Les objectifs et les modalités d’animation imaginés pour cette mission ne doivent rien au hasard. Lors des célébrations culturelles précédemment évoquées, j’avais eu l’occasion avec d’autres de concevoir l’évènement Moments d’invention 2013. Celui-ci mêlait arts, sciences et économie autour du devenir humain, urbain et numérique. La nouvelle mission va se saisir de ces contenus pour favoriser l’analyse des usages numériques (applications, plateformes, réseaux sociaux) et autres dispositifs locaux (clusters, fablabs, repair cafés, tiers-lieux). Dans la foulée, prenant à contre-pied la croyance selon laquelle seules les solutions technologiques peuvent résoudre les crises de toutes sortes, elle s’interroge sur ce que pourrait être une politique publique locale, construite autour d’un numérique revisité, favorisant, par exemple, de nouvelles dynamiques citoyennes et urbaines, et garantissant l’équité d’accès aux services et aux ressources publiques. En quoi cette mission fait-elle alors émerger un nouvel état d’esprit métropolitain ? En quoi peut-on parler d’incertitude au cours de cette séquence ?
À cette époque, il s’agit surtout d’y voir clair quant aux modalités selon lesquelles cet environnement numérique influerait sur les représentations de chacun et sur les conditions de la démocratie locale. En parallèle, le passage attendu au statut de métropole oblige l’intercommunalité à se réinvestir dans l’écriture de son projet politique, en mobilisant une dynamique territoriale structurée autour de l’idée de société métropolitaine…
Dans L’Observatoire 2021/2 (N° 58), pages 99 à 101 e principe d’incertitude comme force motrice dans la production d’un récit métropolitain