Archives novembre 2024

    • Séminaire « Informer les territoires : réseaux, cartes et intelligence participative »
    • Publié le 19 novembre 2024 par Claudia DA RE dans
    • Alors que la mise en ligne d’informations se fait et pense de manière de plus en plus participatives, quelles sont les influences réciproques entre cartes et territoires, documents et référents, expériences supposées et vécues ? Cette séance mettra en commun des corpus, recherches et témoignages de ces dynamiques de co-influences, voire de co-détermination, pour élaborer des problématiques plus construites, à caractère programmatique et structurante pour notre laboratoire. Avec les contributions de : Etienne Armand Amato : Dédoublement informationnel des territoires : quelles interdépendances ? Des rapports entre cartes et territoires renouvelés par les médias immersifs, aux mondes miroirs et jumeaux numérique prétendument à l’image de notre monde, il s’agira de poser quelques principes qui aident à problématiser les rapports de co-détermination entre représentation, interactivités et pratiques de terrain. Contre-cartographie : ce que Google Maps ne vous montre pas | Tracks | ARTE https://www.youtube.com/watch?v=zobSOVvxKsM Jean-François Lucas. Interactions et réalité mixte dans la ville hybride. HyperUrbain 3 : Villes hybrides et enjeux de l’aménagement des urbanités numérique, Europia Production, pp.193, 2012. �halshs-00974360� https://shs.hal.science/halshs-00974360/file/CO1-LUCAS-ville_hybride-et-realite_mixte-libre.pdf Jean-François Lucas, Etienne Armand Amato. Mondes, points de vue, personnages : l’avatar comme enveloppe pilotable. Hermès. Les avatars jouables des mondes numériques : Théories, terrains et témoignages de pratiques interactives, Lavoisier, pp.109-133, 2013, Traité RTA, série Information, hypermédias et communication. �halshs-00993191� https://shs.hal.science/halshs-00993191/document   Nathalie Fabry : L’itinérance touristique : entre gouvernance et représentation numérique Résumé : L’itinérance touristique fait référence à un séjour en plusieurs étapes dont le rythme, la durée, le mode de transport, le type d’hébergement, l’approche marketing et les activités peuvent varier considérablement (Zeghni, 2017). Si elle a longtemps été étroitement liée à l’émergence du tourisme en tant que phénomène social (Grand Tour), elle est aujourd’hui associée à une forme de tourisme alternatif au tourisme de masse à l’ère de l’hypermobilité (Corneloup 2012a et b). Du point de vue de la destination, cette forme de tourisme questionne les « frontières » de la destination et donc la gouvernance touristique. Favoriser le développement des territoires par l’itinérance touristique pour stimuler l’activité économique locale et contribuer à la valorisation du territoire pose la question de l’inter-territorialité et de la coopération entre les territoires traversés (Vlès, 2015). L’itinérance touristique remet en cause l’approche territoriale dominante, administrative et verticale, et propose une approche interterritoriale et horizontale qui mobilise la notion de réseaux d’acteurs territorialisés. Au sein des chemins de randonnée comme les Chemins de Compostelle, le chemin de Stevenson ainsi que des itinéraires cyclables comme la Loire à Vélo ou les EuroVelo, les « destinations » deviennent des « étapes » insérées dans une chaîne d’interdépendances, « l’itinéraire ». Nous montrerons que les stratégies de coopération intra-scalaire et multi-scalaire sont cruciales pour assurer la continuité et la qualité de l’offre ainsi que sa visibilité. La question de la gouvernance et des rôles à chaque échelle territoriale doit être posée, ainsi que la dynamique de leur mise en réseau. Cette communication présente d’un point de vue exploratoire les enjeux et les opportunités de l’itinérance pour les territoires. Plusieurs questions se posent notamment : faut-il parler de gouvernance du territoire ou de gouvernance de l’itinéraire ? Comment rendre visible […]
    • Séminaire « Informer les territoires : réseaux, cartes et intelligence participative »
    • Publié le 19 novembre 2024 par Claudia DA RE dans
    • Jeudi 21 novembre 2024 aura lieu le premier séminaire de l’année à l’IFIS et en distanciel sur zoom de 10h30 à 13h00. Alors que la mise en ligne d’informations se fait et pense de manière de plus en plus participatives, quelles sont les influences réciproques entre cartes et territoires, documents et référents, expériences supposées et vécues ? Cette séance mettra en commun des corpus, recherches et témoignages de ces dynamiques de co-influences, voire de co-détermination, pour élaborer des problématiques plus construites, à caractère programmatique et structurante pour notre laboratoire. Avec les contributions de : Etienne Armand Amato : Dédoublement informationnel des territoires : quelles interdépendances ? Des rapports entre cartes et territoires renouvelés par les médias immersifs, aux mondes miroirs et jumeaux numérique prétendument à l’image de notre monde, il s’agira de poser quelques principes qui aident à problématiser les rapports de co-détermination entre représentation, interactivités et pratiques de terrain. Contre-cartographie : ce que Google Maps ne vous montre pas | Tracks | ARTE https://www.youtube.com/watch?v=zobSOVvxKsM Jean-François Lucas. Interactions et réalité mixte dans la ville hybride. HyperUrbain 3 : Villes hybrides et enjeux de l’aménagement des urbanités numérique, Europia Production, pp.193, 2012. �halshs-00974360� https://shs.hal.science/halshs-00974360/file/CO1-LUCAS-ville_hybride-et-realite_mixte-libre.pdf Jean-François Lucas, Etienne Armand Amato. Mondes, points de vue, personnages : l’avatar comme enveloppe pilotable. Hermès. Les avatars jouables des mondes numériques : Théories, terrains et témoignages de pratiques interactives, Lavoisier, pp.109-133, 2013, Traité RTA, série Information, hypermédias et communication. �halshs-00993191� https://shs.hal.science/halshs-00993191/document   Nathalie Fabry : L’itinérance touristique : entre gouvernance et représentation numérique Résumé : L’itinérance touristique fait référence à un séjour en plusieurs étapes dont le rythme, la durée, le mode de transport, le type d’hébergement, l’approche marketing et les activités peuvent varier considérablement (Zeghni, 2017). Si elle a longtemps été étroitement liée à l’émergence du tourisme en tant que phénomène social (Grand Tour), elle est aujourd’hui associée à une forme de tourisme alternatif au tourisme de masse à l’ère de l’hypermobilité (Corneloup 2012a et b). Du point de vue de la destination, cette forme de tourisme questionne les « frontières » de la destination et donc la gouvernance touristique. Favoriser le développement des territoires par l’itinérance touristique pour stimuler l’activité économique locale et contribuer à la valorisation du territoire pose la question de l’inter-territorialité et de la coopération entre les territoires traversés (Vlès, 2015). L’itinérance touristique remet en cause l’approche territoriale dominante, administrative et verticale, et propose une approche interterritoriale et horizontale qui mobilise la notion de réseaux d’acteurs territorialisés. Au sein des chemins de randonnée comme les Chemins de Compostelle, le chemin de Stevenson ainsi que des itinéraires cyclables comme la Loire à Vélo ou les EuroVelo, les « destinations » deviennent des « étapes » insérées dans une chaîne d’interdépendances, « l’itinéraire ». Nous montrerons que les stratégies de coopération intra-scalaire et multi-scalaire sont cruciales pour assurer la continuité et la qualité de l’offre ainsi que sa visibilité. La question de la gouvernance et des rôles à chaque échelle territoriale doit être posée, ainsi que la dynamique de leur mise en réseau. Cette communication présente d’un point de vue exploratoire les enjeux et les opportunités de l’itinérance […]