Archives octobre 2020

    • Séminaire Les Nouveaux Paradigmes de l’Archive : séances 3 et 4 Mardi 3 novembre (en visio)
    • Publié le 28 octobre 2020 par Claire Scopsi dans
    • Logo du séminaire Nouveaux Paradigmes de l'archive
      Ce mardi 3 novembre, le séminaire Nouveaux Paradigmes de l’Archive  (organisé par Le Labex Hastec, Le Dicen-idf Cnam Paris, les Archives Nationales et le centre Jean Mabillon de l’Ecole Nationale des Chartes) vous propose 2 séances de séminaire Les deux séances ont lieu en visio-conférence. (limite 25 participants) Pour participer, envoyez un mail à en précisant : Matin ou Après -midi. Vous recevrez le lien pour vous connecter. Les séances sont enregistrées et seront diffusées dans la rubrique « Captations des séances » du site https://nparchive.hypotheses.org/ 9h30-12h30 L’intelligence artificielle au service de l’archivage et de l’analyse des archives. Le développement des technologies d’intelligence artificielle constitue une opportunité pour les services d’archives et les archivistes. Nous proposons d’interroger l’état de l’art mais aussi les enjeux éthiques et scientifiques de cette option et les formes que prennent ces initiatives. Evelyne Broudoux (Dicen-IDF): Introduction, revue des problématiques Marie-Anne Chabin (Consultante et Professeure associée Université Paris 8) : Evaluation de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le traitement des cahiers de doléances du Grand Débat National Stéphane Pouyllau (TGIR HUMA-NUM) et Nicolas Sauret (Dicen-IDF et HUMA-NUM) : Les enjeux de l’IA. Etudes de cas et pistes de mise en œuvre. Animation : Evelyne Broudoux, Edouard Vasseur   ************************************************************************************************************* 14h00-17h00 Regards ethnologiques sur les mutations des professions et des pratiques patrimoniales et documentaires Des chercheurs observent les professionnels du patrimoine et de la documentation. Ils interrogent la temporalité des métiers, leur rôle de médiateur ou leur relation avec leur environnement, les usagers, les institutions. Ils s’interrogent sur les malentendus du regard porté sur ces métiers de l’invisibilité dont le public n’appréhende pas toujours la technicité. Nous leur demanderons quels fondamentaux identitaires survivent aux mutations numériques. Anna Tible (doctorante et ATER en Information-Communication au LabSIC-Université Paris 13. « Documentaliste audiovisuel : Histoire d’un métier à connotation féminine, des années 1950 à nos jours ». Bérénice Waty (Chargée de mission Coordination Recherche et Études doctorales ComUE Université Paris Lumières – UPL ) « L’ethnographie des bibliothécaires et de leurs publics ». Yael Kreplac et Natalia La Valle : « Approches praxéologiques des institutions muséales, pratiques ordinaires de mise en exposition, de conservation, de restauration et de documentation ». Animation : Clothilde Roullier, Claire Scopsi
    • Protection sociale, santé et territoires à l’ère numérique : Essai d’une lecture SiC
    • Publié le 12 octobre 2020 par Claudia DA RE dans
    • Séminaire des axes Coopération et action collective médiatisée et Intelligence économique, décision & Territoires. Quel paradigme info-communicationnel numérique préside à la notion de protection sociale en France ? Nous discuterons des apports de l’anthropologie sur l’aménagement des politiques publique en matière de protection et des recherches en santé plus généralement et notre approche en communication organisationnelle qui peut combiner les trois dimensions Protection sociale-Résilience-Territoire(s). Nous sommes attachés à un double positionnement d’interdisciplinarité autour des SIC et de transdisciplinarité (intégrer les connaissances des acteurs de terrain et les « savoirs expérientiels » des professionnels, des bénéficiaires, des aidants. Les concepts mobilisés sont interaction, écosystèmes, intelligence territoriale, dispositifs, confiance organisationnelle, relations numériques (vs intelligence numérique). Pour obtenir le lien zoom, merci d’adresser un mail à Programme 14H-14H30 Sylvie Alemanno et Christian Bourret – Enjeux info-communicationnels de la protection sociale 14H30-15H00 Lucile Desmoulins – Santé et sécurité au travail : la protection sociale à l’aune de l’évolution des doctrines et pratiques de prévention des risques professionnels Considérant la protection sociale comme l’ensemble des politiques publiques qui articulent les mécanismes qui permettent aux individus ou aux familles de faire face financièrement aux conséquences des risques sociaux, dont les incapacités et les invalidités causés par des maladies professionnelles et des accidents du travail, la protection sociale est liée aux problématiques de prévention des risques professionnels, à l’évolution des représentations et des concepts en matière de risques professionnels, ainsi qu’à l’évolution corrélée de ses pratiques et de sa métrologie. Le lien entre protection sociale et santé et sécurité au travail (SST) est acté par le fait que l’un des principaux acteurs de la Protection sociale, l’Assurance Maladie – Risques professionnels, publie à l’intention des entreprises des documents brefs présentant des solutions et démarches de prévention pour agir contre les risques professionnels qui impactent l’activité et altèrent la santé des salariés et renvoie sur son site internet vers les documents plus étayés téléchargeables sur le site de l’INRS. Cette communication explorera les liens entre protection sociale et SST depuis l’invention d’un droit à la réparation en cas d’accident du travail jusqu’au concept d’exposome. Une dialectique complexe de vases communicants relie ces deux concepts. Selon une logique simpliste, la prévention pourrait permettre d’amenuiser le poids des contraintes procédant de l’impératif économique et altruiste de protection, ce que contredit l’évolution du travail, du système de santé et de l’acceptabilité sociale des accidents du travail et des maladies professionnelles (ATMP). 15H00-15H30 Ingrid Fasshauer et Eloria Vigouroux-Zugasti – Tiers-lieux et protection sociale sur les territoires fragiles La protection sociale, au sens large, peut être définie comme « l’ensemble des mesures, dispositifs et prestations qui se propose de réduire, à l’échelle d’une collectivité humaine, les incertitudes de l’existence, en prémunissant ses bénéficiaires contre les risques socialement identifiés et individuellement perçus » (Viet, 2021). Elle peut de moins en moins être réduite à ses seules prestations monétaires et elle s’incarne de plus en plus dans des services (Libault, 2019). Pour offrir ces services, le numérique devient un levier d’innovation et de transformation sociale (Mabi et […]