Soutenance de thèse de Clémence A. GNIMASSOUN

Thématique : Coopération

Soutenance de thèse de doctorat de Madame Clémence A. GNIMASSOUN

Spécialité Sciences de l’information et de la communication

Enjeux de la valorisation des actifs documentaires en contexte d’industrie 4.0: Cas d’étude pour la gouvernance de l’information numérique à SNCF Réseau

dirigée par Monsieur Manuel Zacklad et co-encadrée par Monsieur Gérald Kembellec.

Membres du jury:

  • M. Manuel Zacklad, Conservatoire national des arts et métiers. Directeur de thèseM. Gérald Kembellec,  Conservatoire national des arts et métiers. Co-encadrant
  • M.Madjid Ihadjadene, Université Paris8. Examinateur
  • Mme Claire Scopsi,  Conservatoire national des arts et métiers. Examinatrice
  • M. Vincent Liquète,   Université de Bordeaux – INSPE. Rapporteur
  • Mme. Brigitte Simonnot, Université de Lorraine. Rapportrice
  • Mme. Valérie Bourgoin, SNCF Réseau_DGII_TD_DAC, Invitée

Mots-clés : Gouvernance de l’information, transformation numérique, gouvernance documentaire, gestion documentaire, transmédia, transmédiation, dispositif de médiation documentaire numérique.

Résumé :

La question de la gouvernance de l’information est de plus en plus préoccupante au sein de toutes les organisations du fait de la numérisation généralisée des environnements de travail ainsi que de l’accroissement du volume d’informations désormais existant.
Dans cette thèse réalisée en contrat cifre, nous avons traité des nouveaux enjeux de la gouvernance de l’information numérique en milieu organisationnel de type entreprise. Notre étude s’est focalisée particulièrement sur la valorisation des productions documentaires en tant qu’élément essentiel dans la réussite de cette gouvernance. Pour ce faire, nous avons interrogé l’objet même du document, sa fonction et les méthodes de gestion traditionnellement mises en œuvre au sein de l’entreprise. Pour ces dernières, nous avons étudié leur adaptabilité aux besoins et pratiques informationnels réels des acteurs mais aussi à ceux de l’entreprise en général. Nous avons aussi porté notre réflexion sur la capacité de ces méthodes à répondre aux nouveaux enjeux informationnels et technologiques émergents notamment avec les perspectives de l’industrie 4.0.
De façon originale, nous mobilisons comme outil d’analyse, la théorie de la STC  qui nous offre un niveau d’analyse permettant de saisir les interactions entre l’architecture des supports d’écriture et d’enregistrement, l’organisation des artefacts porteurs de valeur et les relations entre les différents acteurs impliqués dans l’activité coopérative en question. Ceci donne ainsi les moyens de repenser la gouvernance de l’information par les pratiques réelles des acteurs dans la coopération en valorisant le niveau micro-organisationnel de l’activité trop souvent ignoré dans les approches de gouvernance beaucoup trop verticales. Cette part donnée aux pratiques réelles de l’activité opérationnelle dans le contexte réel de la SNCF Réseau permet à notre travail de fournir une approche pragmatique de la question de la gouvernance de l’information.