Archives du mot-clé autorité

La communication à l’épreuve et au secours de la santé au travail : regards académiques sur la prévention des risques professionnels

Thématiques : TracesIntelligence

JOURNEE D’ÉTUDES DICEN-IDF – 20 JUIN 2019 – 9H30 / 17H

Programme complet : 2019_JournéedétudesDICEN-Idf_CommunicationSantéTravail_20juin2019V3

Pour plus de détails pratiques et mieux connaître le programme et les objectifs de la journée, téléchargez le pdf ci-dessus. Inscription gratuite et obligatoire. La priorité est donnée aux membres du DICEN-Idf, ainsi qu’aux adhérents des organisations partenaires. Merci de confirmer votre présence avant le 8 juin à l’adresse: UPEM.DICEN.ComSST20juin @ gmail.com UPEM.DICEN.ComSST20juin@gmail.com

9h30 Mot d’accueil, Christian Bourret (UPEM, DICEN-Idf)

Conférence introductive : Histoire des regards académiques sur les communications au travail et le management, la construction de problèmes et de solutions, Pierre Delcambre (Univ. de Lille, GERIICO)

10H30/12H30 L’INFORMATION SUR LA SANTE AU TRAVAIL

Paysage et usages des sources d’information sur les risques professionnels, Séverine Hanriot-Colin (ingénieur de prévention, OPPBTP), Héloïse Ducrocq (formatrice HSE, professeur de l’EN de Biotechnologies)

Fabriquer et diffuser des fiches-métiers sur les risques professionnels d’une association de médecins du travail et de préventeurs, Pierrette Trilhe, Gérard Gâches et Daniel Thuaire pour Bossons futé

Le travail invisible derrière les fiches Bossons-futé, Étudiants de la Licence professionnelle QHSSE encadrés par Eloria Vigouroux-Zugasti (UPEM-Ifis)

Les articles sur la SST sur le wikipedia francophone : ‘convergence agonistique’ entre communication institutionnelle et vulgarisation scientifique d’utilité publique, Marie-Noëlle Doutreix (Univ. de Lorraine-Metz, CREM), Lucile Desmoulins (UPEM-Ifis, DICEN-Idf)         

Pause déjeuner : 12h30/14h

14H /17H COMMUNICATION, SANTE PHYSIQUE ET PSYCHIQUE AU TRAVAIL

Une approche communicationnelle de la santé au travail ? Autour de la sortie du n°106 de la Revue Sciences de la sociét, Laurent Morillon (Univ. de Toulouse, LERASS, animateur de l’équipe Organicom et de l’axe santé)

Techniques d’influence et de communication dans le domaine de la prévention des risques professionnels : quels usages, et pour quelles fins ?, Odile Camus & Virginie Althaus (Univ. de Rouen, CRFDP, équipe Risques Psycho-Sociaux)

Miser sur le levier de la promesse de QVT et de bien-être en entreprise pour recruter des profils « digital natives », Camille Coulon, Sarah Brémond (étudiantes Master 2 IE-ILMS, UPEM-IFIS)

Performance économique dans les approches et démarches Qualité de Vie au Travail, Lucile Desmoulins (UPEM-Ifis, DICEN-Idf)

Séminaire « Construction de l’autorité numérique »

Thématiques : TracesData

3e séminaire (Hastec-CNAM, Paris) : jeudi 14 juin 2018 (10h-13h)
Salle 35.1.53. 2 rue Conté, 75003 Paris (accès 35, 1e étage, salle 53).

Présence numérique dans l’écosystème scientifique : autorialité et les carnets d’Hypothèses. Discussion introduite par Evelyne Broudoux (CNAM) avec Annaïg Mahé (Urfist-ENC), Elsa Poupardin (Urfist-université de Strasbourg) et Camille Prime-Claverie (université Paris-Nanterre)

Les formes sémantisées automatisables des citations scientifiques, par Gérald Kembellec (CNAM)

Avec la participation d’Aurélien Berra (Université de Paris-Nanterre) et Pierre-Antoine Fabre (Ehess)

Séminaire « Construction de l’autorité numérique »

Thématiques : TracesData

2e séminaire (URFIST-ENC, Paris) : vendredi 4 mai 2018 (10h-13h)

Salle Jules-Quicherat (1er étage), Ecole nationale des chartes, 65 rue de Richelieu, 75002 Paris.

L’autorité des textes quand les humanités deviennent numériques. Comment le travail avec des corpus numériques, en particulier lorsqu’ils sont mis en ligne, change-t-il le statut des sources ? Discussion introduite par Martin Morard (IRHT), avec la participation notamment d’Aurélien Berra

Wikipédia et les liens unissant confiance, crédibilité et autorité des sources, par Gilles Sahut (Université de Toulouse)

Autorité et constitution des savoirs sur la plateforme de carnets de recherche Hypothèses. Quel est le régime d’autorité des billets publiés sur un blog scientifique en sciences humaines et sociales et comment l’étudier ? Discussion introduite par Pierre Mounier (OpenEdition)

Séminaire « Construction de l’autorité numérique »

Thématique : Data

1er séminaire (CNAM, Paris) : mercredi 14 mars 2018 de 10h à 13h

Salle Boris Vian : salle 37.2.43. Cnam – 2, rue Conté – 75003 Paris Accès 37 – 2ème étage – salle 43

Les composantes de l’autorité : confiance, croyance, fiabilité. Discussion introduite par Gloria Origgi (EHESS).

L’autorité des textes prémodernes. Quels sont les facteurs linguistiques, textuels, culturels et sociaux de la confiance accordée à l’écrit ? Discussion introduite par Paul Bertrand (Université de Louvain), avec la participation notamment de Stéphane Lamassé, Yann Potin et Pierre-Antoine Fabre.

Appel à communication : 6e conférence Document Numérique et Société

Thématique : Data

Colloque international
6ème conférence Document numérique & Société
INFORMATION-COMMUNICATION : LE RECOURS A L’ETHIQUE
EN CONTEXTE NUMÉRIQUE

les 27 et 28 septembre 2018
à l’Institut de la Communication et des Médias (Echirolles
organisé par Dicen-Idf (Cnam) et le Gresec (Université Grenoble Alpes)

 Appel à communications
Résumés jusqu’au 15 décembre

Si l’éthique est régulièrement convoquée dans de nombreux secteurs professionnels (santé, politique, environnement, etc.), sa référence est devenue fréquente dans les échanges issus d’autres domaines et ses enjeux ont aujourd’hui capté l’attention des pratiques informationnelles et communicationnelles ainsi que pour les métiers qui les représentent : journalistes, analystes, bibliothécaires, documentalistes.

La vie quotidienne et les activités professionnelles sont maintenant largement rythmées par l’usage de réseaux sociaux numériques et la fourniture d’informations se voudrait hautement personnalisée par des plateformes qui façonnent les échanges. La prise de décision est guidée par l’utilisation d’algorithmes, les données massives alimentent l’apprentissage automatisé pendant que les informations et données personnelles se négocient sur le marché de l’information par les plateformes et les courtiers de données. Les citoyens, les organisations professionnelles apparaissent de plus en plus sollicités par des consultations numériques ouvertes à tous, prônant la transparence avant la prise de décision politique et la promulgation de nouveaux textes juridiques… Est-ce un renouveau des pratiques démocratiques ?

De multiples formes surveillance imprègnent la vie publique et celle privée de notre vie quotidienne et posent un certain nombre de problèmes. Cette profusion appelle l’élaboration de typologies afin d’identifier leurs caractéristiques et d’apprécier leur portée. Et les conséquences de la personnalisation à outrance des services informationnels restent encore à évaluer.

Dans ce sens, les questions éthiques qui intéressent le document et ses « écosystèmes », en ce qu’ils formalisent des liens sociaux (Pédauque, 2006) méritent une attention renouvelée : la déontologie, la confidentialité de l’information, la pluralité, les débats, la propriété intellectuelle, les biens communs, la liberté intellectuelle, sont des thématiques que l’on pourra convoquer.

Dans l’édition 2018 de la conférence Document numérique & Société, nous sollicitons des propositions qui approfondissent ces questions concernant l’éthique dans le domaine de l’information et de la communication sous l’angle des logiques d’acteurs, des stratégies et des pratiques informationnelles et communicationnelles.

Axe 1 – Régulations et auto-régulations au sein des industries de la culture et de l’information ainsi que des industries de la communication.

A travers le choix de codes de déontologie, de chartes, de groupes de travail, de commissions ou de recommandations, les professions de l’information et de la communication tendent, depuis plusieurs années, à définir des bonnes pratiques et à faire évoluer les cadres d’usages et les cadres juridiques. La référence à l’éthique pourrait alors se dresser comme un rempart face aux développements marchands des industries de la culture, de l’information et de la communication dans une économie mondialisée, ou alors permettre d’engager des négociations équilibrées entre les parties prenantes. Ainsi les codes, chartes, déclarations, recommandations, nouvelles lois dont les évolutions sont à étudier, représentent une mobilisation des acteurs, une construction collective pour redéfinir les positionnements dans un marché de plus en plus concurrentiel, ces documents participant aux équilibres recherchés, à l’ajustement des professions (journalistes, communicants, documentalistes…). Dans quels cadres se mettent en œuvre ces codes, ces chartes, recommandations, lois ? Quels sont les acteurs qui organisent ces nouvelles médiations régulatrices au niveau sectoriel, national, européen, mondial ? Par exemple, l’analyse du rôle moteur de la CNIL, du groupe G29 au niveau européen serait intéressante à observer. Dans le même temps, de nombreux débats autour de la légitimité du droit de la propriété intellectuelle face aux biens et aux savoirs communs de l’information se sont imposés ces dernières années. Sont-ils entendus et comment sont-ils compris ?

Axe 2 – Algorithmes et éthique

Les questions sur les conséquences sociétales de l’introduction de procédures algorithmiques automatisées dans les prises de décision et la fabrication du réel ont été déjà plusieurs fois posées (Bonenfant, 2015). Cependant, des études précises manquent quant à l’uniformisation ou la singularisation réalisée par les algorithmes de recommandation ou ceux relatifs à la mise en visibilité des productions des industries culturelles. Quels sont les impacts constatés sur les pratiques de lectures, de visionnages, d’écoute ? Nous souhaitons particulièrement analyser la question de la transformation des logiques de prescription des contenus, des informations et a fortiori, plus largement, les rapports entre pouvoirs et algorithmes dans le champ des pratiques culturelles, communicationnelles et informationnelles. Un nombre croissant de questions se posent autour des menaces que font poser les mécanismes de « bulle filtrante » sur les décisions politiques et l’espace public qui apparaît plus que jamais morcelé par ces « régimes de visibilité » algorithmiques (Rouvroy, 2014).

Axe 3 – Production et diffusion de documents

Face à la multiplicité des auteurs, des pratiques d’auto-publication individuelles et institutionnelles, les questions d’éthique se trouvent déplacées à plus grande échelle et on peut poser la question de l’efficacité de modalités régulatrices qui opéreraient en aval de la circulation des textes, des données. Les enjeux ne se situent-ils pas désormais au niveau de l’auteur, du créateur, avec le renouvellement de l’éducation à l’éthique, à une responsabilisation accrue de l’auteur-acteur ? A l’instar du mouvement grandissant du respect de la vie privée dès la collecte des données (paradigme du « Privacy by design »), ne voit-on pas se développer de nouvelles considérations éthiques dès la production, puis pour la mise en circulation des informations, des documents (« Ethics by design ») ? Ces questions sont d’autant plus vives en raison d’un contexte où  les modalités de production se sont diversifiées (journalisme de données, génération automatisée de communiqués, etc.).

Axe 4 – La référence à l’éthique au sein de l’espace public

Le développement des techniques numériques conduit un certain nombre d’organismes officiels ou d’associations à questionner les dangers de ces techniques pour les individus et de manière plus générale pour l’évolution démocratique des sociétés. La création de nouveaux services et leur extension à la sphère domestique et individuelle sont posées en termes de risques. L’identification de certains d’entre eux comme la perte de l’anonymisation, ou le renforcement des discriminations constitue des éléments de débats actuels. Il est ainsi nécessaire de se pencher sur les « arènes » de la discussion, publiques, spécialisées, ou expertes. Ces espaces de concertation et de débat mettent également en évidence d’autres approches : en terme de contrôles de ces techniques, de protection des individus, de sécurisation des données… Comment les acteurs politiques, associatifs et industriels, posent-ils les éléments de la réflexion  en cours? Comment les enjeux sont-ils présentés et mis en public ? Quels sont les rapports de pouvoirs entre les différents acteurs ? Et de manière plus générale, comment caractériser cet « espace public » ?

Cette sixième conférence Document numérique et Société  favorisera les études de cas, les observations et les retours d’expériences mais aussi les réflexions théoriques et critiques.

La conférence Document Numérique & Société (doc-soc) est une conférence qui se déroule tous les deux ans et réunit des chercheurs intéressés par l’évolution de la place du document dans notre société, en apportant des éclairages sur les dimensions économiques et sociétales des documents numériques.

Processus de soumission

Les auteurs sont appelés à soumettre en ligne leurs propositions sous la forme d’un fichier .doc ou .rtf. ou .odt anonymisé (évaluation en double-aveugle) à partir de la plateforme https://docsoc2018.sciencesconf.org/.

Les propositions de communications respecteront le format suivant : 7000 signes, (espaces comprises, bibliographie en plus), présentation de la problématique, du cadre théorique, avec des références bibliographiques centrales et, selon le cas, présentation de la méthodologie et des données de terrain. Les communications en anglais sont acceptées. Des éléments bibliographiques accompagnent la proposition.

Les propositions doivent être déposées au plus tard le 15 décembre 2017
sur la plateforme docsoc2018.sciencesconf.org.

Les articles issus des propositions retenues, après évaluations, doivent être présentés le 15 avril 2018. Ils donneront lieu à un deuxième temps d’évaluation en vue de la publication des Actes au moment du colloque.

Responsables scientifiques :

Laurence Balicco (Gresec), Evelyne Broudoux (Dicen-Idf), Ghislaine Chartron (Dicen-Idf), Viviane Clavier (Gresec), Isabelle Pailliart (Gresec)

Appel à communication : Écrilecture augmentée dans les communautés scientifiques

Labex Hastec

Humanités numériques et construction des savoirs (extension de la date de soumission de résumé)

Le web et les technologies associées au lien hypertexte sont à l’origine d’environnements de lecture enrichie dont nous avons commencé à établir une photographie sous plusieurs angles : celui de l’innovation logicielle et ceux des usages actuels et à venir. Cette lecture enrichie qui repose sur des actes scripturaux nous a incités à reprendre le concept d’écrilecture théorisé par Pedro Barbosa dans sa thèse de 1992 et né de la rencontre des pratiques littéraires créatrices avec l’ordinateur. Alain Vuillemin l’avait repris pour caractériser ce nouveau comportement du lecteur entraîné dans des manipulations créatrices face à l’écran. Nous situons l’écrilecture dans l’évolution des pratiques historiques de construction de l’érudition et pensons à la « lettrure » observée dès le moyen âge qui, comme le rappelle Emmanuel Souchier, désignait une seule et même activité. Réservées à une élite de « lettrés », la lecture et l’écriture étaient pensées comme un seul processus, constitué par des actions liées et complémentaires dans lesquelles l’activité de lecture, hautement structurante, permettait au récepteur de la connaissance construite de devenir acteur par l’enrichissement des idées transmises. Ce procédé intervenait par capitalisation intellectuelle et agrégation avec sa réflexion dans une transformation scripturale et pouvait être matérialisé sur le support physique au moyen de marginalia, notes de bas de page et autres annotations. Aujourd’hui, les processus d’écrilecture sont soutenus par de multiples fonctionnalités logicielles et rendus autonomes par raisonnement computationnel sur la sémantique.

Les pratiques liées aux usages de lecture « savante » se sont perpétuées au cours des siècles et les annotations sont elles-mêmes devenues objets d’études, comme plus-values des textes originaux ou documents à part entière. Les enrichissements peuvent être observés sous un angle épistémologique par la construction de l’autorité, ou sous des éclairages philologiques, paléographiques sur les documents originaux ou encore prosopographiques en éditorialisant les biographies et bibliographies d’auteurs enrichies de notices d’autorité. Si nous observons, par exemple les collections léguées à des musées et bibliothèques, les notes manuscrites ajoutées par leurs propriétaires aident à la réception située des œuvres, à comprendre leurs inspirations et l’interprétation spécifique qu’ils avaient des ouvrages étudiés. Le commentaire, la critique implicite ou explicite des écrits sont en effet de précieux atouts pour juger, en complément de l’œuvre, de la compréhension d’un auteur sur des écrits antérieurs et de sa réception sur le sujet traité, tout du moins la manière de le traiter. La posture épistémologique émerge donc parfois de manière implicite par l’analyse des corpus d’annotation, mais parfois aussi de manière très explicite par la critique annotée dans les ouvrages étudiés.

D’une manière générale, l’écrilecteur est un sélectionneur, un acteur qui de par ses pratiques est directement associé à la transformation du texte lu et plus généralement des documents – sous la forme d’annotations et de commentaires. En effet, la typologie documentaire fait ressortir la pluralité de matérialités d’objets observés et des grilles de lecture associées. Si un certain nombre d’outils d’écrilecture ont été élaborés ces vingt dernières années dont il serait utile de dresser des typologies et des bilans d’appropriation par les communautés concernées, de nouveaux modèles sont en cours d’élaboration. Souvent basés sur l’enrichissement automatisable des références, ces nouveaux modèles interrogent la notion d’augmentation qui – évoquons le point de vue d’H. Arendt – provient de l’autorité : ce que l’autorité augmente c’est la fondation (augmenter = augere). Rappelons que cet objectif d’augmentation a concerné « l’intelligence humaine » dès les années 1960 avec NLS (oN-Line System), le dispositif logiciel issu du projet de recherche de Douglas Engelbart intitulé « Human augmentation framework ». Dès ses origines, le Web était éditable depuis Nexus, le premier navigateur pensé par Tim Berners Lee. Une approche historique retraçant les grandes étapes de l’écrilecture informatique pourrait mettre en perspective l’entrelacement de l’ingénierie avec les approches des sciences humaines et sociales.

La multiplication potentielle des fonctionnalités interroge la qualité de la lecture et ses modifications : quels défis sont à relever par l’enseignement face aux lectures close, hyper et machine décrites par Katherine Hayles ? Quelles conséquences pour la lecture face à sa verticalisation ?

Les données scientifiques, textuelles ou multimédias, sont numérisées à grande échelle par les communautés scientifiques, les États et les sociétés privées. Avec l’avènement du Web social et de la sémantique proposée par les contenus liés sur le Web dans les moutures successives pensées par Tim Berners Lee, il est devenu possible de transposer de manière systématique, sinon aisée les corpus documentaires des sciences humaines vers un espace numérique accessible unique accessible à tous de manière simultanée et de les lier pour en faciliter l’exploitation savante dans l’idée de ce que l’on appelle les humanités numériques.

Certaines productions documentaires scientifiques nativement numériques, multi, cross et transmédias reposent sur la collaboration massivement distribuée (citizen science) ou internalisent la réception des publics. De nouveaux modèles éditoriaux restent donc à imaginer où les réponses des lecteurs pourraient augmenter et diversifier les corpus « sémantisés », leur exposition peut en être facilitée si une indexation adéquate a été réalisée sur les plateformes de diffusion.

Nous appelons donc, à la suite du séminaire « Ecrilecture », les membres de la communauté scientifique à partager leurs réflexions et retours d’expérience sur le sujet de la co-construction d’un savoir scientifique grâce à des approches innovantes de médiation. Sont attendus pour ce livre, des propositions de chapitres concernant la théorie, les études de cas et les retours d’expérience touchant aux domaines suivants :

  1. Coordination numérique de la construction des savoirs collectifs ;
  2. Construction de la connaissance scientifique par l’annotation ;
  3. Aspects conceptuels : modélisation et réalisation de dispositifs adaptés à l’écrilecture, nouveaux modèles de documents scientifiques ;
  4. Médiation et vulgarisation scientifique en contexte dans le temps et l’espace (géolocalisation / chrono-tagging…) : méthodologies de construction des savoirs augmentés personnalisables par la sémantique (recommandation, détection d’entités nommées, facettes …) ;
  5. Retours d’expériences sur les projets de corpus « sémantisés », l’importance de l’éditorialisation des métadonnées ;
  6. Entrepôts de la science, matière première des humanités numériques : description, normes et interaction ;
  7. Bibliographies scientifiques annotées : l’intérêt d’une approche collaborative dans les unités de recherche ;
  8. Aspects sociohistoriques de la construction de l’écrilecture informatique.

Format

  • Évaluation en double-aveugle
  • Volume des chapitres : entre 30 et 35 000 signes (espaces compris)

Calendrier

  • 7 septembre 2015 21 septembre 2015(prolongation) : date limite d’envoi des résumés d’une page accompagnés d’une courte bibliographie à gerald.kembellec@cnam.fr et evelyne.broudoux@cnam.fr
  • 23 octobre 2015 9 novembre 2015 : notification de sélection des résumés
  • 25 janvier 15 février 2016 (prolongation): réception des chapitres (télécharger la feuille de style)
  • 18 avril 2016 25 mai : retours des évaluateurs
  • 25 avril 2016 10 juin: notification aux auteurs
  • 15 juillet 20161 septembre 2016 : réception des chapitres définitifs, à gerald.kembellec@cnam.fr et evelyne.broudoux@cnam.fr
  • 30 septembre 2016 : envoi des chapitres à l’éditeur
  • Parution en décembre 2016 ou janvier 2017.

Comité scientifique :

  • Aurélien Berra (Paris-Ouest, ArScAn)
  • Evelyne Broudoux (Cnam, Dicen)
  • Ghislaine Chartron (Cnam, Dicen)
  • Orélie Desfriches-Doria (Lyon 3, Elico)
  • Laurence Favier (Lille 3, Geriico)
  • Luc Grivel (Paris 1, Paragraphe)
  • Gérald Kembellec (Cnam, Dicen)
  • Olivier Le Deuff (Bordeaux Montaigne, Mica)
  • Julie Lemarié (Toulouse Le Mirail, CLLE)
  • Annaig Mahé (ENC/Urfist, Dicen)
  • Louise Merzeau (Paris-Ouest, Dicen)
  • Camille Paloque-Berges (Cnam, HT2S)
  • Loïc Petitgirard (Cnam, HT2S)
  • Alexandra Saemmer (Paris 8, CEMTI)
  • Brigitte Simonnot (Université de Lorraine, Crem)
  • Florence Thiault (Lille 3, Geriico)

Éditeur :

ISTE éditions.

Nouvel ouvrage : Les moteurs et systèmes de recommandation

Parution d’un ouvrage sous la direction de Gérald Kembellec, Ghislaine Chartron et Imad Saleh
chez ISTE Éditions dans la collection « Systèmes d’information, web et informatique ubiquitaire ». 228 pages.

Couverture de la version française de l'ouvrage

Couverture de la version française de l’ouvrage


ISBN : 978-1-78405-041-2 (papier)
ISBN : 978-1-78406-041-1 (ebook)
cet ouvrage a été traduit en anglais
Cover of the Recommender Systems book
ISBN : 978-1-84821-768-3 (paper)
ISBN : 978-1-11905-425-2 (Online)
DOI : 10.1002/9781119054252

Résumé
Plébiscités par les différentes plateformes de contenus (livres, musiques, films) et par les sites de ventes en ligne, les systèmes de recommandation sont des éléments-clés des stratégies numériques. Si leur développement visait à l’origine la performance des systèmes d’information, les enjeux se sont aujourd’hui massivement déplacés sur des logiques d’optimisation de la relation client, avec comme objectif principal de maximiser les ventes potentielles.

D’approche transdisciplinaire, Les moteurs et systèmes de recommandation réunit des contributions liant sciences de l’information et de la communication, marketing, sociologie, mathématiques et informatique. Il traite de la compréhension des modèles sous-jacents aux systèmes de recommandation et détaille leur mise en perspective historique. Il analyse également leur développement dans les offres de contenus et évalue leur impact sur le comportement des usagers.

Sommaire

  1. Avant Propos
    Par Imad Saleh
  2. Introduction générale aux systèmes de recommandation
    Par Ghislaine Chartron et Gérald Kembellec
  3. Partir des usages pour analyser les systèmes de recommandation : le cas des médias sociaux
    Par Jean-Claude Domenget et Alexandre Coutant.
  4. Systèmes de recommandation et réseaux sociaux, quelles implications pour le marketing digital ?
    Par Maria Mercanti-Guérin
  5. Recommandeurs et diversité : exploitation de la longue traîne et diversité des listes de recommandations
    Par Muriel Foulonneau, Valentin Grouès, Yannick Naudet, et Max Chevalier
  6. iSoNTRE : transformateur intelligent de réseaux sociaux en environnement de moteurs de recommandation
    Par Rana Chamsi Abu Quba, Salima Hassas, Usama Fayyad, Hammam Chamsi et Christine Gertosio
  7. Une approche de recommandation par niveau de classification à facettes pour la recherche documentaire
    Par Manel Hmimida et Rushed Kanawati
  8. Combiner configuration et recommandation afin de permettre un guidage interactif de configuration par ligne de produits
    Par Raouia Triki, Raúl Mazo et Camille Salinesi
  9. Espace sémiocognitifs : les frontières des systèmes de recommandation
    Par Hakim Hachour, Samuel Szoniecky et Safia Abouad
  10. Le marché francophone de la prescription littéraire en réseaux
    Par Louis Wiart
  11. Présentation de l’offre de services : Babelio, un moteur de recommandation dédié aux livres
    Par Vassil Stefanov, Guillaume Teisseire et Pierre Frémaux
  12. Présentation de l’offre de services : Nomao, systèmes de recommandation et recherche d’information
    Par Estelle Delpech, Laurent Candillier et Étienne Chai

Le comité de lecture
Évelyne Broudoux
Camille Prime Claverie
Orélie Desfriches Doria
Lucile Desmoulins
Widad Mustafa el Hadi
Camille Paloque-Berges
Sahbi Sidhom
Isis Truck
Les coordonnateurs
Gérald Kembellec, Ghislaine Chartron et Imad Saleh (Laboratoire Paragraphe).

Séminaire interne – Thème : légitimité

Communication scientifique et transformations numériques : interroger la légitimité, légitimation, autorité

  • Questions épistémologiques autour de l’autorité, la légitimité : l’exemple de Wikipédia par Evelyne Broudoux
  • Légitimité des Altmetrics
  • Offres des réseaux sociaux scientifiques numériques : acteurs et légitimité par Emma Bester
  • La légitimité du discours sur l’open access pour les SHS: controverses par Ghislaine Chartron
  • Circonscrire les problèmes de légitimité pour construire un corpus de controverses scientifiques sur Wikipédia par Camille Paloque-Bergès.

Salle 21.2.31 Entrée principale du Cnam, 292 rue Saint Martin, cloître de gauche, tout au fond.

Plan d'accès au Cnam

Plan d’accès au Cnam

L’auteur scientifique : séminaire du Lidilem (Grenoble 3)

A travers la question de l’auteur scientifique, le séminaire transversal du laboratoire Lidilem propose d’interroger notre activité de chercheurs à l’heure du numérique et en regard des évolutions du monde de la recherche (de crédit(s)). Toutes les disciplines sont concernées et toutes peuvent apporter leur éclairage quant à l’auteur en tant que nom, position, rôle ou mémoire dans la recherche et dans la dite société de la connaissance.

Ghislaine Chartron y interviendra sur la question de « L’auteur face à la nouvelle économie politique de la publication scientifique ».

Le séminaire transversal du Lidilem aura lieu le Vendredi 28 juin 2013 à partir de 9h15 Salle Jacques Cartier, Maison des Langues et des Cultures, à l’ Université Stendhal – Grenoble III (tram B ou C arrêt bibliothèques universitaires).

Programme complet du séminaire et informations pratiques : ici.