Forum de l’intelligence économique et stratégique de Melun et Serris

Melun

L'Université Gustave Eiffel et 4 chercheurs et chercheurs associés de DICEN-Idf sont partenaires de la préfecture de Seine-et-Marne, de la CCI de Seine-et-Marne, de la Chambre des métiers et de l'artisanat d'Île-de-France, et du Mouvement des Entreprise de France dans l'organisation d'un FORUM DE L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE ET STRATÉGIQUE. Il animeront une première table ronde sur les menaces auxquelles les entreprises sont confrontées et les réponses apportées par les professionnels de l'IE. • Jean-Benoît BEAUDOUX, Directeur général de Cristal Group International et président d’AETIAL. • Nicolas BOUTINOT, Directeur intelligence économique et directeur adjoint d’AMARANTE Risk Intelligence & Strategic Expertise. • Patrick CANSELL (Phd), Directeur et fondateur d’ARTEM Information et Stratégies, professeur associé à l’Institut francilien d’ingénierie des services (IFIS) de l’Université Gustave Eiffel, chercheur associé au DICEN-Idf. • Fabrice LOLLIA (PhD), Responsable sécurité France de la multinationale allemande Siemens Gamesa énergie renouvelable, chercheur associé au DICEN-Idf. Modérateurs : • Lucile DESMOULINS, Maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication, membre de DICEN-Idf, responsable du parcours de Master 2 «Influence, lobbying et medias sociaux» sous mention « Intelligence économique » de l’Université Gustave Eiffel (IFIS). • Renaud EPPSTEIN, Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, membre de DICEN-Idf, responsable du parcours de Master 2 «Intelligence Stratégique, Analyse des Risques et Territoires Université Gustave Eiffel» sous mention « Intelligence économique » de l’Université Gustave Eiffel (IFIS). Inscription (nom de l’entreprise, nom et prénom des participants) par courriel. Une pièce d’identité sera demandée à l’entrée. Contact : pref-evenement@seine-et-marne.gouv.fr

Séminaire de recherche de l’Institut National Supérieur d’Education Artistique et Culturelle. Thème de l’année 2023-2024 : Egalités

Séminaire organisé sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, Professeur des universités, Conservatoire national des arts et métiers, laboratoire Dicen-idf (EA7339). Coordination recherche : Damien Malinas, coordinateur de l’Inseac du Cnam et maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC), laboratoire Dicen-idf (EA7339) et Raphaël Roth, maître de conférences en SIC, en charge de la Recherche, laboratoire Dicen-idf (EA7339), Laurent Garreau, Ingénieur de recherche et de formation, laboratoire et Dicen-idf (EA7339). La recherche en éducation artistique et culturelle animée par Emmanuel Ethis fait l’objet d’un projet dédié au sein du laboratoire Dicen-idf (EA 7339) : L’organisation des rencontres et des séminaires sur les pratiques et innovations en EAC est inscrite dans les missions de l’institut. Cette année, l’article 1 de la Charte pour l’Education Artistique et Culturelle est à l’honneur. « EGALITES » L'article 1 de la Charte pour l'Education Artistique et Culturelle l'énonce, "L'éducation artistique et culturelle doit être accessible à tous, et en particulier aux jeunes au sein des établissements d'enseignement, de la maternelle à l'université." Le séminaire 2023-24 de l'Inséac présente un état des savoirs les plus récents sur le sujet de l'égalité dans le champ de l'EAC, au travers des inter-ventions de spécialistes, chercheuses et chercheurs, expertes et experts qui interrogent sur diffé-rents terrains de l'EAC la question des inégalités. Programme du Séminaire de recherche de l'INSEAC  

Gratuit

Séminaire de recherche de l’INSEAC, 13 octobre, 14-16h : Les inégalités d’accès à la culture : les études et données officielles

Invitée : Meriam BARHOUMI, responsable des panels de la Direction de l'Evaluation, de la Prospective et de la Performance au Ministère de l’Education nationale  Meriam BARHOUMI inaugurera le séminaire par une présentation des dernières études et des données collectées pour étudier les inégalités d’accès aux activités artistiques. Dans le cadre de l’une de ces études de novembre 2022, déjà la Direction de l'Evaluation, de la Prospective et de la Performance constatait qu’à 13 ou 14 ans, les collégiens occupent leur temps libre par des activités fortement fédératrices : sport, écoute de la musique, jeux vidéo, sans oublier les devoirs. Ces activités rassemblent, en 2019, près de huit collégiens sur dix. Mais la manière dont ils les pratiquent est déjà fortement différenciée. Si le sport constitue l'un des loisirs le plus fédérateur, il est néanmoins l'un des plus clivants. Par ailleurs, les jeunes accordent une place sensiblement différente aux relations avec leurs pairs. Du fait de leur caractère minoritaire, lecture et pratique artistique constituent un autre critère de différenciation. Enfin, la place accordée au travail scolaire est inégale. Au total, six manières d'occuper son temps libre peuvent être mises en évidence. La manière dont les collégiens se les approprient est très liée au niveau scolaire et à la transmission familiale.  Bibliographie :  Meriam BARHOUMI., Jean-Paul CAILLE, 2022, "Les six manières dont les collégiens occupent leur temps libre", Note d'Information, n° 22.35, DEPP-INJEP.   Meriam BARHOUMI, 2023, "Le travail scolaire des jeunes en dehors de la classe : quelles pratiques et quelles disparités ?", Note d'Information, n° 23.32, DEPP.   Jean-Paul CAILLE, Mathilde DIDIER, "L’engagement dans le cadre du collège : une affaire de bons élèves ?", Injep, Analyses & Synthèses n°53, décembre 2021.    Claudine PIRUS, "En 2011, une famille sur trois était insatisfaite de l’aide apportée au collège aux élèves en difficulté", Note d’information n°23, août 2016 (Panel 2007).    Philippe COULANGEON, « The Impact of Participation in Extracurricular Activities on School Achievement of French Middle School Students: Human Capital and Cultural Capital Revisited”, Social Forces, 1-35, mars 2018.    Marion LE CAM, Alain LIEURY, Sonia LORANT, Thierry ROCHER : « Les enfants du numérique : activités extrascolaires et caractéristiques chez 30 000 élèves du collège français », Bulletin de psychologie tome 66 (1) /523/ janvier-février 2013.    Alain LIEURY, Sonia LORANT, « Les élèves qui lisent sont-ils meilleurs en classe que ceux qui jouent aux jeux vidéo ?, Les cahiers pédagogiques n°502, janvier 2013.    Sylvie OCTOBRE, Yves JAUNEAU (2008). Tels parents, tels enfants : Une approche de la transmission culturelle. Revue française de sociologie, 49, 695-722    Sylvie OCTOBRE, Nathalie BERTHOMIER (2011), « L’enfance des loisirs. Eléments de synthèse », Culture Études, n° 2011-6 

Séminaire de recherche de l’INSEAC : 24 novembre, 10h-12h : Le Festival d’Avignon, l’EAC et Tiago Rodrigues

Invité : Tiago RODRIGUES, directeur du Festival d’Avignon "Le texte représente ma façon de participer au théâtre et, par cela, de participer au monde. Mon point de vue est encore beaucoup lié à celui du comédien, c’est-à-dire que ce n’est pas l’œuvre en soi qui me séduit, qui me passionne, mais les possibilités de rencontre avec l’autre qu'elle permet. C’est très simple : comme des centaines de femmes et d’hommes l’ont fait avant moi, j’écris le matin, nous répétons avec la troupe l’après-midi. Le matin, j’essaie d’apporter quelques pages, que nous lisons ensemble pendant l’après-midi, à table ou debout. Les gens disent ce qu’ils pensent, nous faisons des coupes, nous jetons à la poubelle. Si cela se passe bien et que quelques phrases survivent jusqu’au lendemain, le matin suivant j’écris encore et l’après-midi nous répétons à nouveau. Ce que j’ai trouvé dans ce système – qui n’est pas vraiment une méthode, mais juste une façon de passer le temps tandis que nous sommes en train de créer une pièce – c’est qu’il y a un dialogue plus intime, plus profond entre ce moment matinal de solitude et celui, social, de l’après-midi, de l’assemblée, qui se réunit autour des textes. Il se passe un échange là, un débat profond qui correspond à ma manière d’être avec les autres. Pour moi le théâtre a toujours été cela, depuis que j’ai commencé à en faire. C’était un besoin personnel. Je savais depuis mon enfance que je ne deviendrai pas quelqu’un qui allait faire des choses concrètes, qui allait sauver, guérir, protéger. J’allais parler plutôt, écrire peut-être, et lire : ce serait à travers les mots des pages sales que je participerai au monde, à travers des choses invisibles qui demandent un effort d’imagination pour être acceptées comme faisant partie de la réalité. Depuis très jeune, l’écriture a été à la base du rapport avec ma famille, avec ma maîtresse de l’école primaire, avec mes petites amies : j’écrivais des poèmes d’amour, des choses comme cela. Elle a été à la base du rapport avec mes camarades : dans les pauses des leçons, je racontais des histoires et ils les aimaient bien. Je ne faisais rien de vraiment spécial, mais je savais que j’allais participer ainsi au monde, que j’allais narrer et écouter des contes, parler, écrire. J’ai commencé à faire du théâtre non pas parce que cela me fascinait, mais parce que cela me permettait d’être en rapport à la fois avec la lecture et avec l’autre, de parler physiquement, en le regardant, de ne pas être tout seul avec le livre, même s’il satisfaisait aussi ce besoin d’isolement. Je pense que l’équilibre entre la solitude matinale et l’assemblée de l’après-midi était déjà posé au début. Heureusement j’ai eu l’opportunité, la chance, la détermination aussi, peut-être, de traduire cela en profession, en mode de vie. Et les mots continuent de me rendre heureux." Tiago Rodrigues, directeur du Festival d'Avignon, raconte ses premières fois et ses ambitions en faveur d’une éducation artistique et culturelle pour tous. Dans le prolongement […]

Séminaire de recherche de l’INSEAC, 8 décembre : en direct du Festival des Transmusicales

Alexandre DELORME, post-doctorant à l’Inseac du Cnam, laboratoire Dicen-Idf D’un terrain l’autre Le terrain en sociologie est à la fois un objet et un sujet. Le programme de Recherche ANR-GaFes opérant sur six festivals internationaux en France et en Ecosse entre 2014 et 2019 avait comme objet de définir ce que pouvait être un terrain numérique des festivals. Les festivals sont effectivement des terrains bien délimités dans le temps et dans l’espace, ce qui en fait de parfaits laboratoires à ciel ouvert. Sont-ils pour autant plus comparables les uns aux autres ? Comment appréhender leur contexte local ? Aujourd’hui ce sont les terrains de l’EAC qui sont à l’étude, notamment à travers le « Living Lab » de l’Inseac à Guingamp, suivant des cohortes d’élèves sur 100% des élèves du secondaire. L’Education Artistique et culturelle pose des questions spécifiques sur la manière d’interroger un public mineur et de comparer les données récoltées entre elles. D’un terrain, d’un territoire, d’un lieu culturel, d’un public à l’autre l’interprétation des données et leur généralisation pose question. “Qui est donc cet être mystérieux, le spectacle Avignonnais ? Depuis vingt-deux ans que je le regarde et l’estime, je crois que cette femme ou cet homme, cette fille ou ce garçon est à la fois un fidèle-infidèle, bref un curieux à l’esprit parfaitement libre. Et les plus fidèles ne sont pas obligatoirement ceux qui ont assisté à dix, quinze, vingt festivals, mais parfois ceux qui, ayant assist tel soir à Lorenzaccio de jadis ou à tel Tartuffe d’hier, à telle Messe de Béjart ou à tel Don Juan de 1953, à telle œuvre de Billetdoux ou de Büchner en 1948, emportent cette image et ces images d’un seul soir et ne reviennent plus. C’est là mon point de vue personnel de fidèle, de fidèle à ma façon. Suis-je paradoxal ?” Cette question que Jean Vilar pose en mars 1968 intervient quelques mois avant la publication de la première enquête des publics du Festival d’Avignon. Cette enquête est restée dans les mémoires pour avoir prouvé l’échec du projet vilarien d’un accès toujours plus grand des classes populaires au Festival. Reposée 40 ans plus tard, cette question taraude toujours autant. Alexandre Delorme l’abordera dans le contexte d’un autre Festival, sur une autre terre de Festival, pour analyser le cas d’un autre public face à d’autres enjeux de démocratisation culturelle dans un changement de paradigme lié à l’avènement de l’Education Artistique et Culturelle sur un territoire qui y est pleinement engagé. Bibliographie Damien MALINAS : Portrait des festivaliers d’Avignon : Transmettre une fois ? Pour toujours ?, Presses universitaires de Grenoble, 2008, 246 p. Culture & Musées, n°24, 2014. Démocratisation culturelle et numérique, sous la direction de Damien MALINAS. Lauriane GUILLOU, Damien MALINAS, Raphaël ROTH et Camille ROYON , « Education artistique et culturelle » Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 27 juin 2019. Dernière modification le 09 février 2023. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/education-artistique-et-culturelle. Jean-Claude PASSERON et Pierre BOURDIEU : Les héritiers, Les étudiants et […]

Séminaire STC : sémio-pragmatique et dispositif (thèmes 1 & 2)

Deux présentations croisées (voir les textes) : Eleni Mouradidou : De la sémiologie à la sémio* : itinéraires théoriques et enjeux empiriques. Manuel Zacklad : La sémio-pragmatique est-elle soluble dans le dispositif ? A propos de la nouvelle approche de l’artefact médiateur (cf. texte). mardi 12/12 - 15h00 (salle à venir)

Séminaire de recherche de l’INSEAC, 12 janvier 2024 : Réactualisation de la mythologie grecque concernant la femme d’aujourd’hui et la mère adolescente

Invitée : Antigone Mouchtouris  Antigone Mouchtouris, sociologue de la culture à l’Université de Lorraine, vient présenter ses derniers travaux, notamment sur la place des figures féminines dans la mythologie grecque et sur les recherches qu’elle a menée avec Camille Ponsin, Sage-femme, au sujet des mères adolescentes. En croisant ces deux thèmes, il s’agit bien de tendre un miroir aux multiples facettes dans lequel nous pouvons appréhender la pluralité et la complexité d’être femmes depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. La réactualisation de la pensée grecque est l’une des pistes fécondes pour aborder des sujets contemporains, voire d’actualité, tels que la situation des mères adolescentes aujourd’hui. En effet, en dépit des moyens contraceptifs de plus en plus fiables, le phénomène des mères adolescentes persiste. Il y a des raisons profondes qui poussent une jeune femme à devenir mère. Cette maternité précoce démontre qu'à travers son corps, elle revendique une place particulière. Sur cette adolescente et mère à la fois, la société ne pose pas que des regards bienveillants : quinze ans et déjà mère... Antigone Mouchtouris présente le vécu et ce que signifie d'être mère adolescente dans une société normative. S’interroger ces problématiques dans le cadre du séminaire de recherche de l’INSEAC, c’est déjà se référer à une Education artistique et culturelle inscrite dans tous les temps de la vie des jeunes et dans la diversité de leurs situations individuelles, c’est aussi potentiellement accompagner les acteurs de l’éducation et de la culture à en faire une source et des leviers d’inclusion et d’émancipation adolescente. Bibliographie Antigone MOUCHTOURIS : Femmes-déesses dans la mythologie grecque, Editions du Cygne, Les mythes revisités Antigone MOUCHTOURIS & Camille PONSIN : Les mères adolescentes : socio-anthropologie et itinéraires de vie, Éditions du Cygne, 2022

Séminaire de recherche de l’INSEAC, 1er février 2024, théâtre du champ au Roy à Guingamp : La voyageuse de la nuit

Invitée : Laure ADLER, journaliste française, biographe, essayiste, spécialiste de mouvements féministes. En compagnonnage avec Emmanuel Ethis, actuel recteur de l’académie de Bretagne, elle est fidèle à ses engagements en faveur de la transmission de la culture auprès des nouvelles générations et, à cet égard, préside le Conseil de perfectionnement du Cnam-Inseac à Guingamp. Rencontre animée Emmanuel ETHIS, Vice-président du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle recteur de l’académie de Rennes, professeur en sciences de l’information et de la communication « C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ? Il s’avère que dans une multitude de domaines, scientifique, philosophique, artistique, seul un certain âge permet l’abandon et la licence - nécessaires à la poursuite de ses profondes intuitions. En nous libérant de certaines conventions ou codes sociaux qui emprisonnent, l’âge deviendrait en somme un privilège, un ferment de création, la plage de tous les possibles. Plus de cinquante ans après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir, La vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude. » Bibliographie Laure ADLER : La Voyageuse de nuit, Grasset, Essais et documents, 2020, 224 p.