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sous la direction de Claire Scopsi et Rémy Besson
Intention de soumission : 25/09/2015
Ce numéro des Cahiers du Numérique propose de questionner, à l’heure du numérique, l’évolution des pratiques professionnelles et amateur de collecte et de valorisation des mémoires filmées qu’elles concernent l’histoire contemporaine, la sociologie, l’anthropologie, l’ethnomusicologie ou encore l’action culturelle et l’intermédialité (liste non exhaustive).
Les contributions, transdisciplinaires, éclaireront la manière dont le numérique conduit à reconsidérer les différentes étapes de cette mise en mémoire. Qu’est‐ce qui change quant la valorisation des entretiens est à la portée du plus grand nombre ? Qu’est‐ce qui évolue quand les récits mémoriels filmés sont intégrés à des plateformes plurimédia ? Quels usages sont fait de ces images par les individus, par les groupes de mémoires et par les institutions ? Est‐ce que cela transforme la façon dont les communautés mobilisent le support mémoriel qu’est l’acteur de l’histoire filmé ? Quels matériaux pour l’histoire ou la sociologie peuvent être ainsi produits ? Cela n’est pas uniquement à interroger d’un point de vue technologique, mais aussi en termes de pratiques et d’usages artistiques, culturels et sociaux desdites technologies. Il s’agira ainsi, de se demander ce qui fait rupture au tournant du XXIème siècle, ainsi que ce qui relève de l’ordre de la continuité.
AXES DE PROPOSITIONS POSSIBLES (LISTE NON EXHAUSTIVE)
Pour exemple, les contributions proposées pourront porter sur :
‐ Des dispositifs socio‐techniques de collecte ou de valorisation (archives ouvertes, scénographies muséales, pratiques d’amateurs).
‐ Des interprétations sémiopragmatiques et/ou génétiques de corpus d’entretiens filmés créés au format numérique ou numérisés.
‐ Des enjeux mémoriels qui se sont cristallisés autours d’usages artistiques, culturels ou sociaux des images animées partagées sur le web.
‐ Des pratiques et usages amateurs de ces images animées portant sur la mémoire.
‐ Des réflexions méthodologiques, épistémologiques ou historiographiques impliquant une prise en compte des effets de rupture et continuité impliquées par l’émergence de l’époque du numérique dans le domaine de la captation d’entretiens filmés avec des acteurs de l’histoire.
Texte complet de l’appel sur le site de la revue (suivez le lien)
Comité de lecture du numéro
Calendrier
Intention de soumission : 25/09/2015
Notification aux auteurs : 10/10/2015
Date limite de soumission : 20/12/2015
Date de notification d’acceptation aux auteurs : 1/02/2016
Date de la version finale : 15/03/2016
Remise éditeur : avril 2016
Parution du numéro spécial : juin 2016
Recommandations aux auteurs
Les articles font entre 20 à 25 pages (50 000 signes environ, espaces, notes de bas de page et bibliographie compris). Ils sont acceptés en français .
Les soumissions seront envoyées en deux versions : 1 version PDF de référence et 1 version word ou odt modifiables pour permettre l’anonymisation. Les deux versions doivent être identiques.
Les soumissions seront évaluées en double aveugle.
Contact
Claire Scopsi (Maitre de Conférences, Dicen-Idf CNAM Paris) :
Qu’est-ce qu’une pratique savante de lecture au XXIe siècle ? Quels sont les dispositifs qui la rendent possible ? Comment se redéfinit-elle dans la culture de l’internet et des données ? Autant de questions qui seront posées lors de cette rencontre sur l’évolution de nos pratiques de lecture, autour des effets de rupture ou de continuité avec les modèles hérités de l’ordre des livres.
Organisée par le laboratoire Dicen-IDF (axe 4), l‘UMR 7041 ArScAn-THEMAM et l’UFR Phillia de l’université Paris ouest Nanterre La Défense, en partenariat avec l’Iri, Sens Public et l’université de Montréal, cette journée d’étude tiendra lieu de séminaire du laboratoire Dicen-IDF.
À partir de 17h, la rencontre sera prolongée par le séminaire Écritures numériques et éditorialisation (Iri / Sens Public / Université de Montréal) en liaison vidéo avec le Canada.
L’arrivée de l’informatique dans la pratique courante des chercheurs en sciences humaines a suscité de nombreuses études sur les dispositifs et l’imbrication des facteurs techniques et cognitifs dans la construction d’une relation active aux textes. La banalisation progressive des équipements informatiques a ensuite remisé au second plan ces investigations, comme si la question de l’appropriation intellectuelle des outils devait désormais passer après celle de leur effets sociaux.
Pourtant, si elle est devenue la règle, l’adoption du support numérique dans les pratiques d’étude est loin de s’être stabilisée en un modèle normalisé, sauf à considérer comme référentiel les seules contraintes de l’industrie et du marché.
Alors que tous les lecteurs savants pratiquent désormais la lecture en ligne via divers terminaux, il paraît nécessaire de reprendre le questionnement théorique de nos technologies intellectuelles, pour les situer dans une histoire longue des dispositifs, et interroger ce qui se transmet à travers notre environnement de travail.
L’enjeu n’est pas seulement de replacer les manières de faire des lecteurs du XXIe siècle dans l’héritage d’une tradition humaniste où l’ordre des livres a fermenté. Il est aussi de reconsidérer la culture naissante des data à l’aune de cette archéologie. L’atomisation des documents en données mobilisables et calculables encourage en effet le retour d’un discours sur la dématérialisation qui nous paraît devoir être combattu. À l’opposé de l’idéalisme que ranime la désolidarisation des supports et des contenus, cette journée d’étude entend examiner la solidarité des dispositifs et des dispositions, y compris dans les environnements dits « virtuels », dont l’affordance n’est pas moins déterminante.
Ce faisant, notre ambition est d’interroger la survivance ou la réinvention d’une pratique savante de la lecture, dont il faudra redéfinir les spécificités. Citation, annotation, glose, exégèse, confrontation, bifurcation… autant d’opérations intellectuelles dont il faut décrire les effets de permanence et les évolutions.
Séminaire Écritures numériques et éditorialisation (Sens Public, Iri, Cité – Université de Montréal)
Captation vidéo #1 : matinée (à partir de 9h30)
Captation vidéo #2 : après-midi (à partir de 14h)
Captation vidéo #3 : (à partir de 17h France – 11h Canada)
Séminaire Écritures numériques et éditorialisation
Journée d’étude organisée par le laboratoire Dicen-IDF (Louise Merzeau), l’UMR 7041 ArScAn-THEMAM (Aurélien Berra et Anne Videau) et l’UFR Phillia de Paris Ouest Nanterre La Défense (Olivier Renaut), en partenariat avec l’Iri, Sens Public et l’université de Montréal.
Cet événement a fait l’objet d’un travail d’éditorialisation collective par les étudiants de 1re année du master Communication rédactionnelle dédiée au multimédia de l’université Paris Ouest.
Le dispositif en ligne qu’ils ont conçu et réalisé (affiche, interviews vidéos, glossaire, bio-bibliographies, enquête, iconographie, reportage photo…) est accessible à partir de ce portail.
Le projet PROFIL (Partage, Reconstitution et Organisation de Fictions Identitaires en Ligne) porté par l’axe 4 du laboratoire Dicen-IDF vient d’être admis à rejoindre, en tant que projet de préfiguration, le Labex Les Passés dans le présent de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Le labex Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire porte sur la présence du passé dans la société contemporaine. Il s’attache plus spécifiquement à comprendre les médiations de l’histoire à l’ère du numérique, les politiques de la mémoire, les appropriations sociales du passé en amont et en aval des politiques patrimoniales.
Le projet consiste à concevoir un dispositif de construction de profils à partir de traces individuelles extraites de ressources conservées dans des collections patrimoniales numérisées ou « nativement » numériques. Les profils seront construits par extraction de données, enrichissements documentaires et prolongements fictionnels, selon des modalités empruntant à la fois au Web social (crowdsourcing) et au Web des données (datamining), en appliquant des techniques de narration documentaires et fictionnelles.
La finalité d’un tel projet est triple :
• revisiter le concept de profil tel que l’ont modélisé les industries numériques de l’identité. Entièrement anonymisé, le profil sera envisagé non comme l’empreinte enregistrée d’un individu, mais comme un écosystème transmédiatique résultant d’une éditorialisation collective.
• favoriser l’appropriation sociale du passé, en explorant les possibilités de redocumentarisation de fonds d’archives, dans une démarche impliquant chercheurs en sciences humaines, archivistes et documentalistes, auteurs et amateurs.
• expérimenter de nouveaux modèles de collecte et de constitution de corpus, adaptés à la granularité et la mobilité de l’environnement numérique.
Responsable du projet
Louise MERZEAU, Maître de conférences HDR (sciences de l’information et de la communication), Directrice du laboratoire Traitement et appropriation des connaissances par les TIC (TACTIC)
Nicolas SAURET, Responsable projets media et éditorialisation, Institut de recherche et d’innovation (IRI), Centre Pompidou
Partenaires au sein du labex
Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC)
Bibliothèque nationale de France (BnF)
Autres partenaires associés
Traitement et appropriation des connaissances par les TIC (Tactic / Dicen-IDF, EA4420)
Institut de recherche et d’innovation (Iri)
Institut national de l’audiovisuel (Ina), dépôt légal du web
Durée : 12 mois
À l’initiative de l’axe 4, Dicen-IDF accueillera le 18 novembre prochain Serge Proulx, pour une conférence intitulée Enfants, Ados, Adultes, Web…Pour une éducation critique au monde numérique.
Serge Proulx est professeur à l’université du Québec de Montréal et professeur associé à Télécom ParisTech.
Accès libre sans réservation
[mise à jour 19/11/ 2013]
Résumés de la conférence et de la discussion qui lui a succédé :
Journées d’été du réseau INTI (International Network for Territorial Intelligence) à Val d’Europe (IFIS) les 8 et 9 juillet 2013.
Visualisation de la communauté #wosni sur Twitter par Bluenod
Institut des Sciences de la Communication du CNRS (ISCC)
20 rue Berbier-du-Mets – 75013 Paris
Entrée libre sur inscription (capacité limitée à 60 personnes) :
et
Projet WEUSC (Wikipédia : évaluation et usages des savoirs collaboratifs)
porté par Lionel Barbe (MCF, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, laboratoire Dicen-IDF, équipe Tactic)
Programme financé dans le cadre des Projets Exploratoires en Sciences de la Communication du CNRS
Cette journée souhaite analyser les rapports que scientifiques et sciences entretiennent avec Wikipédia autour de trois problématiques :
Les sciences dans Wikipédia, Wikipédia dans les sciences… un programme de journée “librement distribuable que tout le monde peut améliorer”… le jour même en contribuant directement aux discussions et via Twitter (mot-dièse #Wosni).
Antonio Casilli et Dominique Cardon – Photo Louise Merzeau CC BY-NC-SA
Antonio Casilli par Revue-HERMES
– Jean-Lou Justine (Professeur, Muséum National d’Histoire Naturelle) : Wikipédia, Wikimédia, Wikispecies et la parasitologie : le témoignage d’un chercheur « expert », mais débutant dans Wikipédia ;
– Régine Fabri (Chef de travaux, gestionnaire de la bibliothèque du Jardin botanique national de Belgique) : Chercheur en botanique, contributeur et utilisateur de Wikipédia, un défi à relever;
Pause
– Alexandre Moatti (Ingénieur en chef des Mines, chercheur associé à Paris-VII) : Les postures d’opposition à Wikipédia en milieu intellectuel et culturel ;
– Carol Ann O’haré (Chargée de la mission recherche et enseignement, Wikimedia France) : La place des chercheurs et des experts dans Wikipédia ;
– Gilles Sahut (PRCE documentation, IUFM Midi-Pyrénées, Université de Toulouse 2, Laboratoire d’études et de recherches appliquées en sciences sociales) : Les étudiants face aux incertitudes de l’édition collaborative : enquête sur les opinions et connaissances informationnelles à propos de Wikipédia.
Discussion
Carol Ann O’haré, Pierre Carl Langlais – Photo Louise Merzeau CC BY-NC-SA
Animation : Mélanie Dulong de Rosnay (Chargée de recherche, ISCC)
Dominique Cardon par Revue-HERMES
– Pierre Carl Langlais (Doctorant en science de l’information et de la communication attaché au GRIPIC, Paris-IV) : {{Référence nécessaire}} – genèse d’une norme wikipédienne (2003-2009), par ;
– Pierre Willaime (Doctorant, laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine) : Quelle expertise pour Wikipédia ? ;
– Alexandre Hocquet (Professeur, Université de Lorraine) :Wikipédia en tant que forum : une analyse ethnographique de la production d’articles.
Discussion
Pause
Robert Viseur, Ilhem Allagui, Celine Poudat – Photo Louise Merzeau CC BY-NC-SA
– Célilne Poudat (Maître de conférences, Université Paris XIII, laboratoire LDI) : Wikipédia comme corpus. Présentation des travaux du groupe NouvCom et du projet CoMeRe de l’IR Corpus écrits ;
– Ilhem Allagui (Professeure- Université Américaine de Sharjah- Emirats Arabes Unis) : Wikipedia Arabe: Cartographie, Enjeux et Perspective ;
– Robert Viseur, (Ingénieur de recherche Senior CETIC, Charleroi, Assistant, Faculté Polytechnique UMONS) : Collecter des données sur Wikipédia: application à la création d’une base de données biographiques.
Discussion
Télécharger le programme en pdf
Texte de l’appel à communication
Pour la 3e année consécutive, l’axe 4 « Traçabilité, identités et mémoires numériques » reconduit son partenariat avec l’Ina pour le pilotage des ateliers de recherche méthodologique sur le dépôt légal du web dans le domaine de l’audiovisuel.
Ces ateliers visent à aborder avec des chercheurs, des praticiens de l’archivage et des professionnels de l’information et des médias les questions liées à une utilisation du web et de son archive à des fins d’études et de recherche.
Lors des trois saisons précédentes, les ateliers ont ainsi reçu de nombreux chercheurs de renom comme M. Doueihi, D. Cardon, P. Mounier, A. Gunthert, P. Peccatte, O. Ertzscheid, C. Bertho, J. Jouet, S. Parasie, C. Méadel, ainsi que des professionnels comme H. Brusini, R. Amit, S. Gordey, D. Teyssou, A. Carou ou O. Landau…
Pour cette nouvelle saison, nous inaugurons une formule qui verra les ateliers se dérouler d’abord hors les murs, afin de présenter et discuter, dans le cadre de séminaires universitaires, les enjeux, perspectives et projets liés à l’archivage du web par l’Ina.
Le séminaire interne du laboratoire Dicen recevra ainsi en décembre les responsables des ateliers pour confronter points et vues, méthodes et questions. Les séances publiques in situ commenceront quant à elles en janvier, au rythme d’un vendredi par mois.
La première de ces séances sera consacrée aux enjeux du droit d’auteur et de la copie en tant qu’ils impactent l’archivage du web.