Archives de l’auteur : Claudia DA RE

Séminaire « Plateformes et jeux sérieux numériques au service de l’agentivité communicationnelle, éthique et écologique »

Thématique : Intelligence
Le prochain séminaire de la thématique « Intelligence Économique · Territoires · Services » du laboratoire Dicen-IDF aura lieu jeudi 19 décembre 2024, de 14h à 17h, à l’Institut d’Ingénierie des Services (Val d’Europe) de l’Université Gustave Eiffel:

Retour d’expérience sur des usages pédagogiques en lien avec la responsabilité sociale et environnementale des Universités. Plateformes et jeux sérieux numériques au service de l’agentivité communicationnelle, éthique et écologique.
Intervenants : Lucile Desmoulins « Expérimentations ludopédagogiques : des serious games sur la déontologie et éthique dans métiers de la communication, la soutenabilité et le tourisme wise »
et Berlony Jules : « De la création à l’usage des EPA: Tensions et processus de régulation ».
Pendant le séminaire vous aurez la possibilité de tester le serious game pédagogique XP#Charlie Dilemme, conçu par des ingénieurs pédagogiques et des enseignants-chercheurs affiliés aux laboratoires MUSE (Université catholique de Lille) et Dicen-IDF (Université Gustave Eiffel), dont Lucile Desmoulins.
Pour tester le jeu, merci de faire un mail à claudia.da-re@univ-eiffel.fr avec votre prénom, nom et adresse mail avant mardi 17 décembre 2024.

Séminaire « Coopération et réseaux d’acteurs : enjeux info-communicationnels »

Thématiques : CoopérationTracesEAC

Le séminaire Dicen-IDF du 13 décembre 2024 se tiendra au Conservatoire national des arts et métiers, CNAM, 292 Rue Saint-Martin, 75003 Paris, en salle 17.2.10. Il réunit l’ensemble des thématiques du laboratoire et a pour objectif d’interroger la notion de coopération dans divers domaines de la culture et des arts. En particulier, il cherche à mettre en relation l’approche de l’éducation artistique et culturelle avec d’autres perspectives et objets d’étude issus des sciences de l’information et de la communication.

Des logiques de communication dites « orchestrales » de l’école de Palo Alto aux conventions de coopération décrites par Howard Becker dans Les Mondes de l’art (2010), en passant par l’anthropologie de la communication ou la sémiotique des transactions coopératives, cette séance présentera plusieurs cas de coopération et de construction de réseaux d’acteurs, en lien avec les thématiques du laboratoire Dicen-IDF. Les interventions permettront d’explorer les dynamiques sociales entre acteurs, ainsi que leurs échanges et interactions info-communicationnelles.

Vendredi 13 décembre 2024

CNAM, 292 rue Saint-Martin 75003 Paris – Salle 17.2.10

Ouvert à tous

Programme

13h45 – Introduction et mot d’accueil

14h – Thèmes Traces – Data

  • Jeanne Ferrari-Giovanangeli, Les modalités de coopération dans le cadre du projet héritage immersif (ILIADE).
  • Romain Vindevoghel et Marta Severo, Réseaux de (dé)patrimonialisation : le cas du Judensau.
  • Antonin Segault, Quantifier la nature collective de l’écriture des articles de Wikipédia (work in progress).

15h20 – Projet dédié Éducation Artistique et Culturelle

  • Emmanuel Ethis, Coopérer-conventionner : le sens de l’éducation artistique et culturelle.
  • Raphaël Roth, Une anthropologie de la communication de l’intervention artistique à l’école : le cas de la coopération chez les musiciens intervenants.

16h15 Pause

16h30 – Thèmes Coopération – Intelligence

  • Manuel Zacklad, La STC ou la communication vue sous l’angle de la coopération : focus sur la notion artefact porteur de valeur en tant qu’œuvre.
  • Lucile Desmoulins, S’accorder sur des stratégies collectives de plaidoyer en faveur de « biens communs mondiaux ».

17h30 – Clôture de la journée

Le séminaire sera disponible en différé sur la chaîne YouTube de l’INSEAC

Séminaire « Informer les territoires : réseaux, cartes et intelligence participative »

Thématique : Intelligence
Jeudi 21 novembre 2024 aura lieu le premier séminaire de l’année à l’IFIS et en distanciel sur zoom de 10h30 à 13h00.

Alors que la mise en ligne d’informations se fait et pense de manière de plus en plus participatives, quelles sont les influences réciproques entre cartes et territoires, documents et référents, expériences supposées et vécues ?

Cette séance mettra en commun des corpus, recherches et témoignages de ces dynamiques de co-influences, voire de co-détermination, pour élaborer des problématiques plus construites, à caractère programmatique et structurante pour notre laboratoire.

Avec les contributions de :

Etienne Armand Amato : Dédoublement informationnel des territoires : quelles interdépendances ?

Des rapports entre cartes et territoires renouvelés par les médias immersifs, aux mondes miroirs et jumeaux numérique prétendument à l’image de notre monde, il s’agira de poser quelques principes qui aident à problématiser les rapports de co-détermination entre représentation, interactivités et pratiques de terrain.

Contre-cartographie : ce que Google Maps ne vous montre pas | Tracks | ARTE https://www.youtube.com/watch?v=zobSOVvxKsM

Jean-François Lucas. Interactions et réalité mixte dans la ville hybride. HyperUrbain 3 : Villes hybrides et enjeux de l’aménagement des urbanités numérique, Europia Production, pp.193, 2012. �halshs-00974360� https://shs.hal.science/halshs-00974360/file/CO1-LUCAS-ville_hybride-et-realite_mixte-libre.pdf

Jean-François Lucas, Etienne Armand Amato. Mondes, points de vue, personnages : l’avatar comme enveloppe pilotable. Hermès. Les avatars jouables des mondes numériques : Théories, terrains et témoignages de pratiques interactives, Lavoisier, pp.109-133, 2013, Traité RTA, série Information, hypermédias et communication. �halshs-00993191� https://shs.hal.science/halshs-00993191/document

 

Nathalie Fabry : L’itinérance touristique : entre gouvernance et représentation numérique

Résumé : L’itinérance touristique fait référence à un séjour en plusieurs étapes dont le rythme, la durée, le mode de transport, le type d’hébergement, l’approche marketing et les activités peuvent varier considérablement (Zeghni, 2017). Si elle a longtemps été étroitement liée à l’émergence du tourisme en tant que phénomène social (Grand Tour), elle est aujourd’hui associée à une forme de tourisme alternatif au tourisme de masse à l’ère de l’hypermobilité (Corneloup 2012a et b).

Du point de vue de la destination, cette forme de tourisme questionne les « frontières » de la destination et donc la gouvernance touristique. Favoriser le développement des territoires par l’itinérance touristique pour stimuler l’activité économique locale et contribuer à la valorisation du territoire pose la question de l’inter-territorialité et de la coopération entre les territoires traversés (Vlès, 2015). L’itinérance touristique remet en cause l’approche territoriale dominante, administrative et verticale, et propose une approche interterritoriale et horizontale qui mobilise la notion de réseaux d’acteurs territorialisés. Au sein des chemins de randonnée comme les Chemins de Compostelle, le chemin de Stevenson ainsi que des itinéraires cyclables comme la Loire à Vélo ou les EuroVelo, les « destinations » deviennent des « étapes » insérées dans une chaîne d’interdépendances, « l’itinéraire ». Nous montrerons que les stratégies de coopération intra-scalaire et multi-scalaire sont cruciales pour assurer la continuité et la qualité de l’offre ainsi que sa visibilité. La question de la gouvernance et des rôles à chaque échelle territoriale doit être posée, ainsi que la dynamique de leur mise en réseau.

Cette communication présente d’un point de vue exploratoire les enjeux et les opportunités de l’itinérance pour les territoires. Plusieurs questions se posent notamment : faut-il parler de gouvernance du territoire ou de gouvernance de l’itinéraire ? Comment rendre visible l’itinéraire pour les parties-prenantes ? Quel rôle peut jouer le numérique dans sa représentation ?

 

Naïma Aïdi : Le nomadisme numérique : diversification ou amplification de la smart destination ?

Le contexte post-Covid 19, la dépendance au tourisme, et la nécessité de proposer un modèle de développement territorial plus résilient, encouragent certaines destinations touristiques à diversifier leur activité, en attirant des nomades numériques. Le nomadisme numérique représente-t-il une nouvelle forme de mobilité touristique ? Quels en seraient les défis et les opportunités pour l’organisation et le développement soutenable des destinations touristiques ?

Ce séminaire qui s’inscrit dans une logique exploratoire sera ainsi l’occasion d’esquisser un premier état des lieux, en identifiant les cadres conceptuels, théoriques et méthodologiques qui structurent l’état des connaissances au sujet du nomadisme numérique, avant de présenter quelques dispositifs (info-communicationnel et territorial) mis en place par les (smart) destinations. Par la suite, l’objectif serait notamment d’étudier si le nomadisme numérique représente une diversification ou une amplification de la smart destination.

Pour des raisons d’organisation, merci de faire un mail à claudia.da-re@univ-eiffel.fr en précisant si vous participez par zoom ou en présentiel.

Rencontres nationales de l’Éducation Artistique et Culturelle

Thématique : EAC

Journées d’étude

40 ans de présence artistique à l’école :

l’intervention des artistes, à la croisée du partenariat et de la coopération

Jeudi 26 et vendredi 27 septembre 2024

Organisées sous la responsabilité scientifique d’Emmanuel Ethis, ces journées s’inscrivent dans la programmation des Rencontres nationales de l’éducation artistique et culturelle proposées par l’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle (Inseac) du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), par le Conseil départemental des Côtes-d’Armor et le Domaine départemental de la Roche-Jagu.

Les anniversaires des 40 ans des Centres de formation des musiciens intervenants (CFMI) et de l’Association nationale de recherche et d’action théâtrale (ANRAT) nous offrent l’occasion d’étudier le rôle des artistes à l’école tant dans le domaine de la musique que dans celui des arts de la scène.

Les journées d’étude de l’édition 2024 des Rencontres nationales de l’Éducation Artistique et Culturelle interrogent l’intervention dans l’éducation artistique et culturelle, en tant qu’élément opérationnel du partenariat Culture/ Éducation.

Les chercheuses et chercheurs candidats à cet appel à communications analyseront la manière dont les artistes musiciens, comédiens ou relevant d’autres domaines artistiques organisent et s’insèrent dans les dispositifs et actions d’EAC : comment se construisent les coopérations et partenariats, comment les lieux d’intervention s’adaptent à ces interactions artistes – publics – institutions ? Pourquoi intervenir à l’école ? Qu’est-ce qu’intervenir veut dire ? Quels sont les modèles pour l’intervention d’artistes à l’école ? Quelles interactions avec les professeurs ? Quels partenariats et quelle formation des acteurs pour prendre en considération des interventions qui ne peuvent aboutir que sur la base d’un engagement mutuel des différents partenaires : les artistes, la communauté éducative, le monde culturel, le secteur associatif, la société civile. Quelles contraintes pèsent sur les artistes intervenants ? Quelles complémentarités existent avec les enseignements artistiques ?

Ces journées d’étude, qui ont vocation à alimenter les travaux du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Arts & Éducation, entendent rassembler, autour de cinq tables rondes animées par des membres du comité scientifique et une sélection d’intervenants opérée par le Conseil départemental des Côtes-d’Armor, des chercheuses et chercheurs de différentes disciplines qui consacrent leurs travaux à l’EAC.

Dans le cadre épanouissant de Guingamp, épicentre de l’EAC, vivez un moment de partage autour de l’actualité de la recherche en éducation artistique et culturelle.

Autour des tables rondes, rendant compte de l’état de la recherche et réunissant chercheurs, universitaires et acteurs culturels, ces journées d’étude offrent en outre des causeries inspirantes, des projections de films suivies ou précédées d’échanges, des temps d’oxygénation, des évènements conçus à l’initiative de partenaires locaux et des rencontres avec des porteurs de projets…

L’ensemble de ces propositions célèbre la vitalité de l’intervention artistique à l’école et souligne son pouvoir transformateur sur le parcours éducatif et personnel des élèves, de la maternelle à l’université

Ouvert à tous !

Je m’inscris!                                           Je télécharge le programme

Colloque « De l’information scientifique et technique (IST) à l’intelligence économique au service des territoires : évolutions et nouvelles perspective »

Thématique : Intelligence
Serris, 1 et 2 juillet 2024
https://ie-territoires.sciencesconf.org/?lang=fr

Cette conférence veut tout d’abord contribuer à rappeler les liens étroits et la continuité qui ont existé entre le développement de l’information scientifique et technique (IST) en France et celui de l’intelligence économique (IE). Ensuite analyser les nouveaux enjeux et dimensions de l’intelligence économique de nos jours avec, en particulier, la dimension territoires, l’intelligence économique étant désormais au service des territoires. Il correspond aussi à un double hommage : à l’Amiral Lacoste, un des fondateurs de l’IE en France, et au Professeur J.-E. Dubois, qui y a été au cœur du développement de l’IST. Hommage qui a été différé par la pandémie de Covid.

Ce rappel des origines de l’IST et de l’IE entre aussi en résonance très forte avec le projet thématique de la nouvelle Université Gustave Eiffel sur la « ville de demain » en proposant d’explorer de nouveaux champs de l’intelligence économique, considérée, dans le sillage du Préfet Rémy Pautrat et de P. Clerc, comme au service des territoires. Ces nouveaux champs de l’IE, avec toute leur dimension territoriale, peuvent correspondre à :

  • La Santé et Protection sociale, avec la question des déserts médicaux, de la construction de la coopération autour de nouveaux dispositifs comme la télémédecine, etc.
  • L’Intelligence sportive, notamment autour de grands événements comme les Jeux Olympiques et Para-Olympiques ou les Coupes du Monde (football et rugby).
  • Le Tourisme, notamment dans sa dimension patrimoine, sites, et management des destinations.
  • L’intelligence de l’impact des changements climatiques et des enjeux de la transition écologique (et numérique).
  • La maîtrise des normes comme levier de compétitivité, etc.
  • La connaissance des rapports de force géopolitiques et géoéconomiques qui peut dans certains cas avoir une influence importante sur les entreprises locales (high tech, mais aussi approvisionnement)
  • IE et Intelligence artificielle

Ces nouveaux champs de l’IE complètent les autres champs plus classiques de l’intelligence économique :

  • La Sécurité économique et les risques pour les entreprises,
  • Les Smart et Wize Cities,
  • L’influence.

Avec toute la dimension de la production (data mining), de la mise en forme (data vizualization) des données pour l’aide à la décision dont les enjeux sont aujourd’hui traités en France par le Groupement français de l’industrie de l’information (gf2i).

Les propositions de communications pourront se répartir selon cinq axes :

  • Axe 1 : Les origines : enjeux et politiques d’information scientifique et technique
  • Axe 2 : Développement et défis de l’intelligence économique
  • Axe 3 : Nouveaux champs et enjeux de l’intelligence économique : mondialisation et territoires
  • Axe 4 : Nouvelles approches de la dimension prospective de l’intelligence économique
  • Axe 5 : Enjeux d’éducation, notamment sur les territoires

Soutenance de thèse Fabrizio Defilippi

Thématique : Traces

Lundi 10 juin 2024 à 13h30 à l’Université Paris Nanterre, bât. B Pierre Grappin — Salle B016 Paul Ricoeur (plan d’accès : https://www.parisnanterre.fr/plan-du-campus#KLINK).

Soutenance de thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication de Fabrizio Defilippi, intitulée :

La construction des futurs nécessaires. Une étude des imaginaires sociotechniques français

Sous la direction de Marta Severo, Professeure en SIC à l’Université Paris Nanterre (Dicen-IDF) et de François-David Sebbah, Professeur en Philosophie à l’Université Paris Nanterre (IRePh)

Le jury sera constitué de :

Angeliki MONNIER, Professeure des universités, Université de Lorraine, Rapporteuse

Pierre CASSOU-NOGUÈS, Professeur des universités, Université Paris 8, Rapporteur

Joëlle LE MAREC, Professeur des universités, Muséum National d’Histoire Naturelle, Examinatrice

Igor BABOU, Professeur des universités, Université Paris Cité, Examinateur

Carsten WILHELM, Maître de conférences, Université Haute Alsace, Examinateur

Marta SEVERO, Professeure des universités, Université Paris Nanterre, Co-directrice.

François-David SEBBAH, Professeur des universités, Université Paris Nanterre, Co-directeur

L’entrée est libre dans la limite des places disponibles. La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes convié.e.s. Si vous souhaitez y assister, merci de m’en informer par mail (d.fabrizio@parisnanterre.fr), afin de pouvoir vous accueillir dans les meilleures conditions.

Résumé de la thèse :

Notre époque se caractérise par une inquiétude croissante pour l’avenir de l’humanité et de la planète. Une série de défis, comme le réchauffement climatique et les transformations technologiques, obligent nos sociétés à développer une réflexion collective autour de leur avenir. Dans le contexte problématique de l’Anthropocène, différents acteurs tentent de prendre en charge ces défis en affirmant des visions du futur qui pourraient influencer les choix sociotechniques. En particulier, plusieurs acteurs évoquent des « futurs nécessaires », en présentant des scénarios spécifiques comme étant incontournables pour garantir un futur désirable à la société.

Cette thèse s’intéresse aux imaginaires sociotechniques contemporains, en soulignant leur importance cruciale dans la compréhension et le façonnement des sociétés. Loin d’être de simples constructions abstraites, les imaginaires sociotechniques dictent l’organisation de nos sociétés, contribuant à la formation d’un « horizon de sens » qui guide les choix présents et futurs. Ce travail s’appuie sur les principales théories autour des imaginaires sociotechniques en sciences de l’information et de la communication et en philosophie pour analyser les discours d’une série d’acteurs français impliqués dans la « bataille des imaginaires » en cours. Il s’intéresse notamment aux allocutions présidentielles d’Emmanuel Macron, à la production textuelle d’une série de think tanks français et aux discours des mouvements écologistes français. L’objectif de ce travail est de comprendre comment ces discours participent à la construction d’impératifs sociotechniques conflictuels.

UNIVCAMP 2024

Thématique : Intelligence

25 Avril 9h30 – 16h30

Auditorium – Université Gustave Eiffel – Champs sur Marne

Passionnés de l’innovation responsable,

Vous êtes-vous déjà demandé ce que serait le monde si nous transformions notre façon de penser les entreprises et des lieux pour les rendre plus vertueux ? Nous vous invitons à y réfléchir lors d’UNIVCAMP : un évènement dédié à l’innovation durable dans un contexte d’urbanité.

Imaginez-vous plongé dans un univers où chaque coin est une promesse d’innovation, où chaque idée repousse les limites de la créativité et de la responsabilité. UNIVCAMP vous propose une immersion totale dans le futur de la durabilité et de la performance.

Des projets audacieux, des idées disruptives et des rencontres inspirantes vous attendent. Mais ce n’est pas tout : nos experts et nos partenaires pionniers dans leur domaine partagent avec vous leur vision et leurs projets, de l’Université Gustave Eiffel à BPI France, en passant par ALTAREA, Keolis, Val d’Europe Agglomération, la ville de Noisy-le-Grand, Boxer Inside Club et le groupe BPCE.

Réservez votre place dès maintenant et rejoignez-nous pour une journée où innovation rime avec responsabilité, où les idées prennent forme et où l’avenir se dessine.

Rejoignez UNIVCAMP et les partenaires qui nous ont fait confiance. Nous comptons sur votre présence !

L’équipe UNIVCAMP

Colloque « Hyper-interprétation et savoirs à l’ère du digital : concepts et méthodes »

Thématique : Data

Centre Pompidou – 18 et 19 mars 2024 – Salle Triangle

Colloque organisé par Franck Cormerais (MICA) et Armen Khatchatourov (Dicen-IdF)

A l’heure du dernier stade de la grammatisation, celui des algorithmes et des données, – après les stades de l’alphabet et de l’imprimerie -, il convient de repenser la hiérarchisation et la circulation du savoir scientifique au regard des « technologies de la connaissance » et de l’analyse du langage. La transformation simultanée des régimes du document et des régimes de vérité implique l’expérimentation de nouvelles formes de recherche relatives aux formes de lecture et d’écriture.

En proposant le concept d’hyper-interprétation, l’objectif de ce colloque consiste à dégager les perspectives ouvertes par une approche organologique du savoir, basée sur la relation entre dispositifs techniques et formes de réflexivité qui allient les littératies et les numératies.

L’hyper-interprétation pose la question de la synthèse de plusieurs instruments de connaissance complémentaires qui sont nécessaires à l’évolution de l’activité des chercheurs. Le premier système, dit primaire, regroupe l’ensemble des publications scientifiques éditées qui concourent à la construction des heuristiques de la découverte et de l’expérimentation. Le système secondaire développé durant le XXème siècle favorise l’accès aux contenus primaires par le biais de catalogues des bibliothèques, des archives ouvertes de corpus et de bases de données d’enquêtes. Enfin, le troisième système regroupe l’ensemble des données et des hyperdocuments qui font l’objet d’un traitement spécifique de la part du chercheur et qui concourent à de nouvelles formes de signifiance. Il peut s’agir de graphes, de cartes, de réseaux, d’algorithmes de clusterisation ou de classification, de modèles de langages qui sont soumis à un traitement qualitatif ou quantitatif par le biais d’outillages dédiés.

L’hyper-interprétation renouvelle les conditions du travail interprétatif à travers le triptyque (traces, empreintes, langages) et superpose plusieurs systèmes documentaires qui traduisent l’évolution de l’action de la recherche dans toutes les disciplines en redistribuant les formes du dicible et du visible dans la perspective des Etudes Digitales. Après le concept de Digital Humanities, où les sciences de l’homme et de la société rencontrent les technologies, les Digital Studies, qui concernent toutes les formes de savoir, est une épistémogenèse des savoirs à l’heure des collectifs de connaissances ouvertes (open science).

L’hyper-interprétation repose la question de la configuration des savoirs comprise, non pas comme des traitements de données, mais plutôt comme le renouveau d’une culture de l’argumentation et de la délibération mettant en jeu, autour des textes et des corpus, un dialogue interscience qui couple compréhension et explication pour aborder un « faire sens ».

 

                                    PROGRAMME – 18 et 19 mars 2024                                   

Centre Pompidou, Salle Triangle

Lundi matin

9H-9h30  Accueil (café et viennoiseries)

9H30-9H45  Présentation des journées

9H45-10H15  Du sémanthème au Web herméneutique : vers une nouvelle écologie de l’industrie documentaire ?. Vincent Puig, Institut de Recherche et d’Innovation, Centre Pompidou

10H15-10H45 Machines à interpréter, écriture numérique et capitalisme. Éric Guichard, ENSSIB, Laboratoire Triangle ENS-Lyon – CNRS

Pause 15’

11h-11H30 Études digitales, hyper-interprétation et (trans)-formation des savoirs. Franck Cormerais, Université Bordeaux-Montaigne, laboratoire MICA

11H30-12H00  Pour une compréhension ou une interprétation écologique de l’information. Anne Lefebvre, ENS Paris-Saclay.fr, Centre de recherche en Design

12H30-13H00 Autorité documentaire transmédiatique en régime de numérisation intensive et de systèmes d’organisation des connaissances connexionnistes. Manuel Zacklad, Laboratoire Dicen-IdF, CNAM

Lundi après-midi

14H30-15H00 Hyperinterprétation des images. Alberto Romele, Université Sorbonne Nouvelle.

15H00-15H30 Enjeux socio-philosophiques et herméneutiques de l’ère hypermoderne. Pierre-Antoine Chardel, Laboratoire d’Anthropologie Politique, CNRS / EHESS.

Pause 15’

15H45-16H15 Entre prévisibilité algorithmique et prudence, un espace d’interprétation. Jacques A. Gilbert, Université de Nantes, Laboratoire LAMO

16H15-16H45 Grammatisation des images et interprétation. Sophie Pène, Dicen-IdF

Mardi Matin

9H-9H30  Accueil

9h30-10H  L’herméneutique Digitale et l’idiomatique. Noel Fitzpatrick, Université de Dublin, laboratoire GradCom.

10H-10H30  L’annotation numérique comme hyper-interprétation de documents audiovisuels. Michaël Bourgatte, Université Catholique de Paris.

Pause 15’

10H45-11h15  L’à-venir de l’hypertexte comme différance encyclopédique ? Victor Chaix, Association Épokhè, Paris

11H15-11h45  Interprétation et subjectivité : la Scène de la recherche arts/sciences à l’ENS. Audrey Gosset, ENS Paris Saclay, Laboratoire MICA

11h45-12h15  Heuristique des protocoles d’écriture collective et interprétation. Nicolas Sauret, Université Paris 8, Laboratoire Paragraphe

Mardi après-midi

14h-14h30  Des cartographies de controverses à la génération d’arguments en contexte numérique. Orélie Desfriches, Université, Paris 8, Laboratoire Paragraphe.

14h30-15H  La « raison » des machines et interprétation : l’efficacité a-t-elle un sens ? Daphné Vignon, Université de Nantes, Laboratoire LAMO.

Pause 15’

15h15-15h45  Les contextes de l’interprétation à l’heure de l’IA ubiquitaire. Armen Khatchatourov, Université Gustave Eiffel, Laboratoire Dicen-IdF.

15h45- 16H15  LLM et IA générative : impacts sur les pratiques interprétatives de recherche en sciences humaines et sociales. Amar Lakel, Université de Nantes, Laboratoire MICA

Pour aller plus loin : https://mica.u-bordeaux-montaigne.fr/events/hyper-interpretation-et-savoirs-a-lere-du-digital-concepts-et-methodes/

Soutenance de thèse de Pierre Fournié le 29 janvier 2024 à 14h30

Thématique : Intelligence

Intitulée « L’Indonésie à la croisée des chemins: Quelle place pour l’archipel dans le monde du XXIème siècle ? L’Intelligence Compétitive au service de la Prospective », la thèse de Pierre Fournié sera soutenue lundi 29 janvier 2024 à 14h30, à l’IFIS-Université Gustave Eiffel, en salle 120 (1er étage), 6-8 Cours du Danube, 77700 Serris (RER A Val d’Europe). Elle pourra être suivie aussi via zoom.

Le jury sera composé de

  1. Éric BOUTIN, Professeur des Universités et ancien Président de l’Université de Toulon, Rapporteur
  2. Nicolas MOINET, Professeur des Universités, IAE de Poitiers, Rapporteur
  3. Mme Nathalie FABRY, Professeur des Universités, Université Gustave Eiffel, Examinatrice
  4. Henri DOU, Professeur des Universités (Ret), Université de Marseille-Aix III, Examinateur
  5. Mme Marcela GANEA, Directrice Belt and Road Initiative Research Lab, Ancien professeur Université de Bucarest, Examinatrice
  6. Christian BOURRET, Professeur des Universités, Université Gustave Eiffel, Directeur de thèse

ainsi que des personnalités suivantes :

  1. M.Philippe CLERC, Président de l’Académie de l’Intelligence Économique, Rapporteur général du rapport « Intelligence Économique et Stratégie des Entreprises » dit Rapport Martre, Jury
  2. Alain JUILLET, Président d’honneur de l’Académie de l’Intelligence Économique, Premier Haut Responsable à l’Intelligence Économique auprès du Premier Ministre, Jury
  3. Mme Myriam HABIL, Conseillère de Coopération et d’Action Culturelle (COCAC), Ambassade de France au Togo, Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, Jury

Résumé:

La présente thèse de doctorat ambitionne de proposer un modèle d’analyse pays, basé sur l’Intelligence Compétitive, nous devrions plutôt dire « l’Intelligence Globale » à des fins de Prospective. Ce modèle sera testé sur un pays réputé pour sa complexité, soumis à de nombreuses influences et objet de toutes les convoitises : l’Indonésie.

Son caractère archipélagique, sa position géographique aux confluences de la Mer de Chine du Sud, du Pacifique et de l’Indien, sa composition ethnique et religieuse, sa démographie, ses richesses terrestres et maritimes font de ce jeune pays un enjeu stratégique majeur, un « cavalier » à prendre dans l’affrontement moucheté que se livrent Chine et États-Unis pour le leadership mondial.

L’Indonésie a, depuis la présidence Yudhoyono (2004-2014), affirmé son indépendance au travers de la doctrine diplomatique de « l’équilibre dynamique », le président allant jusqu’à définir l’archipel comme un pays avec « a million friends and zero enemy ». Mais cette position sera-t-elle longtemps tenable ? À l’heure où Jakarta se rapproche ostensiblement des BRICS, penser que l’adhésion passée au bloc anticommuniste asiatique sera suffisante pour faire basculer l’archipel dans le camp occidental, pourrait se révéler être une hypothèse plus qu’hasardeuse.

Le choix des alliés de demain ne peut se faire sur de faux semblants ou les impressions du jour. Il requiert une analyse rigoureuse, transversale et prospective. Connaître le passé, comprendre le présent pour esquisser ce que peuvent devenir nos demains, après demains et surlendemains : telle est notre « philosophie ». Cette démarche nous amène à plonger dans l’inconnu, à faire appel à la mémoire sociétale, à nos capacités déductives comme à maîtriser notre intelligence émotionnelle. Elle nous contraint à nous immerger dans des dimensions culturelles, des histoires, des échelles de valeurs qui ne sont pas les nôtres. En prenant en compte temps court, temps long et immédiat imprévisible, elle confronte simplicité, évidence et hypercomplexité.

Nous avons opté, tout en veillant à ne sacrifier à l’agilité aucune des disciplines sollicitées par le cycle du renseignement, pour un modèle d’analyse suffisamment flexible et détaillé, transposable à d’autres pays, quelle que soit la taille de la nation étudiée, quel que soit le continent.

Cette méthodologie de Prospective Stratégique Pays définit et s’appuie sur une Intelligence Économique Augmentée autrement dénommée Prospective Corrélée. Elle constitue la première étape d’une approche plus globale permettant de réconcilier Intelligence Compétitive et Prospective. Nous formons l’espoir qu’elle soit appliquée sur le terrain et expérimentée sur divers théâtres d’opérations dans une logique de recherche-action. Elle pourrait alors contribuer, à sa façon, à soutenir les efforts de maintien de la paix et servir de base de réflexion à des phases de reconstruction post-conflit.

Mots-clés : Prospective Stratégique Pays, Intelligence Économique Augmentée, Prospective Corrélée, Intelligence Globale, Intelligence Holistique, Intelligence Compétitive, Intelligence Stratégique, Prospective, Information, Communication, Intelligence Culturelle, Maintien de la Paix, Reconstruction, Sociétés

Une synthèse de cette thèse est disponible sur simple demande à l’adresse suivante en précisant : Nom, Prénom, affiliation (Institution,  Université, Entreprise) et Pays.

pierre.fournie2@univ-eiffel.fr

La soutenance, en Français, pourra également être suivie à distance sur Zoom. Une inscription,  préalable et obligatoire, avec Nom, Prénom, affiliation (Institution,  Université, Entreprise) et Pays sera à réaliser auprès de Madame Claudia Da Re : claudia.da-re@univ-eiffel.fr

 

Soutenance de thèse Naïma AÏDI

Thématique : Intelligence

Intitulée Vers un dispositif d’intelligence territoriale pour élucider la signification de la smart destination dans des territoires touristiques en mutation, la thèse de doctorat de Naïma Aïdi sera soutenue le mercredi 10 janvier à 14 heures, à l’IFIS-Université Gustave Eiffel, en salle 120, à l’adresse suivante : Bâtiment Erasme, 6-8 Cours du Danube, 77700 Serris (RER A Val d’Europe).

Composition du jury :
– Claudine BATAZZI, Professeure des universités, Université Côte d’Azur (rapporteure)
– Yann BERTACCHINI, Maître de conférences émérite HDR, Université de Toulon (rapporteur)
– Christian BOURRET, Professeur des universités, Université Gustave Eiffel (examinateur)
– Jean-Michel CHAPUIS, Maître de conférences HDR, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne (examinateur)
– Nathalie FABRY, Professeure des universités, Université Gustave Eiffel (directrice de thèse)
***
Mots-clés : smart destination, smart tourisme, intelligence territoriale, innovation, dispositif, tourisme, territoires
***
Résumé :
Le tourisme contemporain se situe au cœur d’une période de transitions et de mutations qui est principalement soutenue par deux éléments : la technologie et le développement durable. La croissance des mobilités touristiques, l’incorporation des technologies de l’information et de la communication dans tous les interstices de la chaine touristique et les impératifs écologiques obligent les acteurs à repenser la relation entre les territoires touristiques, les pratiques, la technologie et la préservation de l’environnement. En moins d’une décennie, le concept de la smart destination a fait l’objet d’une production prolifique de travaux, notamment dans la littérature internationale, et entend faire usage de la technologie pour développer des territoires touristiques innovants et durables, bénéficiant à la fois aux touristes et aux résidents. Cette thèse de doctorat vise à mieux comprendre la signification d’une smart destination en questionnant sa capacité à répondre aux problématiques d’un territoire touristique qui est traversé par des mutations technologiques, environnementales et sociétales. Pour y parvenir, nous faisons le choix d’aborder le concept de la smart destination par une approche de l’intelligence territoriale, en proposant un cadre d’analyse structuré à partir des notions d’écosystème, de résilience et de dispositif. Ce cadre d’analyse se traduit par un dispositif d’intelligence territoriale qui donne la possibilité d’effectuer une analyse multi-échelle de la smart destination, pour mettre en lumière sa complexité et son processus de développement. Notre ancrage disciplinaire en sciences de l’information et de la communication nous permet de nous inscrire dans un cadre pluridisciplinaire en mobilisant la théorie des parties prenantes, la théorie de l’acteur-réseau et la théorie systémique des communications afin de décrire, comprendre et expliquer plus finement le développement d’un projet de smart destination, dans le but d’apprécier sa portée innovante et durable au sein d’un territoire touristique. Au regard du développement international de la smart destination, nos trois études de cas menés à Florianópolis (Brésil), Málaga (Espagne) et Nice (France) nous donnent matière pour démontrer que la smart destination constitue un dispositif socio-techno-touristique qui sert davantage à stimuler l’innovation technologique que l’innovation sociale.
***
Key words: smart destination, smart tourism, territorial intelligence, innovation, dispositive, tourism, territories
***
Abstract :
Contemporary tourism is at the heart of a period of transitions and changes which is mainly supported by two elements: technology and sustainable development. The growth of tourist mobility, the incorporation of information and communication technologies in all interstices of the tourist chain and ecological imperatives force actors to rethink the relationship between tourist territories, practices, technology and preservation of the environment. In less than a decade, the concept of the smart destination has been the subject of a prolific production of work, particularly in international literature, and intends to use technology to develop innovative and sustainable tourist territories, benefiting both tourists and residents. This doctoral thesis aims to better understand the meaning of a smart destination by questioning its ability to respond to the problems of a tourist territory which is crossed by technological, environmental and societal changes. To achieve this, we choose to approach the concept of the smart destination through territorial intelligence, by proposing an analysis framework structured from the notions of ecosystem, resilience and dispositive. This analysis framework results in a territorial intelligence dispositive which makes it possible to carry out a multi-scale analysis of the smart destination, to highlight its complexity and its development process. Our disciplinary anchoring in information and communication sciences allows us to be part of a multidisciplinary framework by mobilizing stakeholder theory, actor-network theory and systemic communications theory in order to describe, understand and explain in more detail the development of a smart destination project, with the aim of assessing its innovative and sustainable scope within a tourist territory. With regard to the international development of the smart destination, our three case studies carried out in Florianópolis (Brazil), Málaga (Spain) and Nice (France) give us material to demonstrate that the smart destination constitutes a socio-techno-tourist dispositive that serves more to stimulate technological innovation than social innovation.