Archives septembre 2023- Séminaire commun Recherches croisées en Education artistique et culturelle : INSEAC & INSPE Bretagne, en partenariat avec l’ENSTA Bretagne
- L’égalité et l’accès à l’EAC Cas d’études, retours d’expériences, présentation de recherches doctorales Invités : Nicolas TOCQUER est directeur de l’INSPE de Bretagne. Nathalie BONNETON-BOTTE est membre du laboratoire de psychologie cognition, comportement et communication (LP3C ; EA1285) et membre associée du centre de recherche sur l’éducation, l’apprentissage et la didactique (CREAD ; EA3875). Agnès GRIMAULT LEPRINCE, Centre de recherches sur l’éducation, les apprentissages, et la didactique (CREAD) Arènes INSPE de Bretagne Université de Bretagne occidentale (UBO) Cécile PLAUD est Chercheure en sciences de l’éducation à l’ENSTA Bretagne et au laboratoire FoAP, (Formation et apprentissages professionnels). Vincent RIBAUD est enseignant-chercheur en ingénierie du logiciel et en vérification formelle par model-checking à l’Université Bretagne Occidentale et au LABSTICC (Laboratoire des sciences techniques de l’information, de la communication et de la connaissance) Bibliographie Agnès GRIMAULT-LEPRINCE : « La fabrique des adolescent·es : avec ou contre l’école ? L’intégration culturelle à l’école et dans les loisirs à 13-14 ans », Revue française de sociologie, 2022/3-4 (Vol. 63), p. 377-416. URL : https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2022-3-page-377.htm Cécile PLAUD, Vincent RIBAUD : Les filles qui, l codent l créent et équilibre : des dispositifs pour valoriser le numérique et les sciences au féminin du primaire au lycée, Forum Recherche et Education #07, Région académique de Bretagne, May 2023, Morlaix, France Catherine ADAM, Cécile PLAUD : Quand un projet de recherche international se fait accom-pagnateur d’un parcours doctoral : retours d’expériences des actrices, Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur, 2023 Cécile PLAUD : Genre féminin et ingénierie, une équation impossible à résoudre? Un éclairage sous l’angle des tabous, Cécile Plaud, « Tabous » d’ingénieur.es. Interroger les « tabous » dans les activités et formations d’ingénieur.es, Réseau Ingénium, Dec 2022, Paris, France Cécile PLAUD : Mixité. 25% de filles en Numérique et sciences informatiques : une construc-tion sociale ?, Réussir avec le numérique., Territoire Numérique Educatif en Finistère. Région académique de Bretagne, Dec 2022, Quimper, France
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 12 avril, Guingamp : DEMOS – Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale, un dispositif au service de l’égalité ?
- Invitées : Bénédicte HAVARD DUCLOS et Indiana WOLLMAN En quoi le dispositif Demos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) peut-il être au service d’une politique de lutte contre les inégalités sociales ? Pour répondre à cette question, Bénédicte Havard Duclos, et Indiana Wollman, coordinatrice de la recherche et de l’évaluation à la Cité de la musique – Philharmonie de Paris, en charge des projets éducatifs L’enfant à qui est enseignée la musique classique acquiert des pratiques et des savoirs pour la musique : il apprend à l’écouter, la jouer, la lire, s’exprimer à son sujet en développant connaissances, sensibilité et attention. Mais il expérimente aussi, par la musique, un certain rapport au monde et aux autres, une certaine place dans la cité : dans la confrontation à ceux qui l’initient et avec qui il est initié, il intériorise un rapport à l’effort et au plaisir, un sentiment quant à sa propre (il)légitimité culturelle, expérimente des rapports de coopération ou de compétition. Ces deux dimensions des apprentissages, et plus largement de la socialisation, sont très dépendantes des modes et des cadres concrets de transmission et d’appropriation de la musique. La comparaison de la pratique musicale des autodidactes avec celle des élèves des écoles de « musiques actuelles » a déjà montré que les modes de formation comptent plus encore dans les manières de faire et de penser la musique que les esthétiques musicales enseignées. Au-delà même de la musique, ces modes de formation modèlent, renforcent ou mettent en veille des systèmes de valeurs politiques construisant une société plus égalitaire ou, au contraire, plus hiérarchisée. L’apprentissage d’un instrument de musique s’est longtemps confondu avec la pratique du chant et de la danse, et jouer de la musique était associé à d’autres activités sociales – religieuses, rituelles, festives, domestique… Bénédicte Havard Duclos est maître de conférences en sociologie, université de Brest, laboratoire d’études et de recherches en sociologie. Indiana Wollman est aussi chercheuse en neurosciences cognitives de la musique. Après des études de physique fondamentale, elle a effectué une thèse de doctorat à Sorbonne Université en collaboration avec le laboratoire de S. McAdams de l’Université McGill portant sur les mécanismes cognitifs sous-tendant l’intégration audio-tactile chez les violonistes. Elle a poursuivi ses recherches en neuroimagerie dans le laboratoire de R. Zatorre de l’Université McGill sur la plasticité cérébrale associée à l’apprentissage du violoncelle. Ses recherches actuelles portent sur l’apprentissage musical en contexte social et ses impacts sur le développement des enfants, mais également sur les phénomènes d’attention et de prédiction dans des flux auditifs, et les émotions en musique. Bibliographie : Bénédicte Havard-Duclos, « Une socialisation démocratique pour et par la musique classique : le cas d’un orchestre Démos », in A. Jonchery, S. Octobre (sous la dir.), L’éducation artistique et culturelle. Une utopie à l’épreuve des sciences sociales, coll Questions de culture, Ministère de la culture / Presses de sciences po, p. 221-242. Claudia Fritz, Joseph Curtin, Jacques Poitevineau, Hugues Borsarello, Indiana Wollman, et al.. Soloist evaluations of six Old Italian and six […]
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 8 mars 2024, Guingamp : Donner corps à la pratique de la danse en milieu scolaire
- Invitées : Christine GRAZ et Marion LEVY « Étudiée à la fois à travers le prisme de l’éducation physique et sportive, de l’enseignement artistique ou de l’éducation artistique et culturelle, la danse en milieu scolaire se positionne sur de nombreux enjeux éducatifs et regorge de plus-values pédagogiques. Vecteur d’excellence, de bien-être et d’égalité des chances, la danse permet aux élèves de : – Travailler au sein d’un groupe en mutualisant les compétences de chacun afin de composer et d’interpréter une chorégraphie collective ; – Développer une culture de l’empathie basée sur le respect de l’autre et des valeurs solidaires, notamment en faveur d’une plus grande mixité entre les filles et les garçons ; – Valoriser une contribution personnelle au sein d’un collectif en partageant un propos auprès d’un public ; – Améliorer la confiance en soi et l’écoute de son propre corps pour une meilleure gestion de son bien-être physique, mental et social, notamment grâce au travail mené sur la respiration, la concentration, ou encore les émotions ; – Apprendre à appréhender l’espace scénique et à s’affirmer en public ; – Nourrir sa créativité par la rencontre d’artistes et la pratique ; – Aborder des œuvres de différents répertoires pour construire un imaginaire aux références et esthétiques plurielles ; – Ouvrir son regard sur le monde en découvrant différentes esthétiques et en explorant la diversité culturelle dont celles-ci émanent. » Danseuse et chorégraphe, Christine Graz a été formée à la danse contemporaine au CNDC d’Angers sous la direction artistique d’Alwin Nikolaïs puis a rejoint sa compagnie française. Elle a pu approfondir son enseignement et son approche de la danse au travers des notions de « Décentrement », « Geste Unique », « Abstraction » et « Poésie du geste ». Elle a été membre co-fondateur de la compagnie Beau Geste (Dominique Boivin) et a participé à de nombreuses créations, cherchant à concilier cette transmission avec les problématiques du monde actuel. Elle fait actuellement partie du collège de l’inspection danse du Ministère de la Culture. Marion Lévy, danseuse et chorégraphe, directrice artistique du Rebond, nouveau lieu de création en Côte d’Armor, est artiste associée de l’INSEAC et du Théâtre du Champ au Roy. Elle est directrice artistique de la cie Didascalie soutenue par la Drac Bretagne au titre de l’aide au conventionnement.
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 2 février 2024, Guingamp : Les enjeux démocratiques de l’EAC : la question de l’égalité au fondement du 100%EAC
- Invitée : Marie-Christine BORDEAUX Les enjeux d’universalité de l’accès à l’EAC pour tous peuvent s’interpréter comme une des déclinaisons possibles du projet politique global de démocratisation culturelles, surtout dans une République dont l’une des valeurs cardinales est l’égalité. Marie-Christine Bordeaux distingue ce projet de démocratisation de certaines stratégies d’éducation artistique et culturelle pensées avec des outils de massification : “Le véritable enjeu nous parait être celui de la construction d’un modèle démocratique (une éducation artistique concrètement accessible à tous), qui ne soit pas conçu selon les règles de la cité industrielle (une éducation artistique de masse). Les conditions en sont déjà connues. Elles relèvent d’une politique de soutien, de renforcement des compétences et de développement durable : formation des acteurs, création de ressources, réseaux de coopération, échanges de bonnes pratiques, accompagnement des projets, juste rémunération de l’intervention artistique, articulation entre un projet global et des appropriations et des mises en œuvre locales. « Bibliographie Marie-Christine Bordeaux, « Pour la généralisation de l’éducation artistique et culturelle par les territoires », Nectart, n°4, 2017, p. 57-65 Marie-Christine Bordeaux, « L’éducation artistique et culturelle à l’épreuve de ses modèles », Quaderni, 92, « Les artistes à l’école : fin d’une illusion ou utopie d’avenir ? », hiver 2016-2017, p. 27-35 Marie-Christine Bordeaux, « Les résidences d’artistes à l’école : genèse, permanences et émergences », Questions de communication, Série Actes, 35, « Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles », 2016 Wolfgang Schneider, Jean-Pierre Saez, Marie-Christine Bordeaux, Christele Hartmann-Fritsch (dir.) (2014), Pour un droit à l’éducation artistique. Un plaidoyer franco-allemand / Das Recht auf kulturelle Bildung. Ein deutsch-französisches Plädoyer, Berlin : B & S Siebenhaar Verlag OHG (ouvrage bilingue) Marie-Christine Bordeaux, François Deschamps, 2013, Éducation artistique : l’éternel retour ? Une ambition nationale à l’épreuve des territoires, Toulouse : Ed. de l’Attribut, 2013
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 1er février 2024, théâtre du champ au Roy à Guingamp : La voyageuse de la nuit
- Invitée : Laure ADLER, journaliste française, biographe, essayiste, spécialiste de mouvements féministes. En compagnonnage avec Emmanuel Ethis, actuel recteur de l’académie de Bretagne, elle est fidèle à ses engagements en faveur de la transmission de la culture auprès des nouvelles générations et, à cet égard, préside le Conseil de perfectionnement du Cnam-Inseac à Guingamp. Rencontre animée Emmanuel ETHIS, Vice-président du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle recteur de l’académie de Rennes, professeur en sciences de l’information et de la communication « C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ? Il s’avère que dans une multitude de domaines, scientifique, philosophique, artistique, seul un certain âge permet l’abandon et la licence – nécessaires à la poursuite de ses profondes intuitions. En nous libérant de certaines conventions ou codes sociaux qui emprisonnent, l’âge deviendrait en somme un privilège, un ferment de création, la plage de tous les possibles. Plus de cinquante ans après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir, La vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude. » Bibliographie Laure ADLER : La Voyageuse de nuit, Grasset, Essais et documents, 2020, 224 p.
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 12 janvier 2024 : Réactualisation de la mythologie grecque concernant la femme d’aujourd’hui et la mère adolescente
- Invitée : Antigone Mouchtouris Antigone Mouchtouris, sociologue de la culture à l’Université de Lorraine, vient présenter ses derniers travaux, notamment sur la place des figures féminines dans la mythologie grecque et sur les recherches qu’elle a menée avec Camille Ponsin, Sage-femme, au sujet des mères adolescentes. En croisant ces deux thèmes, il s’agit bien de tendre un miroir aux multiples facettes dans lequel nous pouvons appréhender la pluralité et la complexité d’être femmes depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. La réactualisation de la pensée grecque est l’une des pistes fécondes pour aborder des sujets contemporains, voire d’actualité, tels que la situation des mères adolescentes aujourd’hui. En effet, en dépit des moyens contraceptifs de plus en plus fiables, le phénomène des mères adolescentes persiste. Il y a des raisons profondes qui poussent une jeune femme à devenir mère. Cette maternité précoce démontre qu’à travers son corps, elle revendique une place particulière. Sur cette adolescente et mère à la fois, la société ne pose pas que des regards bienveillants : quinze ans et déjà mère… Antigone Mouchtouris présente le vécu et ce que signifie d’être mère adolescente dans une société normative. S’interroger ces problématiques dans le cadre du séminaire de recherche de l’INSEAC, c’est déjà se référer à une Education artistique et culturelle inscrite dans tous les temps de la vie des jeunes et dans la diversité de leurs situations individuelles, c’est aussi potentiellement accompagner les acteurs de l’éducation et de la culture à en faire une source et des leviers d’inclusion et d’émancipation adolescente. Bibliographie Antigone MOUCHTOURIS : Femmes-déesses dans la mythologie grecque, Editions du Cygne, Les mythes revisités Antigone MOUCHTOURIS & Camille PONSIN : Les mères adolescentes : socio-anthropologie et itinéraires de vie, Éditions du Cygne, 2022
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 8 décembre : en direct du Festival des Transmusicales
- Alexandre DELORME, post-doctorant à l’Inseac du Cnam, laboratoire Dicen-Idf D’un terrain l’autre Le terrain en sociologie est à la fois un objet et un sujet. Le programme de Recherche ANR-GaFes opérant sur six festivals internationaux en France et en Ecosse entre 2014 et 2019 avait comme objet de définir ce que pouvait être un terrain numérique des festivals. Les festivals sont effectivement des terrains bien délimités dans le temps et dans l’espace, ce qui en fait de parfaits laboratoires à ciel ouvert. Sont-ils pour autant plus comparables les uns aux autres ? Comment appréhender leur contexte local ? Aujourd’hui ce sont les terrains de l’EAC qui sont à l’étude, notamment à travers le « Living Lab » de l’Inseac à Guingamp, suivant des cohortes d’élèves sur 100% des élèves du secondaire. L’Education Artistique et culturelle pose des questions spécifiques sur la manière d’interroger un public mineur et de comparer les données récoltées entre elles. D’un terrain, d’un territoire, d’un lieu culturel, d’un public à l’autre l’interprétation des données et leur généralisation pose question. “Qui est donc cet être mystérieux, le spectacle Avignonnais ? Depuis vingt-deux ans que je le regarde et l’estime, je crois que cette femme ou cet homme, cette fille ou ce garçon est à la fois un fidèle-infidèle, bref un curieux à l’esprit parfaitement libre. Et les plus fidèles ne sont pas obligatoirement ceux qui ont assisté à dix, quinze, vingt festivals, mais parfois ceux qui, ayant assist tel soir à Lorenzaccio de jadis ou à tel Tartuffe d’hier, à telle Messe de Béjart ou à tel Don Juan de 1953, à telle œuvre de Billetdoux ou de Büchner en 1948, emportent cette image et ces images d’un seul soir et ne reviennent plus. C’est là mon point de vue personnel de fidèle, de fidèle à ma façon. Suis-je paradoxal ?” Cette question que Jean Vilar pose en mars 1968 intervient quelques mois avant la publication de la première enquête des publics du Festival d’Avignon. Cette enquête est restée dans les mémoires pour avoir prouvé l’échec du projet vilarien d’un accès toujours plus grand des classes populaires au Festival. Reposée 40 ans plus tard, cette question taraude toujours autant. Alexandre Delorme l’abordera dans le contexte d’un autre Festival, sur une autre terre de Festival, pour analyser le cas d’un autre public face à d’autres enjeux de démocratisation culturelle dans un changement de paradigme lié à l’avènement de l’Education Artistique et Culturelle sur un territoire qui y est pleinement engagé. Bibliographie Damien MALINAS : Portrait des festivaliers d’Avignon : Transmettre une fois ? Pour toujours ?, Presses universitaires de Grenoble, 2008, 246 p. Culture & Musées, n°24, 2014. Démocratisation culturelle et numérique, sous la direction de Damien MALINAS. Lauriane GUILLOU, Damien MALINAS, Raphaël ROTH et Camille ROYON , « Education artistique et culturelle » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 27 juin 2019. Dernière modification le 09 février 2023. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/education-artistique-et-culturelle. Jean-Claude PASSERON et Pierre BOURDIEU : Les héritiers, Les étudiants et […]
- Séminaire de recherche de l’INSEAC : 24 novembre, 10h-12h : Le Festival d’Avignon, l’EAC et Tiago Rodrigues
- Invité : Tiago RODRIGUES, directeur du Festival d’Avignon « Le texte représente ma façon de participer au théâtre et, par cela, de participer au monde. Mon point de vue est encore beaucoup lié à celui du comédien, c’est-à-dire que ce n’est pas l’œuvre en soi qui me séduit, qui me passionne, mais les possibilités de rencontre avec l’autre qu’elle permet. C’est très simple : comme des centaines de femmes et d’hommes l’ont fait avant moi, j’écris le matin, nous répétons avec la troupe l’après-midi. Le matin, j’essaie d’apporter quelques pages, que nous lisons ensemble pendant l’après-midi, à table ou debout. Les gens disent ce qu’ils pensent, nous faisons des coupes, nous jetons à la poubelle. Si cela se passe bien et que quelques phrases survivent jusqu’au lendemain, le matin suivant j’écris encore et l’après-midi nous répétons à nouveau. Ce que j’ai trouvé dans ce système – qui n’est pas vraiment une méthode, mais juste une façon de passer le temps tandis que nous sommes en train de créer une pièce – c’est qu’il y a un dialogue plus intime, plus profond entre ce moment matinal de solitude et celui, social, de l’après-midi, de l’assemblée, qui se réunit autour des textes. Il se passe un échange là, un débat profond qui correspond à ma manière d’être avec les autres. Pour moi le théâtre a toujours été cela, depuis que j’ai commencé à en faire. C’était un besoin personnel. Je savais depuis mon enfance que je ne deviendrai pas quelqu’un qui allait faire des choses concrètes, qui allait sauver, guérir, protéger. J’allais parler plutôt, écrire peut-être, et lire : ce serait à travers les mots des pages sales que je participerai au monde, à travers des choses invisibles qui demandent un effort d’imagination pour être acceptées comme faisant partie de la réalité. Depuis très jeune, l’écriture a été à la base du rapport avec ma famille, avec ma maîtresse de l’école primaire, avec mes petites amies : j’écrivais des poèmes d’amour, des choses comme cela. Elle a été à la base du rapport avec mes camarades : dans les pauses des leçons, je racontais des histoires et ils les aimaient bien. Je ne faisais rien de vraiment spécial, mais je savais que j’allais participer ainsi au monde, que j’allais narrer et écouter des contes, parler, écrire. J’ai commencé à faire du théâtre non pas parce que cela me fascinait, mais parce que cela me permettait d’être en rapport à la fois avec la lecture et avec l’autre, de parler physiquement, en le regardant, de ne pas être tout seul avec le livre, même s’il satisfaisait aussi ce besoin d’isolement. Je pense que l’équilibre entre la solitude matinale et l’assemblée de l’après-midi était déjà posé au début. Heureusement j’ai eu l’opportunité, la chance, la détermination aussi, peut-être, de traduire cela en profession, en mode de vie. Et les mots continuent de me rendre heureux. » Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon, raconte ses premières fois et ses ambitions en faveur d’une éducation artistique et culturelle pour tous. Dans le prolongement […]
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 13 octobre, 14-16h : Les inégalités d’accès à la culture : les études et données officielles
- Invitée : Meriam BARHOUMI, responsable des panels de la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance au Ministère de l’Education nationale Meriam BARHOUMI inaugurera le séminaire par une présentation des dernières études et des données collectées pour étudier les inégalités d’accès aux activités artistiques. Dans le cadre de l’une de ces études de novembre 2022, déjà la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance constatait qu’à 13 ou 14 ans, les collégiens occupent leur temps libre par des activités fortement fédératrices : sport, écoute de la musique, jeux vidéo, sans oublier les devoirs. Ces activités rassemblent, en 2019, près de huit collégiens sur dix. Mais la manière dont ils les pratiquent est déjà fortement différenciée. Si le sport constitue l’un des loisirs le plus fédérateur, il est néanmoins l’un des plus clivants. Par ailleurs, les jeunes accordent une place sensiblement différente aux relations avec leurs pairs. Du fait de leur caractère minoritaire, lecture et pratique artistique constituent un autre critère de différenciation. Enfin, la place accordée au travail scolaire est inégale. Au total, six manières d’occuper son temps libre peuvent être mises en évidence. La manière dont les collégiens se les approprient est très liée au niveau scolaire et à la transmission familiale. Bibliographie : Meriam BARHOUMI., Jean-Paul CAILLE, 2022, « Les six manières dont les collégiens occupent leur temps libre », Note d’Information, n° 22.35, DEPP-INJEP. Meriam BARHOUMI, 2023, « Le travail scolaire des jeunes en dehors de la classe : quelles pratiques et quelles disparités ? », Note d’Information, n° 23.32, DEPP. Jean-Paul CAILLE, Mathilde DIDIER, « L’engagement dans le cadre du collège : une affaire de bons élèves ? », Injep, Analyses & Synthèses n°53, décembre 2021. Claudine PIRUS, « En 2011, une famille sur trois était insatisfaite de l’aide apportée au collège aux élèves en difficulté », Note d’information n°23, août 2016 (Panel 2007). Philippe COULANGEON, « The Impact of Participation in Extracurricular Activities on School Achievement of French Middle School Students: Human Capital and Cultural Capital Revisited”, Social Forces, 1-35, mars 2018. Marion LE CAM, Alain LIEURY, Sonia LORANT, Thierry ROCHER : « Les enfants du numérique : activités extrascolaires et caractéristiques chez 30 000 élèves du collège français », Bulletin de psychologie tome 66 (1) /523/ janvier-février 2013. Alain LIEURY, Sonia LORANT, « Les élèves qui lisent sont-ils meilleurs en classe que ceux qui jouent aux jeux vidéo ?, Les cahiers pédagogiques n°502, janvier 2013. Sylvie OCTOBRE, Yves JAUNEAU (2008). Tels parents, tels enfants : Une approche de la transmission culturelle. Revue française de sociologie, 49, 695-722 Sylvie OCTOBRE, Nathalie BERTHOMIER (2011), « L’enfance des loisirs. Eléments de synthèse », Culture Études, n° 2011-6
- Séminaire de recherche de l’Institut National Supérieur d’Education Artistique et Culturelle. Thème de l’année 2023-2024 : Egalités
- Séminaire organisé sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, Professeur des universités, Conservatoire national des arts et métiers, laboratoire Dicen-idf (EA7339). Coordination recherche : Damien Malinas, coordinateur de l’Inseac du Cnam et maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC), laboratoire Dicen-idf (EA7339) et Raphaël Roth, maître de conférences en SIC, en charge de la Recherche, laboratoire Dicen-idf (EA7339), Laurent Garreau, Ingénieur de recherche et de formation, laboratoire et Dicen-idf (EA7339). La recherche en éducation artistique et culturelle animée par Emmanuel Ethis fait l’objet d’un projet dédié au sein du laboratoire Dicen-idf (EA 7339) : L’organisation des rencontres et des séminaires sur les pratiques et innovations en EAC est inscrite dans les missions de l’institut. Cette année, l’article 1 de la Charte pour l’Education Artistique et Culturelle est à l’honneur. « EGALITES » L’article 1 de la Charte pour l’Education Artistique et Culturelle l’énonce, « L’éducation artistique et culturelle doit être accessible à tous, et en particulier aux jeunes au sein des établissements d’enseignement, de la maternelle à l’université. » Le séminaire 2023-24 de l’Inséac présente un état des savoirs les plus récents sur le sujet de l’égalité dans le champ de l’EAC, au travers des inter-ventions de spécialistes, chercheuses et chercheurs, expertes et experts qui interrogent sur diffé-rents terrains de l’EAC la question des inégalités. Programme du Séminaire de recherche de l’INSEAC
- Les Rencontres nationales de l’Education Artistique et Culturelle, du 20 au 22 septembre 2023
- A l’occasion de sa 3ème rentrée universitaire, l’Institut National Supérieur de l’Éducation Artistique et Culturelle du Conservatoire National des Arts et Métiers, avec le Département des Côtes-d’Armor, et en partenariat avec la Région Bretagne, le Rectorat de l’académie de Rennes, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Bretagne et la ville de Guingamp, organise les rencontres nationales de l’Éducation Artistique et Culturelle du 20 au 22 septembre 2023. Le programme détaillé est ici : rencontres-EAC-20-21-22-sept-2023 Ouvert à toutes et à tous, ce rendez-vous a pour ambition de réunir les acteurs nationaux et territoriaux de l’EAC, les réseaux professionnels et les pôles de ressources (professionnels, chercheurs, étudiants, réseaux régionaux et nationaux) autour des questions fondamentales de recherche, de formation, de ressources et de partenariat au service du 100 % EAC. Placées cette année sous le signe des « saisons », ces trois journées de rencontres, d’études, de témoignages et d’échanges, nous proposent de réfléchir à la notion « d’accessibilité à tous, dans tous les temps de la vie » (Article 1 de la Charte pour l’EAC). Chercheurs et acteurs culturels de territoire interrogeront les perspectives et périmètres de l’éducation artistique et culturelle au regard des expériences d’apprentissages, de pratiques et de médiations appliqués aux différents temps de la vie, et aux enjeux et engagements que cela implique. Construites en partenariat, ces rencontres offrent un panorama de l’engagement national et territorial dans la dynamique du 100 % EAC en accueillant le colloque régional de l’EAC Bretagne, autour de la transmission du matrimoine et du patrimoine, et en réunissant, pour la toute première fois, l’ensemble des Pôles de Ressources pour l’Éducation artistique et culturelle (PREAC) venus de toute la France. Placées sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, ces rencontres constituent le rendez-vous annuel des acteurs de l’EAC en France et répondent à la volonté des partenaires fondateurs de l’Inseac du Cnam de mettre en œuvre la charte de l’Éducation Artistique et Culturelle dans le détail des 10 articles.
- TRAJECTOIRES D’IMPLICATIONS. Participation publique, productions matérielles et environnements numériques dans les SHS
- Cette rencontre réunira des acteurs académiques et non académiques qui ont développé des trajectoires d’implication dans leur recherche en SHS. Lors de cette journée, nous échangerons à propos des conditions matérielles de ces trajectoires et de la manière de les représenter visuellement.
- Séminaire commun Recherches croisées en Education artistique et culturelle : INSEAC & INSPE Bretagne, en partenariat avec l’ENSTA Bretagne
- L’égalité et l’accès à l’EAC Cas d’études, retours d’expériences, présentation de recherches doctorales Invités : Nicolas TOCQUER est directeur de l’INSPE de Bretagne. Nathalie BONNETON-BOTTE est membre du laboratoire de psychologie cognition, comportement et communication (LP3C ; EA1285) et membre associée du centre de recherche sur l’éducation, l’apprentissage et la didactique (CREAD ; EA3875). Agnès GRIMAULT LEPRINCE, Centre de recherches sur l’éducation, les apprentissages, et la didactique (CREAD) Arènes INSPE de Bretagne Université de Bretagne occidentale (UBO) Cécile PLAUD est Chercheure en sciences de l’éducation à l’ENSTA Bretagne et au laboratoire FoAP, (Formation et apprentissages professionnels). Vincent RIBAUD est enseignant-chercheur en ingénierie du logiciel et en vérification formelle par model-checking à l’Université Bretagne Occidentale et au LABSTICC (Laboratoire des sciences techniques de l’information, de la communication et de la connaissance) Bibliographie Agnès GRIMAULT-LEPRINCE : « La fabrique des adolescent·es : avec ou contre l’école ? L’intégration culturelle à l’école et dans les loisirs à 13-14 ans », Revue française de sociologie, 2022/3-4 (Vol. 63), p. 377-416. URL : https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2022-3-page-377.htm Cécile PLAUD, Vincent RIBAUD : Les filles qui, l codent l créent et équilibre : des dispositifs pour valoriser le numérique et les sciences au féminin du primaire au lycée, Forum Recherche et Education #07, Région académique de Bretagne, May 2023, Morlaix, France Catherine ADAM, Cécile PLAUD : Quand un projet de recherche international se fait accom-pagnateur d’un parcours doctoral : retours d’expériences des actrices, Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur, 2023 Cécile PLAUD : Genre féminin et ingénierie, une équation impossible à résoudre? Un éclairage sous l’angle des tabous, Cécile Plaud, « Tabous » d’ingénieur.es. Interroger les « tabous » dans les activités et formations d’ingénieur.es, Réseau Ingénium, Dec 2022, Paris, France Cécile PLAUD : Mixité. 25% de filles en Numérique et sciences informatiques : une construc-tion sociale ?, Réussir avec le numérique., Territoire Numérique Educatif en Finistère. Région académique de Bretagne, Dec 2022, Quimper, France
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 12 avril, Guingamp : DEMOS – Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale, un dispositif au service de l’égalité ?
- Invitées : Bénédicte HAVARD DUCLOS et Indiana WOLLMAN En quoi le dispositif Demos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) peut-il être au service d’une politique de lutte contre les inégalités sociales ? Pour répondre à cette question, Bénédicte Havard Duclos, et Indiana Wollman, coordinatrice de la recherche et de l’évaluation à la Cité de la musique – Philharmonie de Paris, en charge des projets éducatifs L’enfant à qui est enseignée la musique classique acquiert des pratiques et des savoirs pour la musique : il apprend à l’écouter, la jouer, la lire, s’exprimer à son sujet en développant connaissances, sensibilité et attention. Mais il expérimente aussi, par la musique, un certain rapport au monde et aux autres, une certaine place dans la cité : dans la confrontation à ceux qui l’initient et avec qui il est initié, il intériorise un rapport à l’effort et au plaisir, un sentiment quant à sa propre (il)légitimité culturelle, expérimente des rapports de coopération ou de compétition. Ces deux dimensions des apprentissages, et plus largement de la socialisation, sont très dépendantes des modes et des cadres concrets de transmission et d’appropriation de la musique. La comparaison de la pratique musicale des autodidactes avec celle des élèves des écoles de « musiques actuelles » a déjà montré que les modes de formation comptent plus encore dans les manières de faire et de penser la musique que les esthétiques musicales enseignées. Au-delà même de la musique, ces modes de formation modèlent, renforcent ou mettent en veille des systèmes de valeurs politiques construisant une société plus égalitaire ou, au contraire, plus hiérarchisée. L’apprentissage d’un instrument de musique s’est longtemps confondu avec la pratique du chant et de la danse, et jouer de la musique était associé à d’autres activités sociales – religieuses, rituelles, festives, domestique… Bénédicte Havard Duclos est maître de conférences en sociologie, université de Brest, laboratoire d’études et de recherches en sociologie. Indiana Wollman est aussi chercheuse en neurosciences cognitives de la musique. Après des études de physique fondamentale, elle a effectué une thèse de doctorat à Sorbonne Université en collaboration avec le laboratoire de S. McAdams de l’Université McGill portant sur les mécanismes cognitifs sous-tendant l’intégration audio-tactile chez les violonistes. Elle a poursuivi ses recherches en neuroimagerie dans le laboratoire de R. Zatorre de l’Université McGill sur la plasticité cérébrale associée à l’apprentissage du violoncelle. Ses recherches actuelles portent sur l’apprentissage musical en contexte social et ses impacts sur le développement des enfants, mais également sur les phénomènes d’attention et de prédiction dans des flux auditifs, et les émotions en musique. Bibliographie : Bénédicte Havard-Duclos, « Une socialisation démocratique pour et par la musique classique : le cas d’un orchestre Démos », in A. Jonchery, S. Octobre (sous la dir.), L’éducation artistique et culturelle. Une utopie à l’épreuve des sciences sociales, coll Questions de culture, Ministère de la culture / Presses de sciences po, p. 221-242. Claudia Fritz, Joseph Curtin, Jacques Poitevineau, Hugues Borsarello, Indiana Wollman, et al.. Soloist evaluations of six Old Italian and six […]
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 8 mars 2024, Guingamp : Donner corps à la pratique de la danse en milieu scolaire
- Invitées : Christine GRAZ et Marion LEVY « Étudiée à la fois à travers le prisme de l’éducation physique et sportive, de l’enseignement artistique ou de l’éducation artistique et culturelle, la danse en milieu scolaire se positionne sur de nombreux enjeux éducatifs et regorge de plus-values pédagogiques. Vecteur d’excellence, de bien-être et d’égalité des chances, la danse permet aux élèves de : – Travailler au sein d’un groupe en mutualisant les compétences de chacun afin de composer et d’interpréter une chorégraphie collective ; – Développer une culture de l’empathie basée sur le respect de l’autre et des valeurs solidaires, notamment en faveur d’une plus grande mixité entre les filles et les garçons ; – Valoriser une contribution personnelle au sein d’un collectif en partageant un propos auprès d’un public ; – Améliorer la confiance en soi et l’écoute de son propre corps pour une meilleure gestion de son bien-être physique, mental et social, notamment grâce au travail mené sur la respiration, la concentration, ou encore les émotions ; – Apprendre à appréhender l’espace scénique et à s’affirmer en public ; – Nourrir sa créativité par la rencontre d’artistes et la pratique ; – Aborder des œuvres de différents répertoires pour construire un imaginaire aux références et esthétiques plurielles ; – Ouvrir son regard sur le monde en découvrant différentes esthétiques et en explorant la diversité culturelle dont celles-ci émanent. » Danseuse et chorégraphe, Christine Graz a été formée à la danse contemporaine au CNDC d’Angers sous la direction artistique d’Alwin Nikolaïs puis a rejoint sa compagnie française. Elle a pu approfondir son enseignement et son approche de la danse au travers des notions de « Décentrement », « Geste Unique », « Abstraction » et « Poésie du geste ». Elle a été membre co-fondateur de la compagnie Beau Geste (Dominique Boivin) et a participé à de nombreuses créations, cherchant à concilier cette transmission avec les problématiques du monde actuel. Elle fait actuellement partie du collège de l’inspection danse du Ministère de la Culture. Marion Lévy, danseuse et chorégraphe, directrice artistique du Rebond, nouveau lieu de création en Côte d’Armor, est artiste associée de l’INSEAC et du Théâtre du Champ au Roy. Elle est directrice artistique de la cie Didascalie soutenue par la Drac Bretagne au titre de l’aide au conventionnement.
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 2 février 2024, Guingamp : Les enjeux démocratiques de l’EAC : la question de l’égalité au fondement du 100%EAC
- Invitée : Marie-Christine BORDEAUX Les enjeux d’universalité de l’accès à l’EAC pour tous peuvent s’interpréter comme une des déclinaisons possibles du projet politique global de démocratisation culturelles, surtout dans une République dont l’une des valeurs cardinales est l’égalité. Marie-Christine Bordeaux distingue ce projet de démocratisation de certaines stratégies d’éducation artistique et culturelle pensées avec des outils de massification : “Le véritable enjeu nous parait être celui de la construction d’un modèle démocratique (une éducation artistique concrètement accessible à tous), qui ne soit pas conçu selon les règles de la cité industrielle (une éducation artistique de masse). Les conditions en sont déjà connues. Elles relèvent d’une politique de soutien, de renforcement des compétences et de développement durable : formation des acteurs, création de ressources, réseaux de coopération, échanges de bonnes pratiques, accompagnement des projets, juste rémunération de l’intervention artistique, articulation entre un projet global et des appropriations et des mises en œuvre locales. « Bibliographie Marie-Christine Bordeaux, « Pour la généralisation de l’éducation artistique et culturelle par les territoires », Nectart, n°4, 2017, p. 57-65 Marie-Christine Bordeaux, « L’éducation artistique et culturelle à l’épreuve de ses modèles », Quaderni, 92, « Les artistes à l’école : fin d’une illusion ou utopie d’avenir ? », hiver 2016-2017, p. 27-35 Marie-Christine Bordeaux, « Les résidences d’artistes à l’école : genèse, permanences et émergences », Questions de communication, Série Actes, 35, « Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles », 2016 Wolfgang Schneider, Jean-Pierre Saez, Marie-Christine Bordeaux, Christele Hartmann-Fritsch (dir.) (2014), Pour un droit à l’éducation artistique. Un plaidoyer franco-allemand / Das Recht auf kulturelle Bildung. Ein deutsch-französisches Plädoyer, Berlin : B & S Siebenhaar Verlag OHG (ouvrage bilingue) Marie-Christine Bordeaux, François Deschamps, 2013, Éducation artistique : l’éternel retour ? Une ambition nationale à l’épreuve des territoires, Toulouse : Ed. de l’Attribut, 2013
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 1er février 2024, théâtre du champ au Roy à Guingamp : La voyageuse de la nuit
- Invitée : Laure ADLER, journaliste française, biographe, essayiste, spécialiste de mouvements féministes. En compagnonnage avec Emmanuel Ethis, actuel recteur de l’académie de Bretagne, elle est fidèle à ses engagements en faveur de la transmission de la culture auprès des nouvelles générations et, à cet égard, préside le Conseil de perfectionnement du Cnam-Inseac à Guingamp. Rencontre animée Emmanuel ETHIS, Vice-président du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle recteur de l’académie de Rennes, professeur en sciences de l’information et de la communication « C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ? Il s’avère que dans une multitude de domaines, scientifique, philosophique, artistique, seul un certain âge permet l’abandon et la licence – nécessaires à la poursuite de ses profondes intuitions. En nous libérant de certaines conventions ou codes sociaux qui emprisonnent, l’âge deviendrait en somme un privilège, un ferment de création, la plage de tous les possibles. Plus de cinquante ans après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir, La vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude. » Bibliographie Laure ADLER : La Voyageuse de nuit, Grasset, Essais et documents, 2020, 224 p.
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 12 janvier 2024 : Réactualisation de la mythologie grecque concernant la femme d’aujourd’hui et la mère adolescente
- Invitée : Antigone Mouchtouris Antigone Mouchtouris, sociologue de la culture à l’Université de Lorraine, vient présenter ses derniers travaux, notamment sur la place des figures féminines dans la mythologie grecque et sur les recherches qu’elle a menée avec Camille Ponsin, Sage-femme, au sujet des mères adolescentes. En croisant ces deux thèmes, il s’agit bien de tendre un miroir aux multiples facettes dans lequel nous pouvons appréhender la pluralité et la complexité d’être femmes depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. La réactualisation de la pensée grecque est l’une des pistes fécondes pour aborder des sujets contemporains, voire d’actualité, tels que la situation des mères adolescentes aujourd’hui. En effet, en dépit des moyens contraceptifs de plus en plus fiables, le phénomène des mères adolescentes persiste. Il y a des raisons profondes qui poussent une jeune femme à devenir mère. Cette maternité précoce démontre qu’à travers son corps, elle revendique une place particulière. Sur cette adolescente et mère à la fois, la société ne pose pas que des regards bienveillants : quinze ans et déjà mère… Antigone Mouchtouris présente le vécu et ce que signifie d’être mère adolescente dans une société normative. S’interroger ces problématiques dans le cadre du séminaire de recherche de l’INSEAC, c’est déjà se référer à une Education artistique et culturelle inscrite dans tous les temps de la vie des jeunes et dans la diversité de leurs situations individuelles, c’est aussi potentiellement accompagner les acteurs de l’éducation et de la culture à en faire une source et des leviers d’inclusion et d’émancipation adolescente. Bibliographie Antigone MOUCHTOURIS : Femmes-déesses dans la mythologie grecque, Editions du Cygne, Les mythes revisités Antigone MOUCHTOURIS & Camille PONSIN : Les mères adolescentes : socio-anthropologie et itinéraires de vie, Éditions du Cygne, 2022
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 8 décembre : en direct du Festival des Transmusicales
- Alexandre DELORME, post-doctorant à l’Inseac du Cnam, laboratoire Dicen-Idf D’un terrain l’autre Le terrain en sociologie est à la fois un objet et un sujet. Le programme de Recherche ANR-GaFes opérant sur six festivals internationaux en France et en Ecosse entre 2014 et 2019 avait comme objet de définir ce que pouvait être un terrain numérique des festivals. Les festivals sont effectivement des terrains bien délimités dans le temps et dans l’espace, ce qui en fait de parfaits laboratoires à ciel ouvert. Sont-ils pour autant plus comparables les uns aux autres ? Comment appréhender leur contexte local ? Aujourd’hui ce sont les terrains de l’EAC qui sont à l’étude, notamment à travers le « Living Lab » de l’Inseac à Guingamp, suivant des cohortes d’élèves sur 100% des élèves du secondaire. L’Education Artistique et culturelle pose des questions spécifiques sur la manière d’interroger un public mineur et de comparer les données récoltées entre elles. D’un terrain, d’un territoire, d’un lieu culturel, d’un public à l’autre l’interprétation des données et leur généralisation pose question. “Qui est donc cet être mystérieux, le spectacle Avignonnais ? Depuis vingt-deux ans que je le regarde et l’estime, je crois que cette femme ou cet homme, cette fille ou ce garçon est à la fois un fidèle-infidèle, bref un curieux à l’esprit parfaitement libre. Et les plus fidèles ne sont pas obligatoirement ceux qui ont assisté à dix, quinze, vingt festivals, mais parfois ceux qui, ayant assist tel soir à Lorenzaccio de jadis ou à tel Tartuffe d’hier, à telle Messe de Béjart ou à tel Don Juan de 1953, à telle œuvre de Billetdoux ou de Büchner en 1948, emportent cette image et ces images d’un seul soir et ne reviennent plus. C’est là mon point de vue personnel de fidèle, de fidèle à ma façon. Suis-je paradoxal ?” Cette question que Jean Vilar pose en mars 1968 intervient quelques mois avant la publication de la première enquête des publics du Festival d’Avignon. Cette enquête est restée dans les mémoires pour avoir prouvé l’échec du projet vilarien d’un accès toujours plus grand des classes populaires au Festival. Reposée 40 ans plus tard, cette question taraude toujours autant. Alexandre Delorme l’abordera dans le contexte d’un autre Festival, sur une autre terre de Festival, pour analyser le cas d’un autre public face à d’autres enjeux de démocratisation culturelle dans un changement de paradigme lié à l’avènement de l’Education Artistique et Culturelle sur un territoire qui y est pleinement engagé. Bibliographie Damien MALINAS : Portrait des festivaliers d’Avignon : Transmettre une fois ? Pour toujours ?, Presses universitaires de Grenoble, 2008, 246 p. Culture & Musées, n°24, 2014. Démocratisation culturelle et numérique, sous la direction de Damien MALINAS. Lauriane GUILLOU, Damien MALINAS, Raphaël ROTH et Camille ROYON , « Education artistique et culturelle » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 27 juin 2019. Dernière modification le 09 février 2023. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/education-artistique-et-culturelle. Jean-Claude PASSERON et Pierre BOURDIEU : Les héritiers, Les étudiants et […]
- Séminaire de recherche de l’INSEAC : 24 novembre, 10h-12h : Le Festival d’Avignon, l’EAC et Tiago Rodrigues
- Invité : Tiago RODRIGUES, directeur du Festival d’Avignon « Le texte représente ma façon de participer au théâtre et, par cela, de participer au monde. Mon point de vue est encore beaucoup lié à celui du comédien, c’est-à-dire que ce n’est pas l’œuvre en soi qui me séduit, qui me passionne, mais les possibilités de rencontre avec l’autre qu’elle permet. C’est très simple : comme des centaines de femmes et d’hommes l’ont fait avant moi, j’écris le matin, nous répétons avec la troupe l’après-midi. Le matin, j’essaie d’apporter quelques pages, que nous lisons ensemble pendant l’après-midi, à table ou debout. Les gens disent ce qu’ils pensent, nous faisons des coupes, nous jetons à la poubelle. Si cela se passe bien et que quelques phrases survivent jusqu’au lendemain, le matin suivant j’écris encore et l’après-midi nous répétons à nouveau. Ce que j’ai trouvé dans ce système – qui n’est pas vraiment une méthode, mais juste une façon de passer le temps tandis que nous sommes en train de créer une pièce – c’est qu’il y a un dialogue plus intime, plus profond entre ce moment matinal de solitude et celui, social, de l’après-midi, de l’assemblée, qui se réunit autour des textes. Il se passe un échange là, un débat profond qui correspond à ma manière d’être avec les autres. Pour moi le théâtre a toujours été cela, depuis que j’ai commencé à en faire. C’était un besoin personnel. Je savais depuis mon enfance que je ne deviendrai pas quelqu’un qui allait faire des choses concrètes, qui allait sauver, guérir, protéger. J’allais parler plutôt, écrire peut-être, et lire : ce serait à travers les mots des pages sales que je participerai au monde, à travers des choses invisibles qui demandent un effort d’imagination pour être acceptées comme faisant partie de la réalité. Depuis très jeune, l’écriture a été à la base du rapport avec ma famille, avec ma maîtresse de l’école primaire, avec mes petites amies : j’écrivais des poèmes d’amour, des choses comme cela. Elle a été à la base du rapport avec mes camarades : dans les pauses des leçons, je racontais des histoires et ils les aimaient bien. Je ne faisais rien de vraiment spécial, mais je savais que j’allais participer ainsi au monde, que j’allais narrer et écouter des contes, parler, écrire. J’ai commencé à faire du théâtre non pas parce que cela me fascinait, mais parce que cela me permettait d’être en rapport à la fois avec la lecture et avec l’autre, de parler physiquement, en le regardant, de ne pas être tout seul avec le livre, même s’il satisfaisait aussi ce besoin d’isolement. Je pense que l’équilibre entre la solitude matinale et l’assemblée de l’après-midi était déjà posé au début. Heureusement j’ai eu l’opportunité, la chance, la détermination aussi, peut-être, de traduire cela en profession, en mode de vie. Et les mots continuent de me rendre heureux. » Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon, raconte ses premières fois et ses ambitions en faveur d’une éducation artistique et culturelle pour tous. Dans le prolongement […]
- Séminaire de recherche de l’INSEAC, 13 octobre, 14-16h : Les inégalités d’accès à la culture : les études et données officielles
- Invitée : Meriam BARHOUMI, responsable des panels de la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance au Ministère de l’Education nationale Meriam BARHOUMI inaugurera le séminaire par une présentation des dernières études et des données collectées pour étudier les inégalités d’accès aux activités artistiques. Dans le cadre de l’une de ces études de novembre 2022, déjà la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance constatait qu’à 13 ou 14 ans, les collégiens occupent leur temps libre par des activités fortement fédératrices : sport, écoute de la musique, jeux vidéo, sans oublier les devoirs. Ces activités rassemblent, en 2019, près de huit collégiens sur dix. Mais la manière dont ils les pratiquent est déjà fortement différenciée. Si le sport constitue l’un des loisirs le plus fédérateur, il est néanmoins l’un des plus clivants. Par ailleurs, les jeunes accordent une place sensiblement différente aux relations avec leurs pairs. Du fait de leur caractère minoritaire, lecture et pratique artistique constituent un autre critère de différenciation. Enfin, la place accordée au travail scolaire est inégale. Au total, six manières d’occuper son temps libre peuvent être mises en évidence. La manière dont les collégiens se les approprient est très liée au niveau scolaire et à la transmission familiale. Bibliographie : Meriam BARHOUMI., Jean-Paul CAILLE, 2022, « Les six manières dont les collégiens occupent leur temps libre », Note d’Information, n° 22.35, DEPP-INJEP. Meriam BARHOUMI, 2023, « Le travail scolaire des jeunes en dehors de la classe : quelles pratiques et quelles disparités ? », Note d’Information, n° 23.32, DEPP. Jean-Paul CAILLE, Mathilde DIDIER, « L’engagement dans le cadre du collège : une affaire de bons élèves ? », Injep, Analyses & Synthèses n°53, décembre 2021. Claudine PIRUS, « En 2011, une famille sur trois était insatisfaite de l’aide apportée au collège aux élèves en difficulté », Note d’information n°23, août 2016 (Panel 2007). Philippe COULANGEON, « The Impact of Participation in Extracurricular Activities on School Achievement of French Middle School Students: Human Capital and Cultural Capital Revisited”, Social Forces, 1-35, mars 2018. Marion LE CAM, Alain LIEURY, Sonia LORANT, Thierry ROCHER : « Les enfants du numérique : activités extrascolaires et caractéristiques chez 30 000 élèves du collège français », Bulletin de psychologie tome 66 (1) /523/ janvier-février 2013. Alain LIEURY, Sonia LORANT, « Les élèves qui lisent sont-ils meilleurs en classe que ceux qui jouent aux jeux vidéo ?, Les cahiers pédagogiques n°502, janvier 2013. Sylvie OCTOBRE, Yves JAUNEAU (2008). Tels parents, tels enfants : Une approche de la transmission culturelle. Revue française de sociologie, 49, 695-722 Sylvie OCTOBRE, Nathalie BERTHOMIER (2011), « L’enfance des loisirs. Eléments de synthèse », Culture Études, n° 2011-6
- Séminaire de recherche de l’Institut National Supérieur d’Education Artistique et Culturelle. Thème de l’année 2023-2024 : Egalités
- Séminaire organisé sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, Professeur des universités, Conservatoire national des arts et métiers, laboratoire Dicen-idf (EA7339). Coordination recherche : Damien Malinas, coordinateur de l’Inseac du Cnam et maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC), laboratoire Dicen-idf (EA7339) et Raphaël Roth, maître de conférences en SIC, en charge de la Recherche, laboratoire Dicen-idf (EA7339), Laurent Garreau, Ingénieur de recherche et de formation, laboratoire et Dicen-idf (EA7339). La recherche en éducation artistique et culturelle animée par Emmanuel Ethis fait l’objet d’un projet dédié au sein du laboratoire Dicen-idf (EA 7339) : L’organisation des rencontres et des séminaires sur les pratiques et innovations en EAC est inscrite dans les missions de l’institut. Cette année, l’article 1 de la Charte pour l’Education Artistique et Culturelle est à l’honneur. « EGALITES » L’article 1 de la Charte pour l’Education Artistique et Culturelle l’énonce, « L’éducation artistique et culturelle doit être accessible à tous, et en particulier aux jeunes au sein des établissements d’enseignement, de la maternelle à l’université. » Le séminaire 2023-24 de l’Inséac présente un état des savoirs les plus récents sur le sujet de l’égalité dans le champ de l’EAC, au travers des inter-ventions de spécialistes, chercheuses et chercheurs, expertes et experts qui interrogent sur diffé-rents terrains de l’EAC la question des inégalités. Programme du Séminaire de recherche de l’INSEAC
- Les Rencontres nationales de l’Education Artistique et Culturelle, du 20 au 22 septembre 2023
- A l’occasion de sa 3ème rentrée universitaire, l’Institut National Supérieur de l’Éducation Artistique et Culturelle du Conservatoire National des Arts et Métiers, avec le Département des Côtes-d’Armor, et en partenariat avec la Région Bretagne, le Rectorat de l’académie de Rennes, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Bretagne et la ville de Guingamp, organise les rencontres nationales de l’Éducation Artistique et Culturelle du 20 au 22 septembre 2023. Le programme détaillé est ici : rencontres-EAC-20-21-22-sept-2023 Ouvert à toutes et à tous, ce rendez-vous a pour ambition de réunir les acteurs nationaux et territoriaux de l’EAC, les réseaux professionnels et les pôles de ressources (professionnels, chercheurs, étudiants, réseaux régionaux et nationaux) autour des questions fondamentales de recherche, de formation, de ressources et de partenariat au service du 100 % EAC. Placées cette année sous le signe des « saisons », ces trois journées de rencontres, d’études, de témoignages et d’échanges, nous proposent de réfléchir à la notion « d’accessibilité à tous, dans tous les temps de la vie » (Article 1 de la Charte pour l’EAC). Chercheurs et acteurs culturels de territoire interrogeront les perspectives et périmètres de l’éducation artistique et culturelle au regard des expériences d’apprentissages, de pratiques et de médiations appliqués aux différents temps de la vie, et aux enjeux et engagements que cela implique. Construites en partenariat, ces rencontres offrent un panorama de l’engagement national et territorial dans la dynamique du 100 % EAC en accueillant le colloque régional de l’EAC Bretagne, autour de la transmission du matrimoine et du patrimoine, et en réunissant, pour la toute première fois, l’ensemble des Pôles de Ressources pour l’Éducation artistique et culturelle (PREAC) venus de toute la France. Placées sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, ces rencontres constituent le rendez-vous annuel des acteurs de l’EAC en France et répondent à la volonté des partenaires fondateurs de l’Inseac du Cnam de mettre en œuvre la charte de l’Éducation Artistique et Culturelle dans le détail des 10 articles.
- TRAJECTOIRES D’IMPLICATIONS. Participation publique, productions matérielles et environnements numériques dans les SHS
- Cette rencontre réunira des acteurs académiques et non académiques qui ont développé des trajectoires d’implication dans leur recherche en SHS. Lors de cette journée, nous échangerons à propos des conditions matérielles de ces trajectoires et de la manière de les représenter visuellement.