Inclusion et territoire

14h00 : Introduction

14h15 : Living lab et inclusion- Cathy Veil et Valérie Lehmann

L’émergence des Living Labs (LL), désormais présents sur plusieurs continents, a donné lieu à de nombreux travaux académiques et praxéologiques au cours de la dernière décennie. Leminen et Westerlund (2019) ont pu retracer ce mouvement depuis son émergence au début des années 2000. Le phénomène d’inclusion est cité dans de nombreux articles comme le cœur d’un Living Lab, qui permet à cette organisation de générer un bien commun « pertinent ». Cependant, très peu de recherches ont exploré ce phénomène. Cette étude qualitative vise à définir l’inclusion dans le LL et sa contribution, ainsi que les défis associés à l’inclusion dans le LL. Elle tente de décrire ces dimensions en commençant par identifier ce que signifie l’inclusion dans le contexte de certains LL par exemple urbains. Les résultats montrent que l’inclusion dans l’éducation et la formation tout au long de la vie concerne la connaissance, les parties prenantes et l’inclusion sociale. Elle apporte des avantages individuels et collectifs, et le partage des connaissances et les perceptions de l’inclusion font partie des défis à relever.

15h00 : Le tiers-lieu en Ehpad comme espace capacitant- Ingrid Fasshauer

Le phénomène récent des tiers-lieux en EHPAD porte la promesse de redonner du pouvoir d’agir aux personnes âgées dépendantes. Sur la base de l’approche des capabilités (Sen, 1999) et du concept d’environnement capacitant (Falzon, 2013), l’étude d’un jardin partagé et d’un café solidaire au sein d’un EHPAD nous permet d’identifier les capacités et les facteurs de conversion sur lesquels peut s’appuyer un tel lieu. La liberté d’action apparaît comme un facteur de conversion distinctif permettant d’articuler logique de soin et logique de choix (Mol, 2009).

15h45 : Le dispositif narratif comme outil du Tiers-Lieu ? – Cécile Tréton

Le Tiers-Lieu est voué à être un espace de conversation. L’exemple du Tiers-Lieu de la Seine Saint Denis met en évidence la construction d’un lien social assujetti à la complexité de la relation intersubjective qui se joue autour de la reconnaissance (Honneth, 2013, Damasio 1932). Outil de la communication affective (Juchat,2008) en tant qu’il permet à la personne d’éprouver, le dispositif (Schaeffer,1999) narratif (Ricoeur, 1990, Greimas, 1991) favorise l’émergence d’un lien fort. Cette transformation impose un acte interprétatif dans le cadre d ‘une fiction et d’une narratologie (Genette, 1972) qui puissent relier réalité et imaginaire, sens et émotion.

16h30: Conclusion et perspectives

Le séminaire se tiendra en salle 120 à partir de 14h. Nous vous invitons à privilégier le présentiel mais, si toute fois, vous êtes dans l’impossibilité de vous déplacer, vous pouvez participer en zoom.

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