Archives férier 2022

    • Enjeux de l’indexation à l’heure de l’intelligence artificielle
    • Publié le 23 février 2022 par Claire Scopsi dans
    • forme abstraite
      Séminaire Dicen, thème Editorialisation, patrimonialisation, autorité  9 mars 2022 14h00-17h00  Modalité : présentiel + accès à distance 2 rue Conté Salle 30-1-16 au 1er SOUS SOL dans le « bâtiment » au centre de la cour face au porche.   Programme  (les temps d’intervention comprennent les échanges avec la salle)   14h00-14h30 Evelyne Broudoux Indexation et autorité 14h30-15h15 Muriel Amar L’indexation comme une pratique (professionnelle) de construction publique du sens (titre provisoire) De ce point de vue, l’indexation repose sur deux fondements linguistiques : la thématisation (construction des thèmes et nomination des thèmes) et la référenciation (accès par des mots à un univers de choses : on utilise des mots en indexation non pour ce qu’ils signifient mais pour leur capacité à désigner des choses – informations, documents, segments, ressources etc.). Plusieurs manières de thématiser et de référencer conduisent à identifier deux types d’indexation, l’une lexicale l’autre discursive : ces deux types d’indexation sont saisis dans les pratiques en fonction des contextes documentaires (nécessité ou non d’intermédiaire humain et textuel notamment). C’est le contexte documentaire (corpus clos/corpus ouvert, données massives, données sélectives, etc.) qui pèse sur le choix d’un type d’indexation (humaine, automatique, mixte ; lexicale ou discursive dans la typologie que je propose). Dans tous les cas de figures, un travail de petites mains, dont le caractère invisible et inachevé, collectif et donc peu identifiable fait partie de la réussite…   Pause 15h30-16H00 Claire Scopsi Donner accès aux captations des procès  filmés des attentats du 13 novembre 2015 : indexation ou intelligence artificielle ? Le contexte légal des procès filmés et les caractéristiques du procès dit « des attentats du Bataclan » (9 mois de procès, 7 caméras). Volumétrie des captations et problématique des points d’accès aux Archives Nationales et les raisons du choix d’une indexation manuelle. Le dispositif d’indexation mis au point avec Annotate, et son articulation avec une éventuelle opération de reconnaissance automatique de la parole. 16h00-16h15 Gilles Bertin : Annoter les partitions de la Bnf avec Annotate. Présentation des annotations internes aux partitions numérisées de la Bnf avec Annotate. L’objectif est de produire des corpus annotés pour l’apprentissage profond de la reconnaissance automatique des partitions. 16h15-17h00 Romain Bigay : Le taggage collaboratif des webradios musicales (sujet provisoire)
    • ANR COLLABORA – Création, documentation et valorisations collaboratives des cultures et des patrimoines
    • Publié le 10 février 2022 par Marta Severo dans
    • Projet de recherche Dicen-IdF issu de l’appel à projets de recherche générique ANR 2018 Durée : 2019-2023 Partenaires : Dicen-Idf (Université Paris Nanterre) Budget global : € 295K Porteur du projet : Marta Severo Contacts : Marta Severo Membres de Dicen-Idf participant au projet : C. Scopsi, L. Barbe, M. Severo, A. Segault. Résumé Ces dernières années, le développement des technologies numériques a donné un nouvel essor à la figure de l’amateur. Le web, d’abord avec les blogs et ensuite avec les réseaux sociaux et les plateformes collaboratives, a offert de nouveaux espaces dans lesquels le pro-amateur peut trouver un terrain ouvert et démocratique où il peut s’exprimer et obtenir une reconnaissance aux côtés de l’expert officiellement chargé de la construction de la connaissance. Ce phénomène a touché particulièrement le domaine de la culture. Face à cette nouvelle donne, les institutions culturelles ont porté un intérêt croissant à la création de démarches participatives et au rôle qu’y pourrait jouer le numérique dans leurs activités de médiation et de valorisation. La préoccupation des institutions culturelles est, non seulement de mieux comprendre ces phénomènes de construction participative de savoirs, mais surtout d’orienter l’énergie et l’enthousiasme des amateurs vers l’enceinte des musées, archives, bibliothèques, théâtres, etc. Les plateformes contributives culturelles – tout dispositif numérique qui permet à des amateurs, ou plus généralement à des citoyens, de contribuer à la construction de savoirs liés à des objets culturels en interaction avec une ou plusieurs institutions culturelles – se sont affirmées comme une réponse à ce besoin. Même si un certain nombre de plateformes contributives culturelles ont été lancées pour inviter les amateurs à participer à la définition des connaissances et savoirs culturels et patrimoniaux, les rapports entre institutions et amateurs qui s’instaurent à travers ces dispositifs ne sont pas toujours linéaires et transparents. Si l’institution voit le besoin d’interagir avec ces figures clés, elle a en même temps du mal à leur donner une place qui préserverait leur liberté d’expression. De même, les amateurs qui commencent leur activité en autonomie sont souvent attirés par le cadre institutionnel qui peut donner de la reconnaissance ou de la visibilité à leur action. Cependant, dans ce cadre institutionnel, ils ne sont pas toujours à l’aise. Aujourd’hui, la recherche académique sur ce sujet, notamment en France, n’est pas encore assez développée pour apporter un support au monde associatif et institutionnel dans cette ouverture vers le citoyen. En particulier, il n’y a pas encore une expertise scientifique et technique qui permette la diffusion de plateformes numériques en tant que moyen de construction d’une approche collaborative des connaissances. En partant de ce constat, le projet COLLABORA vise à développer une réflexion théorique, empirique et politique à propos de nouvelles plateformes numériques contributives de création, documentation et valorisation des cultures et des patrimoines. Pour ce faire, la coordinatrice du projet fédérera dans une seule équipe interdisciplinaire les expertises nécessaires afin d’atteindre trois objectifs: un objectif théorique (épistémologie des plateformes) ; un objectif empirique (usages des plateformes) ; un troisième objectif politique (plateformes […]