversité des savoirs et la littératie communautaire dans les événements « Mardi, c’est Wiki » de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) entre 2015 et 2019. Marie Martel (Université de Montréal) et Jean-Michel Lapointe (Université du Québec à Montréal)

12h – 12h30 : Entre wikification de la science et scientifisation des wikis : étude des résidences wikimédiennes dans les institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche en France (2021-2024). Victor Planche, Jeanne Vermeirsche et Ouassim Hamzaoui (Laboratoire des Sciences Juridiques, Politique, Economiques et de Gestion, Université d’Avignon)

12h30 – 13h : Le MOOC Wikidata. Amélie Charles (Laboratoire Dicen-Idf, Université Paris Nanterre et Wikimédia France)
13h  – 14h30 : Pause déjeuner

14h30 – 15h : Dynamiques contributives et synthèse artificielle : quels modèles socio-économiques. Vincent Puig (IRI, Centre Pompidou)

15h – 15h30 : Wikidata et l’éducation populaire. Evelyne Broudoux (Laboratoire Dicen-Idf, CNAM)

15h30 – 15h45 : Pause café

15h45 – 16h15 : Le projet « femmes géographes » sur Wikipédia : analyse d’une participation à un commun du savoir. Odile Chatirichvili (LERASS, Université de Toulouse Jean Jaurès), Mathilde Joncheray (LISST, Université de Toulouse Jean Jaurès), Muriel Lefebvre, Mélanie Le Forestier, Gilles Sahut (LERASS), Marie Juillot (LISST).

16h15- 16h45 : Le multilinguisme dans Wikidata et Wikimédia Commons : analyse comparée des politiques de gouvernance. Sabrina Mac Gregor, Saulnier Claudie et Nathalie Casemajor (Institut National de la Recherche Scientifique), et Stéphane Couture (Université de Montréal)

16h45-17h : Conclusion de la journée. Antonin Segault et Marta Severo (Laboratoire Dicen-Idf, Université Paris Nanterre)

17h – 19h : Remise des Prix de la recherche de l’association Wikimédia France

 Plus d’informations sur le prix sont disponibles sur : https://www.wikimedia.fr/participer-au-prix-wikimedia-de-la-recherche/

Lieu :
Amphithéâtre Gaston Planté
Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
2 rue Conté (attention, pas rue Saint-Martin)
75003 Paris
Salle accessible PMR
Métro : Arts et métiers (lignes 3 et 11)

Inscriptions :
Inscription gratuite mais obligatoire avant le 9 mars 2025
Formulaire d’inscription : https://wikimouv2025.sciencesconf.org/registration (compte sciencesconf nécessaire).
Si vous avez des problèmes avec le formulaire, vous pouvez vous inscrire en envoyant un mail à marta.severo@parisnanterre.fr 

Contact :
Antonin Segault antonin.segault@parisnanterre.fr
Marta Severo marta.severo@parisnanterre.fr

Traces de l’épuisement : entre disparition et revitalisation

Thématiques : Tracesmbre principal

7 février 2025, 13h45-17h30
Salle de conférences, Bâtiment Formation Continue, Université Paris Nanterre

Cette séance du séminaire du thème Traces du laboratoire Dicen-IdF explore les dynamiques  socio-territoriales d’épuisement et de revitalisation, qu’elles soient individuelles, collectives, physiques ou numériques. Dans un contexte marqué par des hypersollicitations croissantes, les territoires, les organisations et les individus voient leurs ressources s’épuiser, qu’il s’agisse d’exploitation touristique, de grands événements (comme les Jeux olympiques ou la Fashion Week) ou de pressions professionnelles et personnelles.

L’épuisement peut entraîner la disparition des traces d’un territoire ou d’un objet, mais il peut aussi ouvrir la voie à des processus de revitalisation, de réinvention ou de détournement. Cette séance s’intéresse à ces phénomènes complexes et à la manière dont les dispositifs d’information et de communication, à travers leurs traces (messages sur les réseaux sociaux, articles de presse, déambulations numériques et physiques, etc.), permettent de les documenter, de les analyser et parfois même de les réactiver.

Programme 

13h45 Ouverture

14h00 Les futurs épuisés : entre traces de la fin et redémarrages forcés
Fabrizio Defilippi, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre

14h30 “Une lecture de L’Épuisé de Gilles Deleuze, entre théorie de la littérature et écriture numérique
Irene De Togni,  Dicen-IdF, Université Paris Nanterre

15h00 Flux vidéo de sommeil: sismographes des états de fatigue et de veille numériques
Eloïse Vo, EPFL/ALICE, Hes-So HEAD

15h30 Pause

15h45 Cartographie des acteurs de la médiation patrimoniale audioguidée
Victoria Laurent, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre et David Francisco, LabSic, Université Paris Nord

16h15 La patrimonialisation de Notre-Dame-des-Landes : vers la revivification des territoires de la lutte
Julien Gaillard, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre 

16h45 Conclusion de la journée

17h00 Fin de la séance

Responsabiliser le numérique : enjeux discursifs et socio professionnels

Thématiques : Tracesmbre principalsponsable de la thématique

Journée d’études

Catalyseur de l’innovation (Tour Coeur La Défense, Paris Ouest la Défense)

1er octobre 2024

Inscription : https://forms.gle/MWQTjPuV82GC6BU87 

Journée d’études organisée par Dicen – Université Paris Nanterre en collaboration avec Paris Ouest la Défense dans le cadre du projet VUES.

Programme

9h-9h15 Accueil
9h15-9h45 Introduction
Marie Claude Jarlegand, Directrice développement économique, POLD
Romain Vindevoghel, chargé de recherche, Université Paris Nanterre

 

Panel n°1 : Approches critiques du numérique responsable

9h45-10h15 L’impératif de la sobriété numérique

Fabrice Flipo, LCSP, Université Paris Cité

10h15-10h45 Le devenir commun des déchets numériques ou les curieux hyperobjets des diggers de l’anthropocène

Laurence Allard, Fasest, Université de Lille-Fasest & Ircav, Université Paris-Sorbonne Nouvelle

10h45-11h15 Le « greenwashing » a-t-il été greenwashé ? Typologie du concept dans les discours de presse sur le numérique responsable
Jeanne Ferrari-Giovanangeli et Céline Morin, Dicen-IDF, Université Paris Nanterre

 

11h15-11h45 Pause

 

Panel n°2 : Imaginaires et discours du numérique responsable dans les organisations

11h45-12h15 Numérique et environnement : quelle responsabilisation pour les think tanks français ?

Fabrizio Defilippi, Dicen-IDF, Université Paris Nanterre

12h15-12h45 À la recherche d’une stratégie communicationnelle pour un numérique responsable à l’université : quels imaginaires ?

Carsten Wilhem et Muriel Béasse, CRESAT, Université de Haute-Alsace

 

12h45-14h Pause déjeuner

 

Panel n°3 : Mettre en place le numérique responsable

14h-14h30 Entre pratiques professionnelles et culture de l’accessibilité numérique

María Inés Laitano et Nicolas Sauret, Laboratoire Paragraphe, Université Paris 8

14h30-15h « Green SEO » et éthique du web : promouvoir une communication numérique responsable et respectueuse de l’environnement

Kouamvi Couao-Zotti, LabFluens, UQAM

15h-15h30 Alt-Impact : un programme ambitieux pour la sobriété numérique

Jean-Marc Pierson, IRIT, CNRS, Université Toulouse 3 Paul Sabatier

 

15h30-16h Pause

 

16h-17h30 Table ronde : pratiques professionnelles du numérique responsable
Modération : Elie Petit, journaliste
Isabelle Bonhomme, Directrice du développement RH et du recrutement, Saint-Gobain
Valérie Reynaud, Manager conseil Numérique Responsable, Digital4Better
Saadia Ayadi, Directrice des systèmes d’information et des télécommunications, POLD
Barbara Bonnefy, Vice-présidente Développement durable et RSE, Université Paris Nanterre

 

17h30-18h Clôture

Contact : Romain Vindevoghel

AAC Responsabiliser le numérique : enjeux discursifs et socio professionnels

Thématique : Traces

Journée d’études

Catalyseur de l’innovation (Paris Ouest la Défense)
1er octobre 2024

Appel à communication
(Télécharger l’appel en format pdf)

Si les dimensions sociales et environnementales du numérique sont prises en compte depuis les années 1990 dans les recherches en informatique (Hilty, Lohmann, Huang 2011), ces questions s’installent progressivement dans le débat public, en France et en Europe au cours des années 2010. Dans la recherche, des travaux en sciences humaines et sociales s’emparent peu à peu de ces problématiques, notamment en abordant la dimension matérielle des infrastructures numériques et l’enjeu de la sobriété numérique (Flipo, Dobré, Michot 2013 ; Lopez 2022). Sur le plan professionnel, les termes de Green IT, IT for Green ou Tech for Good émergent dès le début des années 2000. Des groupes de travail se constituent et cherchent à obtenir une légitimité dans le domaine, en particulier grâce à la constitution de labels. Par exemple, l’association greenit.fr, créée en 2004, se veut être « un lieu de réflexion sur les enjeux de la rencontre entre numérique et développement durable[1] » tandis que l’Institut du Numérique Responsable, né en 2018, propose une charte et un label « NR ». Dans l’enseignement supérieur et la recherche, le GDS EcoInfo dédié à l’étude des impacts environnementaux du numérique est créé en 2012[2]. En 2018, le labo 1 point 5 voit le jour. Il a pour objectif de comprendre les impacts environnementaux des activités scientifiques et de les réduire. Parallèlement, des formations en informatique et en ingénierie intègrent progressivement ces enjeux environnementaux[3], comme le montre le diagnostic de formation VERT Num[4] réalisé en mai 2023. Cette intégration progressive se traduit par des modules, voire des formations entières destinées à l’étude des impacts socio-environnementaux du numérique, comme, au sein de l’École royale polytechnique de Suède.

En France à la fin des années 2010, les questions numérique et socio-environnementale se cristallisent avec les formules « numérique responsable » ou « numérique écoresponsable » (Krieg‑Planque 2009). Au niveau législatif, l’émergence de ce problème public (Neveu 2022) fait l’objet de plusieurs rapports et feuilles de routes réalisés dans le cadre d’une mission interministérielle « numérique écoresponsable ». En 2021, ce travail d’analyse donne lieu au vote de la loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique – dite loi REEN –, qui s’adresse aux consommateurs, aux collectivités locales et aux entreprises. Enfin, en 2024, le métier de « chargé de numérique responsable » est considéré comme un métier émergent par Numeum, un syndicat professionnel de l’industrie du numérique en France.

Le discours du « numérique responsable » est principalement cadré autour de l’impact du numérique sur l’environnement et des moyens requis pour le restreindre. Il se structure autour de deux dynamiques complémentaires. D’une part, il insiste sur le besoin de réduire les conséquences environnementales du numérique en optimisant les dispositifs numériques, par exemple en mettant en œuvre une « conception écoresponsable » des services numériques[5]. D’autre part, il envisage la possibilité de faire du numérique un outil pour le développement durable, par exemple en optimisant certains processus dans le transport ou le stockage (Rasoldier 2024).

Cette journée d’études cherche à comprendre dans quelle mesure le numérique responsable apparaît comme le cadre dominant de réponse au problème public des impacts sociaux et environnementaux du numérique. Elle vise à explorer la façon dont des acteurs investissent ce cadre, le font évoluer ou s’y opposent.

L’approche du « numérique responsable » consistant à le penser uniquement à partir de la question de l’impact sur l’environnement est en effet remise en cause par plusieurs acteurs, qui en pointent les limites. Certains signalent la complexité voire l’impossibilité de la mesure de l’impact du numérique sur l’environnement (Rasoldier 2024). D’autres soulignent que la transition environnementale est aussi une transition sociale : le numérique responsable comprend une dimension sociale parfois peu prise en considération par les acteurs. Plus largement, un discours techno-critique met l’accent sur la dimension occidentalo-centrée du discours lié au numérique responsable. L’absence de remise en cause du système économique et politique dans lequel s’inscrit le développement actuel du numérique s’articule à l’absence des questions sociales liées, par exemple, à l’exploitation des travailleurs de pays en développement pour l’IA (Chabanne et al. 2023).

Ces différentes critiques remettent en cause le cadre conceptuel posé par le discours du « numérique responsable » et conduisent certains acteurs à proposer des alternatives pour étudier les liens entre le numérique et les questions sociales et environnementales. Des propositions autour de la « sobriété » ou de la « frugalité » (Hardy, Saint-Martin, Diminescu 2023 ; Flipo 2020) appliquées au numérique voient le jour, tout comme des ambitions de le rendre plus « inclusif », « éthique », « soutenable » ou en faveur de l’« intérêt général »[6]. D’autres propositions plus radicales suggèrent de s’engager dans une forme de décroissance et de renoncer  à l’usage d’outils vus comme néfastes pour la société et l’environnement (Monnin 2023). Cette évolution du cadre conceptuel va de pair avec une réflexion sur les pratiques de travail et les projets dans lesquels les acteurs s’engagent collectivement et individuellement (Ragueneau, Sabbagh 2024 ; Hardy, Saint-Martin, Diminescu 2023).

Les communications présentées lors de cette journée pourront s’insérer dans un ou plusieurs des axes suivants :

Axe 1 – Imaginer, concevoir et construire le numérique responsable
Le numérique responsable est une notion autour de laquelle s’articulent des pratiques professionnelles et pédagogiques, des formations et des emplois auxquels sont associés des discours portant sur la nécessité de prendre en compte cette notion au sein des organisations. Ce premier axe invite à réfléchir à la façon dont le discours sur le numérique responsable s’incarne dans différentes sphères sociales et aux éléments autour desquels il se structure. Les propositions de communication pourront également porter sur les certifications et labellisations autour du numérique responsable, pour en analyser le contenu ou la circulation au sein des organisations, ainsi que sur les différents manifestes et propositions théoriques sur le numérique responsable, afin de déterminer les façons dont la définition de cette notion se construit.

Axe 2 – Le numérique responsable confronté à d’autres numériques
La question des conséquences sociales et environnementales du numérique n’est pas traitée uniquement à travers le cadre théorique du numérique responsable, qui peut être associé à une forme de dépolitisation de ces enjeux et de greenwashing. Ce deuxième axe est donc consacré à l’étude de propositions alternatives au numérique responsable, qu’elles aient vocation à le compléter ou à offrir un cadre de réflexion radicalement différent. Il pourra accueillir des propositions portant sur des notions – comme celles de « sobriété »[7], de décroissance numérique ou de « démantèlement » (Bonnet, Landivar, Monnin 2021)  du numérique (Couillet, Poissonnier 2023) par exemple. Les propositions portant sur des pratiques pédagogiques et professionnelles alternatives, ou encore sur des communautés structurées autour de la remise en question du recours massif au numérique, sont également bienvenues.

Axe 3 – Évolutions des pratiques professionnelles du numérique responsable
En complément des réflexions portant sur la construction d’un cadre théorique propre au « numérique responsable », ce troisième axe propose d’explorer l’évolution des pratiques professionnelles de celles et ceux qui œuvrent pour réduire les impacts socio-environnementaux du numérique ou qui se servent du numérique pour des missions sociales et environnementales. Les propositions pourront témoigner des pratiques se situant dans le cadre du numérique responsable, déployées par des chargés de numérique responsable ou des responsables RSE dans les entreprises. Elles pourront également évoquer des pratiques moins visibles, en apparence peu liées au cadre du numérique responsable, mais qui pourtant articulent numérique et questions socio-environnementales : « travailleurs du clic » pour les IA (Casilli 2019), « travailleurs du dernier kilomètre », « maraudes numériques » (Quiblier, Poncet-Bernard 2022), ateliers de réparation (Nova, Bloch 2020), installations d’infrastructures (Cellard, Marquet 2023), etc. L’objectif est ici d’observer la diversité de l’évolution des pratiques professionnelles pour comprendre la transformation d’un champ professionnel.

Calendrier

  • 31 juillet 2024 : Échéance de réception des propositions de communication
  • 26 août 2024 : Notification d’acceptation de la proposition
  • 1er octobre 2024 : Tenue de la journée d’études

Les participants et participantes sont invités à soumettre une proposition de 3000-3500 signes (bibliographie non comprise). Les résumés préciseront l’ancrage disciplinaire, la question de recherche, les méthodes adoptées, les matériaux empiriques et les résultats de l’analyse. Les interventions pourront prendre la forme d’une analyse théorique ou d’un retour d’expérience. Elles sont à envoyer à msevero@parisnanterre.fr et emourati@parisnanterre.fr.

La journée d’études est organisée par le laboratoire Dicen-IdF et l’Université Paris Nanterre en collaboration avec le Catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat de Paris Ouest La Défense.

Elle se tiendra au Catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat de Paris Ouest La Défense : 110, esplanade du Général de Gaulle, 92400 Courbevoie.

Comité d’organisation :
Eleni Mouratidou, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre
Marta Severo, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre
Mathilde Vassor, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre
Romain Vindevoghel, Dicen-IdF, Université Paris Nanterre

Bibliographie

BERTHOUD, Françoise et PARRY, Marianne, 2010. « Évaluation des impacts environnementaux de l’informatique. Quels outils ? Quelles limites ? », Terminal. Technologie de l’information, culture & société [en ligne], n° 106‑107. DOI : https://doi.org/10.4000/terminal.1794 [consulté le 21 juin 2024].

BONNET, Emmanuel, LANDIVAR, Diego et MONNIN, Alexandre, 2021. Héritage et fermeture : une écologie du démantèlement. Paris : Éditions Divergences.

CARNINO Guillaume et MARQUET Clément, 2018. « Les datacenters enfoncent le cloud : enjeux politiques et impacts environnementaux d’internet », Zilsel, n° 3, p. 19-62.

CASILLI, Antonio, 2019. En attendant les robots. Enquête sur le travail du clic. Paris : Seuil.

CELLARD, Loup et MARQUET, Clément, 2023. « Frictions sous-marines », Revue d’anthropologie des connaissances [en ligne], vol. 17, n° 4. DOI : https://doi.org/10.4000/rac.31070 [consulté le 28 mai 2024].

CHABANNE, Simon, COUILLET, Romain, BOURMONT, Céleste DE, DEMARS, Pierre-Thomas, GIRARD, Valentin, HODENCQ, Sacha, MIGNEREY-KOELSCH, Julie et POISSONNIER, Grégoire, 2023. « Les impacts sociaux du numérique, grands oubliés de la transition écologique ? », GRETSI 2023, 1 septembre 2023.

COUILLET, Romain et POISSONNIER, Grégoire, 2023. « Pourquoi et comment démanteler le numérique ? », GRETSI 2023, 1 septembre 2023.

FLIPO, Fabrice, DOBRÉ, Michelle et MICHOT, Marion, 2013. La face cachée du numérique. L’impact environnemental des nouvelles technologies. Montreuil : L’Échappée.

FLIPO, Fabrice, 2020. L’impératif de la sobriété numérique : l’enjeu des modes de vie. Paris : Éditions Matériologiques.

HARDY, Antoine, SAINT-MARTIN, Arnaud et DIMINESCU, Dana, 2023. « La frugalité contre l’extractivisme ? », Socio. La nouvelle revue des sciences sociales, n° 17, p. 9‑31.

HILTY, Lorenz, LOHMANN, Wolfgang et HUANG, Elaine M., 2011. “Sustainability and ICT – An overview of the field”, Notizie di POLITEIA, n° 104, p. 13-28. DOI : 10.5167/UZH-55640. [Consulté le 28 mai 2024].

KRIEG-PLANQUE, Alice, 2009. La notion de «formule» en analyse du discours. Cadre théorique et méthodologique. Besançon : Presses Universitaires de Franche-Comté.

LOPEZ, Fanny, 2022. À bout de flux. Paris : Divergences.

MONNIN, Alexandre, 2023. Politiser le renoncement. Paris : Divergences.

MONNOYER-SMITH, Laurence, 2017. « Transition numérique et transition écologique », Annales des Mines − Responsabilité et environnement. N° 87 (3) : 5.

NEVEU, Érik, 2022. Sociologie politique des problèmes publics. Paris : Armand Colin.

NOVA, Nicolas et BLOCH, Anaïs, 2020. Dr. Smartphones: an ethnography of mobile phone repair shops. Lausanne : IDP.

QUIBLIER, Agathe et PONCET-BERNARD, Valentine, 2022. « L’aller-vers numérique, un outil pour les associations communautaires travaillant auprès des travailleur.se.s du sexe », Cahiers de l’action, vol. 2, n° 59, p. 44‑54.

RAGUENEAU, Olivier et SABBAGH, Audrey, 2024. “From carbon to meaning: Experimenting for sustainable science”, One Earth, vol. 7, n° 5, p. 747‑750.

RASOLDIER, Aina, 2024. Comment évaluer le potentiel d’une solution numérique face à l’urgence écologique? Application aux plateformes de covoiturage régulier à l’échelle locale. Thèse de doctorat en Informatique. Grenoble : Université Grenoble Alpes.

[1] https://www.greenit.fr/definition/

[2] https://ecoinfo.cnrs.fr/le-gds-ecoinfo/

[3] https://www.info.gouv.fr/upload/media/content/0001/08/aa02e4ccab062c11ac19387b055e539b5401bec9.pdf

[4] https://www.info.gouv.fr/upload/media/content/0001/08/aa02e4ccab062c11ac19387b055e539b5401bec9.pdf

[5] https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/5818-le-guide-de-la-communication-responsable-nouvelle-edition-enrichie-9791029715730.html

[6] https://www.cap-com.org/actualit%C3%A9s/retour-sur-le-rendez-vous-du-numerique-dinteret-general

[7] Lean ICT : pour une sobriété numérique, rapport du groupe de travail dirigé par Hugues Ferreboeuf pour le think tank The Shift Project, 2018.

Séminaire traces et militantisme

Thématique : Traces

Février 16 @ 14h – 17h30

Nous avons le plaisir de vous inviter au séminaire du thème Trace autour de  «  Traces et militantisme » qui se tiendra le 16 février à partir de 14h à l’Université Paris Nanterre (Batiment Max Weber – Amphi au rdc).

14h15 Céline Morin, Le défi de l’implicite politique dans les traces numériques antiféministes

14h35 Chloé Mertz, Montrer la lutte antinucléaire, un mode de faire « féminin » ? : récits filmiques de militantes antinucléaires françaises

14h55 Eleni Mouratidou, Les traces de l’archive « Rana Plazza 2013 » dans les discours éco-responsables de l’industrie de la mode. Militantisme & stratégies

15h15 1ere discussion

15h45 Pause

16h05 – Mathilde Vassor et Marta Severo, la patrimonialisation des alpes, entre traces militantes et traces controversées

16h25 – Maryse Carmes, Ecopolitique « des traces » en sciences participatives : pluralité des figures et incarnations « militantes» des métrologies environnementales distribuées

16h45 – 2eme discussion

17h10 Fin de la séance

Modération : Lisa Chupin, Claire Scopsi

TRAJECTOIRES D’IMPLICATIONS. Participation publique, productions matérielles et environnements numériques dans les SHS

Thématiques : Tracessponsable de la thématique

Cette rencontre réunira des acteurs académiques et non académiques qui ont développé des trajectoires d’implication dans leur recherche en SHS. Lors de cette journée, nous échangerons à propos des conditions matérielles de ces trajectoires et de la manière de les représenter visuellement.

Programme

9h        Accueil café

9h30   Présentation de trajectoires
CINEMAF, Monica Heintz (Université Paris Nanterre)
Controverses en action, Thomas Tari
Cov’Culture, Sarah Montero (Université Bordeaux Montaigne) et Aurélie Chêne Giraux (Université Jean Monnet Saint-Etienne)
RePiT — (Re)play it again, Baptiste Buob (Université Paris Nanterre),
Jérémy Demesmaeker et Laurence Maillot (Dodescaden)
Minga Multimedia de Arte y Tecnología – mMAT, Fredy Vallejos et Alexander Duque Garcia (Universidad de las artes, Équateur)

10h45  Annotation des cartes – Café

11h15  Présentation de trajectoires
Devenez modérateurs, devenez modératrices, Valentine Crosset (Sciences Po)
Extreme Citizen Science, Fabien Moustard (UCL)
Ateliers de situation interculturelle, Anthony Grégoire (Université de Montréal), Manon Deschenes (Ville de Québec)
Shaping AI, Pauline Gourlet (Sciences Po)
A l’ombre des bibliothèques, Clément Bert-Erboul (Université Sorbonne Nouvelle)

12h30 Annotation des cartes

13h Déjeuner

14h15  Présentation de trajectoires
Encyclopédie Atikamekw, Nathalie Casemajor (INRS, Canada) et Thérèse Ottawa (Wikimédia Canada)
Le sommet qui cache la montagne, Simon Dumas Primbault (EPFL)
Generic visuals in the news, Giorgia Aiello (University of Leeds and University of Bologna)
COESO, Alessia Smaniotto (EHESS)
Captotheque, Laurence Allard (Université de Lille)

15h30 Annotation des cartes – café

16h  Présentation de trajectoires
Experimental audience metrics with the Royal Danish Theatre, Anders Kristian Munk (Aalborg University)
Sur les éternités et la mort numérique, Fanny Georges (Université Sorbonne Nouvelle)
Neurodiversités, Lucas Fritz (Université Paris Nanterre)
Infrastructuring care, Sol Martinez Demarco (Universität Tübingen)

17h15 – Annotation des cartes

17h45 Restitution & bilan

18h30       Cocktail

Inscription
La matinée est ouverte au public dans la limite des places disponibles. Inscriptions à trajectories@liste.parisnanterre.fr

Informations pratiques
Bâtiment Max Weber
Campus Université Paris Nanterre
200 Av. République
92001 Nanterre
RER A : Nanterre Université

ANR COLLABORA – Création, documentation et valorisations collaboratives des cultures et des patrimoines

Projet de recherche Dicen-IdF issu de l’appel à projets de recherche générique ANR 2018

Durée : 2019-2023

Partenaires : Dicen-Idf (Université Paris Nanterre)

Budget global : € 295K

Porteur du projet : Marta Severo

Contacts : Marta Severo

Membres de Dicen-Idf participant au projet : C. Scopsi, L. Barbe, M. Severo, A. Segault.

Résumé
Ces dernières années, le développement des technologies numériques a donné un nouvel essor à la figure de l’amateur. Le web, d’abord avec les blogs et ensuite avec les réseaux sociaux et les plateformes collaboratives, a offert de nouveaux espaces dans lesquels le pro-amateur peut trouver un terrain ouvert et démocratique où il peut s’exprimer et obtenir une reconnaissance aux côtés de l’expert officiellement chargé de la construction de la connaissance.
Ce phénomène a touché particulièrement le domaine de la culture. Face à cette nouvelle donne, les institutions culturelles ont porté un intérêt croissant à la création de démarches participatives et au rôle qu’y pourrait jouer le numérique dans leurs activités de médiation et de valorisation. La préoccupation des institutions culturelles est, non seulement de mieux comprendre ces phénomènes de construction participative de savoirs, mais surtout d’orienter l’énergie et l’enthousiasme des amateurs vers l’enceinte des musées, archives, bibliothèques, théâtres, etc. Les plateformes contributives culturelles – tout dispositif numérique qui permet à des amateurs, ou plus généralement à des citoyens, de contribuer à la construction de savoirs liés à des objets culturels en interaction avec une ou plusieurs institutions culturelles – se sont affirmées comme une réponse à ce besoin.
Même si un certain nombre de plateformes contributives culturelles ont été lancées pour inviter les amateurs à participer à la définition des connaissances et savoirs culturels et patrimoniaux, les rapports entre institutions et amateurs qui s’instaurent à travers ces dispositifs ne sont pas toujours linéaires et transparents. Si l’institution voit le besoin d’interagir avec ces figures clés, elle a en même temps du mal à leur donner une place qui préserverait leur liberté d’expression. De même, les amateurs qui commencent leur activité en autonomie sont souvent attirés par le cadre institutionnel qui peut donner de la reconnaissance ou de la visibilité à leur action. Cependant, dans ce cadre institutionnel, ils ne sont pas toujours à l’aise.
Aujourd’hui, la recherche académique sur ce sujet, notamment en France, n’est pas encore assez développée pour apporter un support au monde associatif et institutionnel dans cette ouverture vers le citoyen. En particulier, il n’y a pas encore une expertise scientifique et technique qui permette la diffusion de plateformes numériques en tant que moyen de construction d’une approche collaborative des connaissances. En partant de ce constat, le projet COLLABORA vise à développer une réflexion théorique, empirique et politique à propos de nouvelles plateformes numériques contributives de création, documentation et valorisation des cultures et des patrimoines. Pour ce faire, la coordinatrice du projet fédérera dans une seule équipe interdisciplinaire les expertises nécessaires afin d’atteindre trois objectifs: un objectif théorique (épistémologie des plateformes) ; un objectif empirique (usages des plateformes) ; un troisième objectif politique (plateformes en action). Du point de vue théorique, en interrogeant les modèles épistémiques et politiques de ces plateformes, entre sciences participatives et pratiques amateur, ce projet a l’ambition de proposer une nouvelle approche privilégiant la relation entre amateurs et institutions et l’analyse des plateformes en tant que « cadre frontière » commun aux différents acteurs qu’y agissent. A partir de ce cadre théorique et de l’analyse des usages des plateformes existantes, ce projet prévoit comme étape ultime la co-création de recommandations et leur validation à travers la co-création d’une plateforme, en engageant dans cette démarche les principaux acteurs du projet : les institutions, les amateurs, les chercheurs et les ingénieurs.

Wikipédia et les wikis, objets de médiation et de transmission des savoirs

Thématique : Traces


18 juin 2019, amphithéâtre Gaston Planté, CNAM, Paris

Journée d’étude portée par l’EA DICEN, dans le cadre des projets 
ANR Collabora et Wikipatrimoine (Labex Les Passés dans le présent)

9h30 – Introduction, Lionel Barbe, Université Paris Nanterre, et Marta Severo, Université Paris Nanterre/IUF

9h45 – Première session. Wikipédia : outil d’innovation pédagogique.

  • Utiliser Wikipédia en classe, Mathieu Denel, Wikimédia France
  • Projet collaboratif sur Wikipédia comme moteur de l’ouverture des données : l’exemple des voies de Lyon, Benoît Prieur, Université Paris Nanterre

10h30 – 15 ans après. Pratique et analyse subjectives d’un contributeur et chercheur sur Wikipédia,Alexandre Moatti, Université Paris-Diderot

11h15 – Pause

11h45 – Deuxième session. Citer Wikipédia : de bons et des mauvais usages.

  • Que révèle l’usage de références à Wikipédia dans les billets de blog des chercheurs ? Camille Claverie, Université Paris Nanterre et Elsa Poupardin, Université de Strasbourg
  • Wikipédia a-t-elle droit de cité à l’université ? Barbara Sémel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Cartographie des chaînes de télévision en continu dans le monde à partir des données de Wikipedia, Denis Teyssou, Medialab R&D Agence France-Presse

12h45 – Pause déjeuner

14h15 – Troisième session. Construction et transmission des savoirs.

  • Enjeux institutionnels et normatifs de contribution aux notices Wikipédia sur les risques professionnels : une symbiose entre innovation pédagogique et recherche-action, Marie-Noëlle Doutreix, Université Paris 3, et Lucile Desmoulins, Université Paris-Est Marne-la-Vallée
  • Constituer et valoriser des corpus littéraires numériques avec Wikisource, Philippe Gambette, Université Paris-Est Marne-la-Vallée Nadège Lechevrel, Eptica, Caroline Trotot, Université Paris-Est Marne-la-Vallée
  • Devenir wikipédien : des carrières de contributeurs ?, Léo Joubert, Aix-Marseille Université

15h15 – Quatrième session. Usages controversés de Wikipédia.

  • Collaborative Authorship and Neutral Point of View. Ideological Biases of Wikipedia, Krzysztof Gajewski, Polish Academy of Sciences
  • Controversial scientific issues in Wikipedia: a comparative study across language versions,Eduard Aibar, Universitat Oberta de Catalunya
  • Y a-t-il de l’espace pour les climato-sceptiques sur Wikipédia? Une étude de cas sur 93 articles de Wikipédia en portugais, Bernardo Esteves Gonçalves da Costa, Universidade Federal do Rio de Janeiro, et Henrique Luiz Cukierman, Universidade Federal do Rio de Janeiro
  • Wikipedia, le cours STS que chacun peut améliorer, Alexandre Hocquet, Université de Lorraine

16h30 Conclusion, Lionel Barbe, Université Paris Nanterre

Lieu : Amphithéâtre Gaston Planté, CNAM
2 rue Conté, 75003 Paris
Métro Arts et Métiers

Inscriptions : https://www.eventbrite.com/e/wikipedia-et-les-wikis-objets-de-mediation-et-de-transmission-des-savoirs-journee-detudes-tickets-62255442705

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